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Les CFF suspendus d'un programme de recherche de l'UE

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Les CFF veulent participer au nouveau programme de recherche de l'UE sur le transport ferroviaire en versant une contribution plus élevée de plusieurs millions. (Image d'archives - ©KEYSTONE/WALTER BIERI)

L'enlisement des négociations sur l'accord-cadre entre Berne et Bruxelles a des répercussions pour les CFF. L'UE a mis en attente la participation de la Suisse au programme de recherche "partenariat européen pour la transformation du système ferroviaire européen".

L'Union européenne (UE) justifie cette mesure par l'absence de participation de la Suisse au nouveau programme de recherche Horizon Europe (2021-2027), indique mardi la Neue Zürcher Zeitung (NZZ). L'innovation pour le secteur ferroviaire fait en effet partie du programme européen de recherche.

La Commission européenne a bloqué la participation de la Suisse en raison de l'absence de progrès sur l'accord institutionnel. Elle ne veut en outre pas entamer de discussions sur la coopération en matière de recherche tant que la Suisse n'aura pas libéré sa deuxième contribution à la cohésion européenne.

Rien de surprenant

Pour le porte-parole de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ce refus ne doit pas être une surprise. Il est connu que l'issue des négociations sur l'accord en matière de recherche dépend de la ratification de l'accord cadre, a déclaré Eric Mammer. En outre, Bruxelles attend depuis 2013 une nouvelle contribution de cohésion.

Les CFF participaient jusqu'ici au programme européen d'innovation "Shift2Rail". Ils étaient intéressés à prendre part au "partenariat européen pour la transformation du système ferroviaire européen" - qui lui a succédé - pour "permettre au secteur ferroviaire de continuer à se développer dans un contexte européen", ont indiqué les CFF à Keystone-ATS.

L'ancienne régie fédérale est toutefois convaincue qu'elle pourra trouver une bonne solution pour l'avenir. Selon elle, "différentes formes de participation des CFF au programme sont possible". Les CFF examinent le développement du programme et les possibilités d'une participation et en discutent avec la Confédération.

Selon la NZZ, les CFF veulent participer au programme européen en versant une contribution plus élevée de plusieurs millions. Le montant n'a pas encore été défini, précise toutefois l'entreprise.

Une nouvelle victime

Bruxelles avait expliqué au début de l'année que le nouveau programme vise à renforcer "le leadership technologique de l'Europe dans le secteur ferroviaire" par une plus grande compétitivité. Ce partenariat vise à accélérer le développement et le déploiement de technologies innovantes, notamment numériques et d'automatisation. Il doit aussi rendre le rail plus écologique.

Le blocage des négociations entre Berne et Bruxelles font ainsi une nouvelle victime, après la Bourse suisse, dont la Commission européenne a refusé de prolonger l'équivalence en raison de l'absence de progrès sur l'accord-cadre. En outre, l'accord relatif à la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité doit être actualisé d'ici à la fin mai afin de ne pas pénaliser la branche médicale suisse.

Discussion au niveau ministériel

L'avenir des relations entre la Suisse et l'UE reste incertain. La rencontre du 23 avril entre le président de la Confédération Guy Parmelin et Ursula von der Leyen n'a pas permis d'avancée. Bien au contraire, Bruxelles s'est agacée des exigences de la Confédération.

Le 11 mai, ce sera au tour des ministres des affaires européennes de l'UE de se pencher sur le dossier helvétique, dont l'accord-cadre, selon leur agenda provisoire. Du côté suisse, le Conseil fédéral va devoir informer ce qu'il entend faire.

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Meta s'inviterait chez EssilorLuxottica et dope le cours

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Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/GODOFREDO A. VÁSQUEZ)

L'action EssilorLuxottica grimpait de plus de 5% mercredi à la Bourse de Paris après une information de presse rapportant une prise de participation d'environ 3% du géant technologique américain Meta dans le numéro un mondial de l'optique, propriétaire de Ray-Ban.

Le titre EssilorLuxottica s'envolait de 5,22% à 250,9 euros peu après l'ouverture vers 09H09, signant la plus forte hausse de début de séance de l'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40.

