Suisse
Les demandes d'asile retrouvent le niveau d'avant la pandémie
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Avec l'assouplissement des restrictions de voyage l'an dernier, les migrations liées à l'asile sont reparties à la hausse. En 2021, 14'928 personnes ont demandé l'asile en Suisse, soit 35,2% de plus qu'en 2020.
Le nombre de demandes d'asile a ainsi retrouvé le niveau d'avant la pandémie, observe mardi le Secrétariat d'État aux migrations (SEM). L'année 2019 enregistrait 14'269 demandes. La hausse actuelle s'explique surtout par le fait que les restrictions en matière de voyage imposées pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont été moins drastiques qu'en 2020.
Pour 2022, le SEM table sur 16'500 nouvelles demandes d'asile (± 1500), au vu des nombreux foyers de crises et de conflits au Proche et Moyen-Orient et sur le continent africain. Mais si la pandémie dicte de nouvelles restrictions à la mobilité dans certains Etats, elle pourrait avoir un effet sur le volume et l'étalement des demandes, selon le SEM.
L'Afghanistan principal pays d'origine
L'Afghanistan a été le principal pays de provenance des requérants en 2021, avec 3079 demandes (y compris des naissances, des demandes multiples ou de regroupement familial). Suivent la Turquie, l'Érythrée, la Syrie et l'Algérie.
Le SEM a traité 15'464 demandes d’asile en première instance: 5369 personnes ont obtenu l’asile. Le taux de reconnaissance de la qualité de réfugié (octroi de l’asile) s'établit à 37%, contre 33,3% en 2020. Le taux de protection (octroi de l’asile ou admission provisoire après une décision d’asile de première instance) atteint lui 60,7%, après 61,8% un an plus tôt.
En ce qui concerne le programme de réinstallation de réfugiés en situation précaire dans leur pays de premier accueil, 1380 personnes ont été accueillies dans ce cadre en 2020/2021 (dont 1050 en 2021). Elles devraient être jusqu'à 1600 en 2022-2023.
Départs aussi à la hausse
Les départs ont aussi repris l'an dernier: dans l'ensemble, ils ont augmenté de 14,3% par rapport à 2020. Ainsi, 973 personnes sont parties volontairement (1051 personnes en 2020); 1655 personnes ont été renvoyées soit dans leur État d'origine ou un État tiers (1518 en 2020) et 1127 dans un État Dublin (715 en 2020).
En 2021, la Suisse a demandé à d’autres États Dublin de prendre en charge 4936 requérants (contre 4057 demandes en 2020). Elle a reçu 3381 demandes de prise en charge émanant d’autres États Dublin (3759 demandes en 2020) et 745 personnes ont été transférées en Suisse (877 en 2020).
La situation en matière de départs n'est cependant pas encore revenue à la normale, selon le SEM. Mais l'identification et l'obtention de documents s'est améliorée, la majorité des consulats et ambassades ayant maintenant repris leurs activités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Sondages: les deux initiatives seraient rejetées le 30 novembre
Un double non se profile pour les votations fédérales du 30 novembre. Selon les derniers sondages de la SSR et de Tamedia publiés mercredi, aussi bien l’initiative pour le service citoyen que celle pour l'impôt sur les successions seraient rejetées.
Ainsi, 64% des personnes sondées par la SSR voteraient contre le texte "Pour une Suisse engagée (initiative service citoyen)" et 32% diraient oui.
Les arguments en faveur de l'initiative perdent du terrain tandis que dans le camp adverse l’argument des coûts acquiert de plus en plus de poids.
Quant à l'initiative des Jeunes socialistes pour la taxation des successions, elle serait encore plus nettement rejetée, avec 68% de non et 30% de oui.
En Suisse romande, le "non" est lui aussi puissant (56%), mais moins marqué que dans les autres régions linguistiques (71% de refus en Suisse alémanique et 73% au Tessin).
Le sondage de Tamedia corrobore le double refus: il prédit 70% de non à l'initiative sur le service citoyen et 75% de non à celle sur la taxation des successions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 4, 15, 21 et 48 et les étoiles 6 et 12.
Lors du prochain tirage vendredi, 139 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier
Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.
Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.
Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum
Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.
Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.
Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).
Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.
"Détricotage de la loi"
En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.
En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.
Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.
L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.
"Obstruction climatique"
"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.
L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.
Plus d'air pour les communes
Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.
Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.
Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.
Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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