Suisse
Les entreprises devront agir
Au lendemain du refus de justesse de l'initiative "pour des entreprises responsables", la presse suisse souligne que la thématique n'en est pas pour autant reléguée aux oubliettes. Les entreprises sont priées de tenir les promesses faites pendant la campagne.
Le système économique et financier dominant a gagné grâce aux subtilités du système politique mais il a gagné "du temps, guère plus", estime Arcinfo. "Ce dimanche, la responsabilité des entreprises s'est installée durablement dans le paysage politique. L'ignorer serait irresponsable", ajoute le journal.
Si les multinationales les moins regardantes en matière de droits humains ont échappé ce dimanche "aux foudres judiciaires", elles n'éviteront plus "des dégâts d'images irréversibles, si elles ne comprennent pas que le monde a changé", abonde La Tribune de Genève.
Pour Le Matin, les initiants ont même remporté "une victoire symbolique" et brisé un tabou en s'arrogeant un droit de regard sur la morale des affaires privées des multinationales.
Campagne particulièrement tendue
A l'instar de plusieurs journaux, Le Journal du Jura souligne que c'est "l'engagement massif, financier en particulier, des milieux économiques et de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter qui ont fait pencher la balance dans la dernière ligne droite". En cette période de crise, la menace sur les PME brandie par les opposants "a tapé dans le mille".
L'establishment politique et économique doit "une fière chandelle" à Karin Keller-Sutter qui a apposé sa marque au débat public en "exploitant de vieux filons" que sont le libéralisme, la peur du lendemain et un certain conformisme, ajoute La Liberté.
Plusieurs journaux relèvent en outre le caractère extraordinaire et particulièrement tendu de la campagne. Le Temps rappelle qu'elle a été marquée par "des attaques de part et d'autre, l'immixion d'un ministre burkinabé convié par la vert'libérale Isabelle Chevalley, un tout-ménage 'trompe-l'oeil' des initiants et des annonces pleine page de multinationales ou de banques".
Le Courrier mentionne pour sa part la "brutalité nouvelle" de la campagne et la plainte déposée par Glencore ainsi que les mesures provisionnelles demandées pour bloquer les arguments des initiants.
"Cette campagne a donc fini par déraper au-delà de tous les clichés. Y compris dans certains milieux de la société civile", conclut 24 Heures. Et de parler d'une campagne "plus américaine que celle de Biden contre Trump, avec des swing states et des grands électeurs - notamment ceux des petits cantons - qui font basculer dans le camp du non le vote populaire majoritairement pour".
"De la parole aux actes"
Les discussions menées durant la campagne ont débouché sur de nombreuses promesses, notamment de la part des multinationales, rappelle Le Temps. Il s'agit désormais de passer "de la parole aux actes". Et le journal d'en appeler à la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, pour qu'elle incite les entreprises " à ne pas se contenter d'un rapport annuel prétexte". "Les Suisses veulent constater des actes forts, pas lire de jolis rapports", renchérit Le Quotidien Jurassien.
Le Courrier relève que la pression ne viendra pas seulement du peuple suisse mais aussi de la communauté internationale, qui se donne des lois en la matière. Un projet est en cours de de préparation au sein de l'UE, rappelle le journal. Et de conclure: "La Suisse ne pourra pas impunément abriter des multinationales-voyoues sans en payer les conséquences".
Réflexe très suisse
Même son de cloche outre-Sarine dans le Tages-Anzeiger qui note que la tendance internationale ne disparaîtra pas, même si les Suisses ont décidé de ne pas la suivre. Et de relever que c'est un réflexe très suisse d'attendre de voir ce que les autres font avant d'entraver l'économie.
La NZZ considère le pourcentage élevé de "oui" comme un succès pour les initiants et le résultat du vote montre que les sujets tels que la durabilité, la protection de l'environnement et du climat prendront plus d'importance dans le débat à l'avenir. Le journal zurichois note encore que, bien que les milieux économiques et bourgeois aient eu les meilleures réponses aux questions de durabilité et de responsablité, ils se sont montrés sur la défensive.
Pour le Blick, l'économie suisse ne doit pas devenir arrogante après cette victoire étroite. Les Suisses ont un sens aigu des qualités et des défauts des initiatives. Ils ne se laissent pas embobiner par des titres qui sonnent bien mais font attention aux détails. Beaucoup d'entre eux ont compris que l'initiative n'aurait pas profité aux millions de personnes qui sont employées par des entreprises suisses dans le monde entier, estime le Blick.
