Rejoignez-nous

Coronavirus

Les autotests intègrent l'arsenal de lutte contre le Covid-19

Publié

,

le

Les autotests sont disponibles depuis ce matin dans les pharmacies du pays. (©LFM/DAN RIBEIRO)

Les premiers autotests détectant le coronavirus ont commencé à être distribués aujourd’hui dans les pharmacies du pays. Point de situation et démonstration en vidéo de l'utilisation d'un autotest avec le pharmacien lausannois et président de la Société vaudoise de pharmacie Christophe Berger.

Ils étaient annoncés depuis quelques semaines et ils sont désormais disponibles. Les autotests sont distribués depuis ce matin dans les pharmacies du pays. Chaque personne en Suisse a droit à un maximum de cinq tests gratuits par mois sur présentation de sa carte d'assuré. Ils permettent d’offrir un instantané de sa situation face au coronavirus et ne dispensent pas de respecter les règles d'hygiène, de comportement et les concepts de protection existants. Et surtout, ils ne sont à utiliser que dans certains cas bien précis. Christophe Berger, pharmacien aux officines de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie:

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Les tests rapides et autotests sont techniquement similaires, à une différence de taille. Christophe Berger:

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Avec une lecture similaire à celle d’un test de grossesse, le résultat est disponible au bout de 15 à 20 minutes. S’il est positif, les personnes sont invitées à le faire confirmer par un test PCR et à rester chez elles en attendant.

Les autotests sont destinés aux personnes ne présentant pas de symptômes du coronavirus qui souhaitent s’assurer qu’elles ne sont pas actuellement contagieuses. Par exemple, en vue d’une rencontre avec des personnes. Ils viennent compléter l’arsenal des tests de dépistage réalisés dans les centres ou les pharmacies. Car les tests antigéniques rapides restent plus fiables que les autotests à faire chez soi. La fiabilité qui dépend aussi de la rigueur avec laquelle on réalise son autotest.

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Quant à leur distribution, elle est gratuite, mais limitée.

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Le coût d’un test supplémentaire est de 12 francs.

Les pharmaciens à pied d’œuvre

Si les autotests ont pu être à disposition du public à la date convenue du 7 avril, c’est grâce à un gros travail de logistique de la part des pharmaciens durant le week-end pascal. Christophe Berger, pharmacien aux officines de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne, est aussi le président de la Société vaudoise de Pharmacie:

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Christophe Berger a également dû imprimer en urgence des notices d'emballage, faute d'en avoir reçu en suffisance de la part du fabricant Roche.

Ce matin, à l’ouverture des pharmacies, pas de ruée sur les tests. Pour autant, l’attente de la population s’est fait ressentir. Selon Christophe Berger, les stocks devraient permettre de faire face :

Christophe BergerPharmacien aux pharmacies de Metro-Ouchy et Metro-Flon à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie

Et le pharmacien de rappeler que les tests auprès des centres ou des professionnels de la santé restent impératifs en cas de symptômes. Objectif affiché du Conseil fédéral : que 40% de la population se soumette à un test hebdomadaire.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Près de 2% des nouvelles demandes à l'AI concernent le Covid long

Publié

le

Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long (archives). (© KEYSTONE/Ti-Press/ALESSANDRO CRINARI)

Un peu moins de 2% des nouvelles demandes adressées à l'AI entre 2021 et 2023 concernent des personnes souffrant de Covid long. Une rente est plus souvent accordée à ces personnes qu'aux assurés non atteints par cette maladie.

Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long, selon une étude de l'Office fédéral des assurances sociales publiée jeudi. Les personnes présentent souvent des symptômes graves et environ neuf sur dix d'entre elles se retrouvent en incapacité de travail totale. Deux tiers des personnes atteintes du Covid long sont des femmes.

A la fin de l'année 2023, 12% des personnes atteintes de Covid long qui avaient déposé leur demande en 2021 ou 2022 percevaient une rente AI. La proportion de rentes octroyées dans ce genre de cas continuera probablement d'augmenter.

Dans près de 60% des cas, la capacité de travail s'améliore dans les deux premières années qui suivent l'annonce à l'AI. L'incapacité de travail reste de 100% pour de nombreuses personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

Publié

le

Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

Publié

le

Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Vous commencez à lâcher vos comportements restrictifs… Cette liberté, toute neuve, vous porte vers une découverte de l’être vrai qui vit en vous…

Les Sujets à la Une

X