Suisse
Quand les rivières fossiles du Sahara racontent un réchauffement
Une équipe dirigée par l'Université de Genève (UNIGE) a étudié les rivières fossiles du Sahara égyptien, afin de reconstruire les taux de précipitations de la région il y a 10'000 ans. Un réchauffement avait alors conduit à une forte migration.
Pourquoi les populations des rives du Nil ont-elles migré il y a 10’000 ans, lorsque le Sahara égyptien était encore vert? Les géologues se sont intéressés aux rivières fossiles au nord du lac Nasser, afin de reconstruire la paléohydrologie de la région.
L’Afrique a connu une période humide, entre 14’800 et 5’500 ans avant notre ère, caractérisée par un Sahara encore vert. Cette région du nord du lac Nasser est aujourd’hui aride, ne laissant comme traces de ce passé verdoyant que des rivières fossilisées.
"Ces rivières nous permettent de déterminer quelles étaient les quantités d’eau en circulation, ainsi que les quantités et les fréquences des pluies", explique Abdallah Zaki, chercheur au Département des sciences de la Terre de l’UNIGE et premier auteur de l'étude, cité mardi dans un communiqué.
Reconstruire les débits des rivières
"De gros galets indiquent un important débit d’eau, capable de les transporter, tout comme la profondeur et la largeur de la rivière qui permettent de retracer le débit en mètres cubes par seconde", indique Sébastien Castelltort, professeur associé au Département des sciences de la Terre et dernier auteur de l’étude.
Dans un deuxième temps, il s’agit de connaître la surface du bassin de drainage en amont de la rivière. "En associant ces deux chiffres, on obtient le taux de précipitation responsable du transport des sédiments étudiés", poursuit le chercheur genevois.
Pour ensuite dater les rivières, les scientifiques utilisent deux techniques différentes. La première, réalisée en collaboration avec l’EPF de Zurich, utilise la datation au carbone 14 de la matière organique qui comble la rivière fossilisée.
La seconde, nommée Optically Stimulated Luminescence et réalisée avec des spécialistes de l’Université de Lausanne, consiste à mesurer la luminescence des quartz pour obtenir l’âge du dépôt des sédiments.
Forte augmentation de pluies intenses
Les scientifiques ont effectué ce travail sur six rivières de la région et ont confirmé qu'elles étaient principalement actives entre 13’000 et 5’000 ans avant notre ère, soit en pleine période humide africaine.
"Mais ce qui est particulièrement intéressant, c’est que notre étude démontre que les précipitations étaient très intenses, de 55 à 80 mm par heure, et ce 3 à 4 fois plus fréquemment qu’avant la période africaine humide, ce qui est énorme", relève Abdallah Zaki. En effet, le taux annuel de précipitation seul ne permet pas de rendre compte de l’intensité des pluies.
"Si nous prenons l’exemple de Londres, nous avons la sensation qu’il y pleut tout le temps", illustre Sébastien Castelltort. "Or, l’on mesure à Londres en moyenne 680 mm de pluie par an, contre environ 1400 mm à Genève, soit plus du double. C’est simplement qu’à Londres, les pluies s’étalent sur toute l’année, alors qu’elles sont plus concentrées à Genève", note le chercheur.
Une explication à la forte migration
Les résultats obtenus par les géologues, soit cette brusque augmentation d’épisodes de pluies intenses, donnent une explication à la forte migration des populations riveraines de la région vers le centre du territoire à cette époque, constatée par les archéologues. "Les crues violentes des rivières se sont multipliées, rendant les berges inhospitalières", confirme Abdallah Zaki.
Cette multiplication par 4 des précipitations violentes coïncide également avec une augmentation de l’ordre de 7°C des températures de cette région.
"Cette étude nous donne ainsi une leçon historique racontée par les roches sur la manière dont le système Terre se comporte en cas de réchauffement climatique rapide", conclut Sébastien Castelltort. Ces travaux sont publiés dans Quaternary Science Review.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Renens: la Ferme des Tilleuls met les photos de mariage à l'honneur
La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose une nouvelle exposition consacrée à la photographie de mariage. Intitulée "Oui, je le veux !" et à voir jusqu'au 15 décembre, elle montre des photos de mariage issues de quatre continents et différentes époques.
Les onze photographes invités viennent d'Arabie saoudite, du Ghana, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Inde ou encore d'Italie. Parmi ces artistes figure aussi la Suissesse Valérie Baeriswyl, qui immortalise "avec amour et décomplexion les mariages en Suisse et en Haïti, son pays d'adoption", souligne l'institution renanaise dans son communiqué.
La Ferme des Tilleuls souligne que les photographes "artistiques" ont tendance à mépriser la photographie de mariage, la jugeant "trop commerciale, trop évidente et pas suffisamment intellectuelle." Et pourtant, elle est l'une des branches "les plus actives et florissantes" du milieu.
"Mémoires personnelles et collectives"
Les photographes de mariage doivent constamment expérimenter de nouvelles techniques, lancer de nouvelles tendances esthétiques ou tester de nouveaux équipements. Les personnes actives dans ce milieu développent des talents de reporters, de portraitistes, de photographes de mode ou de publicité.
