Suisse
Les journalistes de l’ATS déterminés à poursuivre la grève
Les journalistes de l’ATS sont en grève pour la troisième journée consécutive. Ils sont déterminés à poursuivre le mouvement.
La rédaction de l’Agence Télégraphique Suisse est touchée de plein fouet par une restructuration qualifiée d’« inévitable » par la direction. Près d’un quart des effectifs rédactionnels sont menacés, alors que l'agence a annoncé des pertes de recettes de 3,1 millions de francs pour l'année 2018. Mercredi, la rédaction de l’ATS a manifesté devant le siège de Tamedia à Zurich, l’un des actionnaires de l’agence de presse. Une autre manifestation a eu lieu ce jeudi midi à Lausanne, devant le bâtiment de la RTS, à la Sallaz. Gilles D’Andrès est membre de la Commission de rédaction de l’ATS.
Peu connue du grand public, l’ATS est néanmoins indispensable au bon fonctionnement des médias en Suisse :
Pour rappel, les pertes annoncées pour 2018 s'ajoutent à une perte de 1 million pour l'année 2017. En cause, une baisse des tarifs et l'abandon de certains services par les clients. Pour la direction de l'agence, ces pertes sont structurelles et rendent la restructuration inévitable.
Suisse
Soutien des Vert-e-s à l'initiative pour un congé familial
Les Vert-e-s ont validé samedi lors de l'assemblée des délégués le lancement de l'initiative pour un congé familial de 18 semaines. Ils estiment que ce modèle établit une même responsabilité de chaque parent et favorise le retour des femmes sur le marché du travail.
Après des débats nourris, l'initiative pour ce congé parental a été adoptée par 108 voix contre 5 et 8 abstentions. La récolte des signatures sera lancée le 2 avril. Ces 18 semaines de congé seraient accordées à chacun des deux parents.
Pour les Vert-e-s, le congé maternité de 14 semaines et le congé paternité de 2 semaines sont totalement insuffisants pour accueillir un nouveau-né. "Nous devons poser les bases d'une politique familiale moderne. Une politique familiale qui dépasse le modèle traditionnel", a déclaré la présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone.
"Nous avons proposé quelque chose qui était possible d'atteindre sinon nous aurions encore dû attendre des dizaines d'années", a expliqué la conseillère nationale vaudoise Léonore Porchet. Elle répondait à des délégués qui considéraient insuffisante la durée de ce congé en regard de la situation dans d'autres pays européens.
Marché du travail
Autre argument avancé par les partisans de l'initiative, un congé parental paritaire permettrait aux mères d'être plus nombreuses à reprendre leur vie professionnelle. Ce modèle d'assurance s'inspirerait de l'assurance maternité. Le congé serait donc payé par les allocations pertes de gain (APG).
L'alliance à l'origine de cette initiative regroupe des représentants des milieux économiques, sociaux et politiques et des membres du Centre, des Vert-e-s, du PVL, d'Alliance F et de Travail.Suisse. Les Vert-e-s ont indiqué que le Parti socialiste, qui n'a pas rejoint l'alliance, avait envoyé des signaux positifs. Il devrait aborder ce thème lors de son prochain Congrès en février.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un jeune enfant grièvement blessé par Rottweiler
Un jeune enfant a été mordu vendredi après-midi à Sumiswald (BE) par un Rottweiler. Grièvement blessé, il a dû être transporté par la Rega à l'hôpital. Le service vétérinaire a confisqué le chien et l'a euthanasié
L'accident a été signalé à la police cantonale bernoise vendredi à 15h30. Selon les premières constatations, le petit enfant a été attaqué et mordu sur un parvis devant un bâtiment, a indiqué la police samedi. Des tiers ont pu séparer le chien de l'enfant et l'attraper.
La police n'a pas donné plus de détails sur l'âge de l'enfant et les circonstances du drame. Elle a invoqué le principe de protection de la personnalité. Une enquête a été ouverte sur le déroulement exact des faits. La victime a d'abord été soignée sur place avant d'être héliportée à l'hôpital.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Les Vert-e-s s dénoncent la politique suisse en matière climatique
La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a stigmatisé samedi lors de l'assemblée des délégués la politique climatique du Conseil fédéral. Mais elle a estimé que le peuple pouvait corriger le tir comme l'a montré le rejet du projet d'extension des autoroutes.
"La politique climatique suisse n'est pas exemplaire. La politique climatique suisse est catastrophique", a déclaré Lisa Mazzone. "Et plus catastrophiques encore seront ses conséquences", a ajouté la Genevoise, dénonçant dans la foulée les coupes budgétaires du Conseil fédéral.