Selon Bloomberg citant des sources proches du dossier sous couvert d'anonymat, la maison mère de Facebook, Meta, a acquis un peu moins de 3% du capital d'EssilorLuxottica, "une part évaluée à environ 3 milliards d'euros (3,5 milliards de dollars) au cours actuel".

Le projet d'une entrée de Meta au capital circulait déjà depuis 2024, mais n'a pas été officialisé jusqu'ici.

Interrogé par l'AFP, EssilorLuxottica n'a pas souhaité faire de commentaire.

Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle.

"Bien que ce ne soit pas une surprise, cette initiative renforce leur partenariat pionnier dans les lunettes intelligentes propulsées par l'IA, de plus en plus perçues comme la prochaine grande tendance dans les objets connectés destinés au grand public", écrivent les analystes de Jefferies dans une note.

Étant donné les ambitions de Meta dans le domaine des +wearables+ (objets connectés portés sur soi, NDLR) et la nature non exclusive de son partenariat avec EssilorLuxottica, une évolution future de leur relation reste possible, ce qui pourrait soutenir la valorisation d'EssilorLuxottica", ajoutent-ils.

Dans le cadre de leur collaboration qui a débuté en 2019, elles ont lancé en 2023 une collection de lunettes connectées Ray-Ban Meta, équipées d'une intelligence artificielle. Les porteurs de ces lunettes peuvent passer des appels téléphoniques, faire des photos/vidéos et les partager, écouter de la musique et diffuser du contenu en direct.

En juin, les deux groupes avaient annoncé le lancement d'une nouvelle collection de lunettes intelligentes sous la marque Oakley Meta destinés aux sportifs.

Le président et directeur général d'EssilorLuxottica, Francesco Milleri, avait déclaré l'an dernier que Meta souhaitait prendre une participation dans son entreprise, mais que ce projet ne s'était pas encore concrétisé.

Le groupe, né de la fusion d'Essilor et de Luxottica réunissant sous un même toit verres et montures, est en pleine diversification dans les lunettes connectées, les solutions auditives et le diagnostic ophtalmique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les négociations relancées à l'OMS après l'accord sur les pandémies

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus estime possible que les discussions sur une annexe à l'accord contre les pandémies aboutissent d'ici mai prochain à Genève (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont repris des négociations après l'accord historique contre les pandémies validé en mai. Mercredi à Genève, ils ont démarré les travaux pour aboutir à une annexe sur le partage des agents pathogènes.

L'accord entrera en vigueur un mois après la 60e ratification. Or la signature puis la validation par les membres ne pourront démarrer qu'après le moment où les discussions sur l'annexe auront abouti. Les Etats se sont donné jusqu'en mai 2026, mais certains s'attendent à un délai plus important.

"Nous avons davantage à faire" après l'accord de mai, a dit le Britannique Mathew Harpur, élu mercredi co-président du Groupe de travail intergouvernemental chargé des négociations. La discussion va porter sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).

En échange des indications sur des virus responsables de pandémies, les pays doivent recevoir équitablement des doses de vaccins ou d'autres contremesures au moment où ceux-ci seront prêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Russie a lancé une vaste attaque de drones et missiles

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Sur cette photo tirée d'une vidéo publiée par le ministère russe de la Défense, des soldats russes tirent à partir d'un obusier D-30 en direction de positions ukrainiennes dans un lieu non divulgué en Ukraine. (© KEYSTONE/AP)

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.

Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé en début de semaine envoyer "plus d'armes" à Kiev pour se défendre face aux bombardements russes.

Dans le détail, l'armée russe a tiré 728 drones et 13 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne qui a affirmé avoir intercepté 711 drones et détruit sept missiles.

Cette source militaire a fait état de "quatre endroits" touchés, mais sans préciser les dégâts exacts causés par ces attaques russes à ce stade.

"La cible principale de l'attaque était la région de Volhynie, la ville de Loutsk !", a-t-elle simplement indiqué.

Huit personnes ont été blessées dans les régions de Kiev, Soumy (nord-est), Zaporijjia (sud) et à Kherson (sud), selon les autorités locales.

"Attaque révélatrice"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "une attaque révélatrice" du refus de la Russie de s'accorder sur un cessez-le-feu, au moment où son armée progresse sur le front oriental.