"Plus important encore, les photographes de mariage produisent des mémoires personnelles et collectives, reflétant fidèlement la diversité des sociétés dans lesquelles ils et elles opèrent", relève la Ferme des Tilleuls.
Aux travaux des onze artistes s'ajoutent les centaines de photos de mariage provenant des archives familiales du public de La Ferme des Tilleuls, confiés provisoirement à l'institution à la suite d'un appel lancé à la population il y a un an. Le photographe Paolo Woods est le curateur de l'exposition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Russin s'apprête à fêter les vendanges
Le petit village de Russin (GE) et ses 500 habitants se préparent, comme chaque année, à fêter les vendanges. Cette tradition, vieille de 60 ans, attire dans ses belles années plus de 40'000 visiteurs.
La 61e édition de la Fête des vendanges de Russin se déroulera le week-end du 14 au 15 septembre, annoncent les organisateurs sur leur site internet. Au programme, il y aura du vin accompagné de produits du terroir, mais aussi des concerts pour les petits et les grands, des animations et des manèges.
Les organisateurs de la manifestation recommandent aux visiteurs de venir en transports en commun. Les lignes L5 et L6 du Léman Express permettent de rejoindre la gare de Russin en 15 minutes. Un service Noctambus gratuit a été mis en place pour ramener chez eux les personnes voulant faire la fête jusqu'au bout de la nuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une installation sonore du Bernois Laurin Schaub à voir à l'Ariana
A Genève, le Musée Ariana accueille du 13 septembre au 1er décembre une installation visuelle et sonore de l'artiste Laurin Schaub. Cette oeuvre appelée "Sustain" est constituée de 24 récipients peints qui émettent des sons de longue durée grâce à une mise en vibration de la matière.
A l'aide d’un transducteur placé sous chaque récipient, les ondes acoustiques font vibrer les bols en céramique comme une membrane de haut-parleur. Chaque bol ou récipient, par sa taille et son épaisseur, produit un son unique. Laurin Schaub réussit à mélanger la tradition ancestrale de la céramique peinte avec des sons digitaux.
Cet artiste travaille depuis plusieurs années sur les propriétés acoustiques et musicales de la céramique. Au carrefour de la technologie, de la mécanique, de la musique et de l’artisanat, le projet de Laurin Schaub rend hommage à l'art de la céramique dans tous ses possibles.
Il a débuté sa formation par un apprentissage de potier à Willisau (LU). Laurin Schaub a travaillé plusieurs années pour des manufactures traditionnelles tout en développant son propre langage artistique. Il a ensuite obtenu un diplôme à la Haute école d'art et de design (HEAD) de Genève.
www.musee-ariana.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Images Vevey 2024 ouvre grand ses portes à la photographie XXL
La 9e édition de la Biennale Images Vevey ouvre grand ses portes à la photographie XXL ce week-end. Thème de l'affiche 2024, "(dis)connected" propose des expériences visuelles traitant du fossé creusé par les technologies digitales entre passé, présent et futur.
Plus importante biennale d'arts visuels de Suisse, la manifestation culturelle autour de la photographie reste fidèle à son concept: des expositions et installations photographiques réalisées sur mesure en plein air et en intérieur, à découvrir gratuitement dans toute la ville durant trois semaines, jusqu'au 29 septembre.
Plus de 50 artistes de 22 pays différents sont invités cette année. Ecologie, géopolitique, économie, arts, éducation et loisirs: tous les secteurs de la société sont concernés par cette révolution des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle (IA). La cinquantaine de projets présentés "créeront des liens entre la nostalgie du passé et la curiosité d'un futur incertain", résument les responsables de la Biennale Images Vevey.
"Les propositions artistiques joueront sur le sentiment de connexion et de déconnexion entre la réalité tangible et le fantasme numérique", expliquent-ils. Le public sera donc parfois confronté au doute face aux images exposées afin de déterminer par exemple l'origine humaine ou digitale d'une oeuvre.
De New York au Léman
Le photographe britannique Paul Graham est l'un des artistes phares de cette 9e édition. Sa série "Sightless" réalisée il y a 20 ans à Times Square se déconnecte de la foule new-yorkaise et s'installe dans les rues veveysannes. L'artiste avait immortalisé au début des années 2000 des passants aux yeux fermés, absorbés par leurs pensées, bien avant qu'AirPods et smartphones n'accaparent toute l'attention.
Autre oeuvre majeure, d'un Britannique aussi, l'installation monumentale et expérimentale créée par Oliver Frank Chanarin. Elle juxtapose photographie analogique et système robotique de pointe, pratique photographique manuelle et automatisation, "mettant en scène les tensions grandissantes entre humain et machine, technologies passées et futures".
Plus près de chez nous, le photographe romand Vincent Jendly rend hommage aux bateaux "Belle Epoque" de la Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman (CGN). Plus grande pièce de la Biennale avec ses 1000 m2, son image représentant "La Suisse", navire amiral de la CGN, est visible sur l'une des façades du quartier général de Nestlé, au bord du lac.
En 2022, la 8e édition d'Images Vevey avait connu une fréquentation record, avec plus de 50'000 visiteurs en trois semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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