"C'est le passage en force idéologique de l'alliance PLR-UDC. Le Conseil fédéral No Future est en marche". Mais la présidente des Vert-e-s a aussitôt repris un ton combatif en évoquant devant l'assemblée des délégués à Peseux, commune de Neuchâtel, le vote du 24 novembre quand la population a refusé le projet d'extension des autoroutes.
Législature de référendums
"Cette victoire, personne ne nous l'enlèvera", a lancé devant plus d'une centaine de délégués Lisa Mazzone, rappelant que les observateurs n'accordaient que très peu de chances de succès au référendum. C'est en référence à ce succès que Lisa Mazzone a évoqué une législature de référendums si le Conseil fédéral ne devait aux yeux des Vert-e-s ne pas prêter plus d'attention aux enjeux de société.
Dans son discours présidentiel, plusieurs fois interrompu par des applaudissements, la Genevoise a rappelé les valeurs qui animent les Vert-e-s, "une Suisse plus ouverte, plus solidaire, plus écologiste". Elle a donc plaidé pour un renforcement des droits fondamentaux et le respect de tous les êtres humains, quelle que soit leur identité de genre.
L'Europe face à Trump
Devant les délégués, Lisa Mazzone n'a pas manqué de commenter le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, évoquant des temps sombres. "Nous nous attendions au pire depuis son élection. Mais lorsque cela se produit réellement, avec une telle violence comme cette semaine, cela n'en est pas moins révoltant et terrifiant".
Face à cette évolution, les Vert-e-s ont appelé la Suisse à resserrer ses liens avec l'Europe. "Les accords pour une relation plus étroite se trouvent maintenant sur la table. Précisément maintenant, nous disons oui", a déclaré leur présidente, en exigeant une protection des salaires. "Ce n'est pas l'Europe qui est dangereuse. C'est le repli", a jouté Lisa Mazzone qui fêtait son 37e anniversaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'UDC opposée à un "paquet de mensonges" de l'UE
Le nouvel accord avec l'UE est "un paquet de mensonges" et il faut le renvoyer à l'expéditeur, a déclaré samedi le président de l'UDC Marcel Dettling lors de l'assemblée des délégués du parti à Balsthal (SO). Pour lui, il s'agit d'un "traité de soumission".
"Les partis fatigués de la Suisse veulent brader notre liberté et notre démocratie à l'UE et nous devrions de surcroît payer pour ça", a lancé Marcel Detting en ouverture de l'assemblée. L'accord annoncé juste avant Noël est "un cadeau empoisonné".
L'accord prévu avec Bruxelles "est en réalité un traité de soumission", a dit le président de l'UDC. "Nous devons reprendre les lois de l'UE à l'identique et toute la bureaucratie européenne qui va avec (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles", selon lui.
"Si le Conseil fédéral n'a pas la force de défendre la souveraineté de la Suisse, c'est à nous de le faire". "Je promets à tous les partis fatigués de la Suisse que l'UDC se battra par tous les moyens pour une Suisse libre et indépendante", a conclu Marcel Dettling.
Selon le Schwyzois, avec ce paquet d'accords, la Suisse doit "se soumettre" à l'UE: "Bruxelles ordonne et Berne exécute (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles", a-t-il dénoncé.
Entouré de deux hallebardes
A ses yeux, cette "muselière" revient à abandonner la démocratie directe. "Nous, les Suisses, devons être muselés pour que la classe politique puisse faire ses petites affaires sans être dérangée, sans le peuple gênant", a déclaré M. Dettling, applaudi par les délégués.
S'exprimant d'un pupitre entouré de deux hallebardes, le président du plus grand parti de Suisse a repris l'image du "chapeau de Gessler", qui représente "les baillis et les juges étrangers". En cas de litige, ce n'est plus le peuple qui aura le dernier mot, mais "quelques juges à Bruxelles".
L'accord prévu va encore augmenter l'immigration vers la Suisse et son Etat social, ajoute encore M. Dettling. Selon lui, "l'électricité, la santé et la sécurité alimentaire ne sont que le début" et la pression pour d'autres accords va augmenter.
A la fin de son discours, un groupe de sonneurs de cloches a fait son entrée dans la salle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 1 jour
Scolarité d'un enfant sur sept impactée par des chocs climatiques
-
InternationalIl y a 1 jour
OpenAI lance un agent IA autonome qui exécute des tâches en ligne
-
InternationalIl y a 1 jour
Odermatt veut enfin s'imposer à Kitzbühel
-
LausanneIl y a 2 jours
EPFL: la ferme de Bassenges sera réaffectée en centre scientifique
-
Le 6/9 LFMIl y a 2 jours
25ème Brocante de la Gruyère dès ce vendredi à Bulle
-
InternationalIl y a 3 jours
Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump
-
GenèveIl y a 2 jours
Pas d'interdiction du burkini dans les piscines publiques
-
ClimatIl y a 3 jours
Nouvel incendie près de Los Angeles: les pompiers progressent