Suisse
Les adolescents doivent pouvoir conduire une voiturette
Les adolescents doivent pouvoir conduire un quadricycle léger. Le Conseil des Etats a approuvé mardi, par 28 voix contre 5, une motion d'Olivier Français (PLR/VD) souhaitant abaisser la limite d'âge à 16 ans pour les voiturettes. Le texte passe au National.
Au 1er janvier, plusieurs modifications concernant la circulation routière sont entrées en vigueur. Les aspirants conducteurs peuvent désormais obtenir un permis d'élève conducteur dès 17 ans, a pointé le motionnaire. Les motocycles de 125 cm3 peuvent être conduits dès 16 ans contre 18 ans auparavant, et les motocycles légers de 50 cm3, allant à 45 km/h maximum, dès 15 ans au lieu de 16 ans. La Suisse s'est ainsi harmonisée avec l'Union européenne (UE).
Aider les apprentis boulangers
Olivier Français propose une approche similaire pour les voiturettes. Un quadricycle léger de 50 cm3, allant jusqu'à 45 km/h, devrait pouvoir être conduit dès 16 ans, comme dans la majorité des pays de l'UE. "La France l'autorise même dès 14 ans", a-t-il noté.
Ces véhicules offrent en outre une plus grande sécurité par rapport aux deux roues, notamment quand les conditions météo sont mauvaises, a poursuivi le Vaudois. La mesure pourrait ainsi contribuer indirectement à une baisse du nombre de tués et blessés graves sur la route.
"De nombreuses régions de notre pays ne sont pas encore bien desservies par les transports publics", a abondé Werner Salzmann (UDC/BE). Abaisser la limite d'âge permettra à un apprenti boulanger d'aller au travail à trois heures du matin. "Il ne s'agit pas d'un luxe, mais d'un besoin."
Sécurité routière impactée
Pour le Conseil fédéral, les conducteurs âgés de 16 ans manquent d'expérience de la conduite. L'utilisation de voitures limitées à 45km/h a par ailleurs un impact négatif sur la sécurité routière et la fluidité du trafic. Ces véhicules n'atteignent pas la limite maximale autorisée, notamment en dehors des agglomérations, où elles constituent une entrave à la circulation et provoquent des dépassements dangereux.
Suisse
Le rhume des foins explose en Suisse à cause du réchauffement
Le rhume des foins explose en Suisse à cause du réchauffement. Alors qu'il était pratiquement inconnu il y a 100 ans, une personne sur cinq est aujourd'hui touchée, selon l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT).
Avec le changement climatique, la période du rhume des foins s'allonge, les concentrations de pollen augmentent et les plantes invasives hautement allergisantes se propagent, selon une nouvelle fiche d'information publiée mardi par la Commission suisse pour la chimie et la physique de l'atmosphère de la SCNAT et MétéoSuisse.
Environ 20% de la population suisse est actuellement touchée, contre 0,8% en 1926, lit-on dans ce document. Le phénomène est mondial. Avec le réchauffement, de nombreuses plantes libèrent leur pollen plus tôt et avec une plus grande intensité et la propagation de plantes invasives et fortement allergènes comme l'ambroisie se poursuit à un rythme soutenu.
La pollution de l'air, qui peut endommager les voies respiratoires des personnes, favorise aussi l'asthme et le rhume des foins. Les plantes stressées par l'air de mauvaise qualité semblent en outre produire du pollen qui déclenche des réactions allergiques plus fortes.
Un problème de santé publique
Comme de très nombreuses personnes en Suisse sont touchées et que les coûts annuels se chiffrent déjà entre un et quatre milliards de francs par année, le rhume des foins devrait également faire l'objet de mesures des pouvoirs publics, argumentent les auteurs.
Ils proposent une série d'options d'action appropriées: de la limitation du changement climatique et de la pollution atmosphérique aux systèmes d'alerte, en passant par la lutte contre les espèces invasives et des plantations publiques adaptées dans les communes.
Depuis peu, de nouvelles mesures du pollen entièrement automatisées sont effectuées par MétéoSuisse. Elles peuvent aider les personnes concernées à réduire leur contact avec le pollen ou à prendre des médicaments plus ciblés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: tassement des ventes de voitures électriques
Sur les 24'000 voitures neuves vendues l'an dernier dans le canton de Vaud, 59% étaient des véhicules hybrides ou électriques. Après une forte progression entre 2020 et 2022, les ventes pour ce type de modèles semblent toutefois se tasser.
Parmi les voitures neuves à propulsion alternative, les modèles hybrides associant un moteur thermique à un moteur électrique comptent pour deux tiers des ventes, contre un tiers pour les voitures purement électriques. Un modèle hybride vendu sur cinq peut être rechargé via la prise de courant, précise mardi Statistique Vaud.
La part de marché des voitures électriques et hybrides rechargeables a stagné à 27% du total des ventes de voitures neuves l'an dernier. Un véritable tassement après des hausses de 9 et 4 points de pourcentage en 2021 et 2022.
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce ralentissement, comme la hausse des prix de l'électricité et, donc, la réduction de l'écart de coût d'utilisation entre les voitures électriques et thermiques traditionnelles.
L'absence de bornes de recharge à domicile et le fait que les locataires ne puissent pas installer eux-mêmes des bornes privées constituent également des freins, poursuit le communiqué.
Vaud sur le podium
Selon Statistique Vaud, la tendance est comparable au niveau national. Et de prévenir que l'objectif de la feuille de route sur la mobilité électrique, qui vise à augmenter cette part à 50% d'ici à la fin 2025, "pourrait être plus difficile à atteindre".
Les statistiques montrent aussi que la part de voitures purement électriques atteint 3,6% dans le canton en 2023, soit davantage qu'en moyenne nationale (3,3 %). Vaud occupe le 3e rang derrière Zoug (6,8%) et Zurich (4,1%). Sur le plan régional, la part des voitures électriques est la plus élevée dans les communes du district de Nyon.
512 voitures pour 1000 personnes
Parmi les autres évolutions, Statistique Vaud indique que le nombre de voitures pour 1000 personnes a diminué dans le canton, et ce plus fortement que dans le reste du pays.
En terre vaudoise, on compte 512 voitures pour 1000 personnes en 2023 (540 en moyenne suisse). Vaud occupe le quatrième rang des cantons les moins motorisés, derrière Bâle-Ville (324), Genève (418) et Zurich (482).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le nombre d'exploitations agricoles recule en Suisse, la part du bio augmente
La Suisse comptait 47'719 exploitations agricoles en 2023, soit 1,3% de moins qu'un an plus tôt. Celles-ci sont toujours plus nombreuses à pratiquer la production bio: leur part s'élève désormais à 16,5% et elles couvrent un cinquième de la surface agricole utile.
En 2023, 7896 exploitations agricoles cultivaient leurs terres selon les directives de l'agriculture biologique, soit 77 de plus que l'année précédente (+1%), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) mardi. Un ralentissement est toutefois à noter par rapport aux années 2019 à 2022, précise-t-il.
Les paysans bio disposent d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%). Cela correspond à près d'un cinquième (18,2%) de la surface agricole utile de la Suisse. Les exploitations biologiques sont légèrement plus grandes que la moyenne (24,1 hectares, contre 21,8 hectares).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Près de 20% de terres sans herbicides en 2023
En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.
Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.
Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.
La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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