Suisse
L'empreinte CO2 des soins autant mortelle que les erreurs médicales
Le système de santé suisse génère trop d'émissions carbone, selon Nicolas Senn, médecin-chef du département de médecine de famille d'Unisanté à Lausanne. "L'impact environnemental des services de santé tue autant que les erreurs médicales", dit-il dans la presse.
"Le système de santé suisse émet trop de CO2, soit une tonne par habitant et par an, déclare le médecin vendredi dans Le Temps. Cela représente entre 6 et 8% de l'entier des émissions de CO2 du pays".
Le système de santé consomme donc l'ensemble du budget carbone que le pays pourrait se permettre s'il veut respecter l'Accord de Paris sur le climat. Les émissions totales actuelles de la Suisse - par habitant et par an - sont de 12 à 15 tonnes.
Une telle consommation de CO2 en devient dangereuse pour la santé de la population. "L'impact environnemental des services de santé tue autant que les erreurs médicales", souligne M. Senn.
IRM et médicaments énergivores
Avec 75 à 80% d'émissions, les hôpitaux sont les plus gros émetteurs de CO2, explique-t-il. Viennent ensuite les médicaments, qui représentent près d'un tiers des émissions. Un traitement contre le diabète comprenant l'administration d'une ou de deux pilules par jour pendant une année représente par exemple 10 à 12 kg de CO2.
Mais ce sont les IRM qui sont les plus énergivores. Ils pèsent 25 kg de CO2 à l'unité. "Si vous faites deux IRM par année et que vous prenez cinq médicaments, c'est la seule dépense énergétique que vous pourriez vous permettre pour votre santé pour respecter l'Accord de Paris", illustre M. Senn, qui juge que trop d'IRM sont effectués en Suisse.
Réduction de 60 à 70% possible
Ce constat alarmant doit permettre de fixer des objectifs à la hauteur des enjeux, selon Nicolas Senn. Sans quoi seules des micro-mesures, comme supprimer les gobelets en plastique, risquent d'être prises.
Le médecin estime que les émissions du système de santé pourraient déjà être réduites de 60 à 70%, grâce notamment à l'amélioration de l'efficience énergétique des bâtiments. Il faudrait aussi utiliser des sources d'électricité renouvelables et réduire la mobilité motorisée du personnel et des patients qui vont à l'hôpital.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les prolasteiniens mettent fin à
Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis a pris fin.
La poursuite du dialogue a pu aboutir à un accord, écrit l'UNIL mercredi dans un communiquée. En réponse aux revendications du collectif, la direction s'engage à créer une cellule d’experts. Elle évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques en contexte de conflit armé sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Début d'année positif pour la Poste malgré un environnement volatil
La Poste a réalisé un bon premier trimestre. Le bénéfice consolidé a presque doublé pour atteindre 84 millions de francs. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’inscrit à 87 millions, soit 17 millions de plus par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Après les replis des deux dernières années, la Poste se réjouit de l'amélioration de son résultat trimestriel. En début d'année, les problèmes connus ont toutefois persisté. Le volume de lettres a baissé de 5,6%, celui des colis de 6,2% et les versements au guichet ont diminué de 13%, détaille mercredi le géant jaune dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 151 millions pour atteindre 1,92 milliard de francs.
Malgré les résultats financiers globalement positifs, les conditions cadres restent difficiles pour la Poste. En raison de la situation incertaine du secteur logistique et du secteur financier, l'entreprise ne peut pas formuler de prévision pour l'ensemble de l'exercice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Fenaco voit ses recettes diminuer en 2023
La coopérative de distribution agricole Fenaco a vu ses revenus diminuer en 2023. Le groupe bernois, qui détient notamment et les détaillants Volg et Landi, met en avant une situation du marché difficile, avec une demande en baisse, alliée à des coûts en forte hausse.
L'an dernier, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 7,54 milliards de francs, contre 8,06 milliards en 2022. Outre les coûts, elle a dû faire face "à la volatilité des marchés des matières premières, à un printemps pluvieux pour les magasins Landi, ainsi qu'à des récoltes en deçà de la moyenne", explique-t-elle.
Fenaco parle d'"un retour à la normale" et souligne que ce chiffre reste néanmoins le deuxième plus haut jamais atteint depuis sa création il y a 30 ans. Alors que les prix ont entraîné une baisse des recettes dans les domaines d'activité Agro et Energie, les secteurs Industrie alimentaire et Commerce de détail ont connu "une évolution réjouissante", constate la coopérative.
Le secteur Solutions pour les bâtiments, qui englobe notamment les réseaux valorisant l'énergie photovoltaïque, a pour sa part progressé de plus de 30%.
Le résultat d'exploitation (Ebit) a lui aussi souffert pour des raisons liées aux coûts, s'élevant à 107 millions de francs, contre 138,4 millions l'année précédente.
En raison d'une situation globalement stable, le taux de fonds propre a pour sa part progressé de façon significative pour atteindre 63,1% (59,5% en 2022), dépassant ainsi pour la première fois la barre de 60% visée.
En 2023, année de ses 30 ans, Fenaco a pu redistribuer 37,1 millions de francs (contre 35,9 millions en 2022) aux Landi et à leurs membres, les agriculteurs suisses. Ce montant, qui correspond à environ un tiers du résultat d'exploitation, constitue un record historique, met en avant la coopérative.
Pour l'exercice en cours, elle table sur des revenus au niveau de ceux de l'an dernier, notant que s'agissant des coûts, "il se peut que la situation reste tendue". L'Ebit et le résultat d'entreprise pourraient s'améliorer légèrement par rapport à 2023, selon elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Le "stalking" doit être inscrit dans le code pénal
Le "stalking" ou harcèlement obsessionnel doit figurer dans le code pénal. Le Conseil fédéral soutient mercredi un projet du Parlement en ce sens. Mais il met en garde contre des attentes trop élevées.
Le harcèlement obsessionnel est un comportement par lequel une personne traque, importune ou menace une autre personne et l'entrave ainsi dans la libre détermination de sa façon de vivre. Il existe déjà des moyens civils et pénaux pour faire face à ce comportement, raison pour laquelle le Conseil fédéral s'était jusqu'ici prononcé contre l'inscription d'une norme spécifique.
Ce dernier dit désormais reconnaître le besoin, lit-on dans un communiqué. La commission des affaires juridiques du Conseil national a élaboré un projet de loi.
Le Conseil fédéral prévient toutefois qu'il ne faut pas nourrir des attentes trop élevées. Il restera difficile de déterminer à partir de quel stade une personne se trouve entravée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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