Il a une nouvelle fois appelé à "des sanctions sévères" contre Moscou et son économie, notamment le secteur pétrolier, "qui alimente la machine de guerre de Moscou depuis plus de trois ans".

"Tous ceux qui veulent la paix doivent agir", a-t-il martelé.

"Il est très révélateur que la Russie ait mené cette attaque au moment même où les États-Unis ont annoncé publiquement qu'ils allaient nous fournir des armes", a de son côté relevé Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

Statu quo diplomatique

Le Kremlin a montré mardi son mécontentement suite à l'annonce venue de Washington, assurant que cela favorisait "la poursuite des hostilités". Le ministère de la Défense russe a dit avoir abattu 86 drones ukrainiens dans la nuit.

L'Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense antiaérienne pour limiter les frappes russes contre ses villes et villages.

Car malgré la pression exercée par Donald Trump, qui s'est rapproché depuis février de son homologue russe Vladimir Poutine, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et demeurent très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.

Aucun troisième cycle de discussions entre Russes et Ukrainiens n'a pour le moment été annoncé, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.

Face à ce statu quo diplomatique, les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de "gagner du temps", au moment où l'armée russe, supérieure en nombre et en armements, grignote toujours du terrain dans l'Est ukrainien. Elle a même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Vladimir Poutine sait, lui, que le temps joue à ce stade en faveur de son armée qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien. Il a aussi récemment nié à nouveau la souveraineté de l'Ukraine, assurant considérer "les peuples russe et ukrainien comme un seul peuple".

"Dans ce sens, toute l'Ukraine nous appartient", a-t-il lancé le 20 juin.

Ces propos -- illustration du fossé entre les deux camps -- ont provoqué la colère de Kiev, qui les a qualifiés de "cyniques" et y a vu la preuve "d'un mépris total" pour les efforts de paix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lidl condamné en France à verser 43 millions d'euros à Intermarché

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La société ITM (chargée de la politique commerciale du Groupement des Mousquetaires qui comprend Intermarché et Netto) a assigné Lidl en justice en 2019 en raison de ces publicités diffusées à compter de 2017, avait été déboutée en première instance le 30 mai 2022, avant de faire appel. (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

La chaîne de supermarché Lidl a été condamnée par la cour d'appel de Paris à verser 43 millions d'euros d'indemnisation à Intermarché pour pratiques commerciales trompeuses, d'après un arrêt consulté mercredi par l'AFP.

Le distributeur allemand est déclaré "responsable de pratiques commerciales trompeuses" en raison de la diffusion, pendant plusieurs années, de spots publicitaires à la télévision présentant des promotions pour des produits "sans assurer leur disponibilité pendant une durée de 15 semaines dans l'ensemble de ses magasins", indique la décision datée du 4 juillet.

Cela revient à "des agissements de concurrence déloyale" envers son concurrent Intermarché "ouvrant droit à réparation".

Contacté par l'AFP, Intermarché n'a pas souhaité faire de commentaire.

La société ITM (chargée de la politique commerciale du Groupement des Mousquetaires qui comprend Intermarché et Netto) a assigné Lidl en justice en 2019 en raison de ces publicités diffusées à compter de 2017, avait été déboutée en première instance le 30 mai 2022, avant de faire appel.

Les spots publicitaires décriés - 374 entre 2017 et 2023 - "font la promotion de produits présentés à un prix attractif, à travers une utilisation du produit en situation et d'un affichage en gros du prix", décrit la cour.

Si "une mention +Supermarchés concernés sur LIDL.FR+ apparaît à la fin de chaque spot télévisé" à l'écrit puis dès 2021 en "voix off", "la Cour constate que cette mention ne figure pas dans les publicités de façon très apparente, dans la mesure où elle n'apparaît sur l'écran que l'espace de quelques secondes, en petits caractères, et tout en bas, à droite de l'écran".

"Force est ainsi d'admettre qu'elle est susceptible de passer inaperçue aux yeux du consommateur ou à tout le moins d'être mal comprise", est-il expliqué.

De plus, "en diffusant ces publicités, la société Lidl avait également conscience qu'elle ne garantissait pas la disponibilité des produits, pour une durée suffisante, dans l'ensemble des magasins, ce qui suffit à caractériser l'élément intentionnel des infractions".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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