Suisse
Budget: chambres fédérales toujours divisées sur la coopération
Les Chambres fédérales sont toujours divisées sur la coopération internationale dans le budget 2025. Le Conseil des Etats a approuvé jeudi une coupe de 71 millions de francs. Le National veut couper près de 100 millions de plus.
Le Conseil des Etats avait initialement élaboré un concept de compensation de la hausse des dépenses de l'armée qui prévoyait une coupe de 30 millions de francs dans la coopération internationale. Avec cette coupe de 71 millions, il fait un pas vers le Conseil national, en espérant que celui-ci en fera aussi un. Plusieurs orateurs ont rappelé qu'à la fin, s'il n'y a pas d'accord, c'est la version la moins chère qui s'impose.
La gauche et quelques centristes auraient voulu s'en tenir au compromis de départ. La coopération internationale n'est pas la variable d'ajustement du budget, a dénoncé Baptsite Hurni (PS/NE). Et de rappeler que couper, c'est arrêter du jour au lendemain des projets, ce qui affectera négativement la réputation de la Suisse, en vain.
L'UDC et certains PLR auraient au contraire voulu une coupe plus importante (-100 millions). La différence avec le Conseil national est grande. Ce dernier a fait un pas, nous devons aussi en faire un, a plaidé Esther Friedli (UDC/SG). Et de rappeler que l'aide humanitaire n'est pas concernée par la coupe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Neuf accidents mortels sur 10 liés à l'alcool causés par des hommes
En 2023, l'alcool a causé 25 accidents mortels en Suisse. Parmi ceux-ci, 22 impliquent la responsabilité d'un homme au volant, contre seulement 3 pour les femmes.
Cette surreprésentation masculine se retrouve également dans les accidents ayant causé des blessures graves, indique jeudi le Touring Club Suisse (TCS). Parmi les 411 accidents graves liés à l'alcool recensés l'an dernier, 349 ont été causés par des hommes et 62 par des femmes, soit une proportion d'hommes de 84,91%.
Au niveau cantonal, Genève enregistre le plus d'accidents graves liés à l'alcool par 10'000 habitants pour la septième année consécutive, avec un taux de 1,09 en 2023. Suivent le Tessin (0,73), Bâle-Ville (0,66), Vaud (0,64), le Valais (0,62), Fribourg (0,60) et Neuchâtel (0,57).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Zehnder rejoindra le LHC l'été prochain
Le Lausanne HC annonce l'arrivée l'été prochain de Yannick Zehnder. L'attaquant international des Zurich Lions rejoint les Lions lausannois, où il a signé pour trois ans.
Né et formé à Zoug, Zehnder (26 ans) a décroché deux titres de champion de Suisse avec l'EVZ, en 2021 et en 2022. Il a rejoint Zurich en 2023, et a fêté le printemps dernier sous le maillot du "Z" un troisième sacre en l'espace de quatre ans. Il en est à 11 points en 22 matches dans ce championnat 2024/25.
"Nous étions à la recherche d’un attaquant à licence suisse d’expérience pour compléter notre effectif sur les prochaines saisons. Il entre dans les meilleures années de sa carrière et il apportera à notre groupe sa mentalité qui l’a mené vers trois titres de National League", explique le directeur sportif du LHC, cité dans un communiqué du club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Coopération internationale: le National accepte 11 milliards
La stratégie de coopération internationale 2025-2028 doit bénéficier d'une enveloppe de près de 11 milliards de francs. Le National a accepté jeudi de lever le frein aux dépenses pour 9,31 milliards pour la coopération au développement.
C'est toutefois moins que les 9,66 milliards demandés par le Conseil fédéral et acceptés par deux fois par le Conseil des Etats. Ce dernier devra se prononcer à nouveau.
Lundi, les députés avaient refusé de lever le frein aux dépenses, la majorité qualifiée de 101 voix n'ayant pas été acquise. Jeudi, ils ont donné leur feu vert par 129 voix contre 66. Seule l'UDC était contre.
Auparavant, ce parti, soutenu par le PLR et quelques centristes, a réussi sur le fil à réduire le montant de l'enveloppe de 351 millions. Les coupes toucheraient en premier lieu l'Ukraine, a averti en vain le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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