Plusieurs patrouilles de police sont intervenues à Ste-Croix (VD) vendredi en début de soirée pour un homme tirant des billes de plastique avec une arme depuis la fenêtre de son appartement. A leur arrivée, l'homme a refusé avec véhémence de se rendre, mais a finalement été arrêté. Ce Suisse de 52 ans a plus tard exprimé ses regrets dans ce qui est apparu comme un conflit de voisinage.

La personne concernée étant propriétaire de plusieurs armes, un important dispositif policier a été déployé, a précisé dimanche la police vaudoise dans un communiqué. Après avoir été interpellé alors qu’il sortait de chez lui en proférant de nombreuses menaces et vu son état confusionnel, il a été emmené au CHUV.

Entendu par le procureur sur son lieu d’hospitalisation, l’intéressé a reconnu les faits et exprimé ses regrets. Il ressort des opérations d’enquête effectuées que l’incident est survenu dans le contexte d’un conflit de voisinage récurrent. La sécurité de la population n’a toutefois pas été directement menacée.

Une enquête pénale a été ouverte par le procureur de service. Ce dernier a ordonné une perquisition qui a amené la saisie de plusieurs armes à feu et factices. Plusieurs plaintes de voisins et d’intervenants ont été déposées.

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Le village du Pays-d'Enhaut Rossinière (VD) se transforme pour la troisième fois en galerie à ciel ouvert. Du 7 juin au 7 septembre, l'édition 2025 des Artisanales propose une balade artistique à la rencontre des oeuvres d'une centaine d'artistes et artisans disposés dans chaque coin de rue, façade et jardin du village.

Après le textile et le recyclage, le thème de cette 3e édition de la manifestation culturelle est le mouvement, indiquent ses organisateurs. Sculptures, cinétiques, tissages fluides, mobiles suspendus et installations interactives: les oeuvres jouent avec l'espace, le vent, la lumière et le passage du public.

Le patrimoine bâti de Rossinière est aussi mis en valeur puisque le parcours prend également place à l'intérieur de granges et de bâtiments historiques du village. Les Artisanales sont gratuites et ouvertes à tous, amateurs d'art, promeneurs curieux, petits et grands. Un guide détaillé est disponible au "point info" de la commune.

Ces trois mois d'exposition en plein air sont organisés par l'association Rossinière Animation et Pays-d'Enhaut Région, Economie et Tourisme. L'événement est parallèlement soutenu par les habitants et les autorités communales.

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Quatre jours après la rupture du glacier du Birch qui a recouvert Blatten (VS) sous les gravats, la montagne reste en mouvement. Les éboulements au Petit Nesthorn se poursuivent, selon Matthias Ebener, chef de l'information de l'état-major régional de conduite.

Mais tout ce qui descend s'arrête là où se trouvait le glacier auparavant, a ajouté M. Ebener dimanche matin. Une intervention de spécialistes avec des machines sur le cône de déjection n'est toujours pas possible.

Les géologues n'ont pas encore levé l'alerte. La question de savoir quand les experts pourront se rendre dans la zone reste ouverte.

Entre-temps, le niveau du lac retenu derrière le cône de déjection a très légèrement baissé, précise M. Ebener à Keystone-ATS. Samedi après-midi, il avait légèrement augmenté, mais à un niveau stable.

Le niveau du barrage de Ferden est, lui, légèrement remonté dans la nuit de samedi à dimanche, mais se situe toujours en dessous du niveau mesuré avant l'ouverture du système de vannes de fond, précisent les autorités valaisannes dimanche dans un communiqué. Il peut donc continuer à jouer son rôle de rétention d'une éventuelle lave torrentielle.

La rivière de la vallée, la Lonza, reste haute, mais elle est moins sale que ces derniers jours. Depuis vendredi, elle est parvenue à se frayer un chemin sur toute la longueur de l'énorme tas de gravats au fond de la vallée.

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Un nid de martinet sur trois est contaminé par des déchets plastiques, alors même que ces oiseaux ne touchent presque jamais le sol. Il s'agit de la première étude ayant examiné une interaction directe entre le plastique en suspension dans l'air et une espèce animale.

"Les martinets alpins peuvent rester en l'air pendant huit mois sans interruption, les martinets noirs pendant dix mois", a indiqué Livio Rey, de la Station ornithologique suisse, à l'agence de presse Keystone-ATS. Pour construire leurs nids, ils collectent des matériaux dans l'air et les collent avec leur salive.

La pollution plastique dans les mers est certes un problème connu, mais le fait que des animaux vivant presque exclusivement dans l'air puissent également être touchés n'a guère été pris en compte jusqu'à présent, écrit l'équipe de recherche dirigée par des scientifiques espagnols dans la revue Science of the Total Environment.

Des nids examinés en Suisse

Pour cette étude, à laquelle a également participé la Station ornithologique de Sempach (LU), 487 nids des trois espèces européennes de martinets ont été documentés dans sept pays européens, dont la Suisse.

Des nids à Fribourg, Laufen et Zwingen dans le canton de Bâle-Campagne, à Meltingen et Zullwil dans le canton de Soleure, ainsi qu'à Lenzburg et Seengen dans le canton d'Argovie ont été examinés.

Résultats: 36,5% des nids contenaient des déchets plastiques, et même 85% des nids de martinets pâles. Les scientifiques supposent que cela est dû au fait que les martinets pâles étudiés se trouvaient plutôt dans des régions urbaines. Les nids situés à proximité de lieux très fréquentés étaient généralement plus susceptibles de contenir des déchets plastiques.

Effets du plastique

L'étude ne s'est pas penchée sur les conséquences de cette pollution pour les martinets, mais elle a permis d'observer quatre oiseaux qui s'étaient emmêlés dans des morceaux de plastique. Selon les auteurs, cela représente un risque sérieux. En outre, les produits chimiques contenus dans le plastique pourraient être nocifs pour les oiseaux.

Il est également possible que l'utilisation de plastique présente des avantages pour les oiseaux, par exemple une meilleure isolation thermique des nids. Mais selon les scientifiques, cela doit d'abord être étudié.

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