Rejoignez-nous

Économie

Les PME doivent être exonérées de l'impôt sur les médias

Publié

,

le

L'initiative dénonce le poids que fait payer la redevance sur les finances de certaines PME (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Seules les entreprises de plus de 250 travailleurs devraient payer la redevance de radio-télévision. Le National a donné suite mardi par 119 voix contre 71 à une initiative parlementaire de Fabio Regazzi (Centre/TI) visant à exonérer les PME de l'impôt.

La perception de la redevance en fonction du chiffre d'affaires a créé un grand mécontentement et un sentiment d'injustice parmi les entreprises, a expliqué Marco Romano (Centre/TI) au nom de la commission. C'est le cas notamment des entreprises qui réalisent un grand chiffre d'affaires, mais qui dégagent des marges très petites.

Ce système provoque des effets de seuil qui peuvent être extrêmement pénalisants pour les entreprises: un atelier automobile qui payait 200 francs pour un poste de radio avant le changement de système a vu sa facture passer à 5750 francs, soit environ 26 fois plus, a-t-il dénoncé. Et pourtant, sa marge est restée la même.

Le nouveau système provoque en outre une double imposition, les employés des entreprises étant déjà taxés chez eux. Il est temps de supprimer cette taxe injustifiée pour les entreprises, a martelé le Tessinois.

Matthias Aebischer (PS/BE) a de son côté dénoncé les attaques contre la redevance radio-TV et la SSR qui viennent "toujours du même camp". En mars 2018, plus de 71% des votants ont pourtant validé le système actuel en rejetant l'initiative "No Billag", a-t-il rappelé.

Le Bernois a en outre souligné que les trois quarts des PME sont exemptées de la redevance parce qu'elles n'atteignent pas le chiffre d'affaires exigé. La gauche estime par ailleurs que les adaptations de la structure tarifaire ont déjà permis de réduire la charge financière pesant sur les entreprises et donc de réaliser dans une large mesure l’objectif de l’initiative.

La proposition avait d'abord été acceptée sur le fil en commission au National. En revanche, sa consoeur du Conseil des Etats l'avait rejetée par 8 voix contre 4. Le dossier retourne au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Fribourg: percée dans le conflit avec les techniciens en radiologie

Publié

le

Un bon quart des techniciens en radiologie médicale (TRM) de l'Hôpital fribourgeois obtiendra la classe 18 dès l'automne, suite à la grève de février (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Une percée est survenue dans le conflit touchant aux techniciens en radiologie médicale (TRM) à Fribourg. Le Conseil d’Etat autorise l’accès de 28 d'entre eux à la fonction de techniciens thérapeutes spécialisés (TTS). L'accord fait suite à leur grève de février.

Le gouvernement a accepté les propositions discutées entre l’Hôpital fribourgeois (HFR) et les représentants des TRM, relatives aux modalités d’accès à la fonction de TSS pour une partie des TRM de l’HFR, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué. Entamées en mars, les rencontres ont permis d'en définir les contours.

Les TRM doivent être au bénéfice d’une formation complémentaire et assumer des responsabilités supplémentaires, notamment dans le domaine de la coordination technique, de l’encadrement et du soutien à la conduite opérationnelle des équipes. La fonction de TTS concernera en conséquence 28 TRM, soit 26% des TRM de l'HFR.

Concours interne

Le nouveau dispositif renforcera "durablement" l’encadrement, tout en assurant une reconnaissance professionnelle tangible aux personnes concernées, leur permettant le passage d’une classe 17 à une classe 18 de l’échelle des traitements de l’Etat. Les 28 postes seront mis exclusivement au concours interne.

L'idée consiste ici à promouvoir les TRM déjà en fonction à l'HFR. Aucun nouveau poste n’est donc créé. Le Conseil d’Etat a salué, au terme de séance hebdomadaire, l’esprit "constructif" dans lequel les discussions se sont déroulées entre les parties concernées. Un constat partagé par le Syndicat des services publics (SSP).

Mobilisation pas finie

Selon le SSP, il s'agit d'un "premier résultat concret, fruit de la grève de six jours menée par les TRM entre le 3 et le 10 février dernier. Au-delà, la mobilisation des TRM et du SSP va se poursuivre pour obtenir l'élargissement de la classe de salaire 18 à l'ensemble des professionnels concernés, promet le syndicat.

Avec pour objectif de faire annuler l'évaluation par points réalisée par une Commission d’évaluation des fonctions (CEF), dont la composition n’était pas conforme à la loi, estime le SSP dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le Coq Sportif repris par le consortium piloté par Dan Mamane

Publié

le

L'équipementier français, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'entrepreneur Dan Mamane fait savoir vendredi qu'il reprend l'équipementier français Le Coq Sportif, suite à la décision en sa faveur du Tribunal des activités économiques de Paris.

Ce, au détriment de l'offre portée par un fonds d'investissement français, le milliardaire Xavier Niel et le propriétaire actuel Airesis. L'offre de reprise de la marque hexagonale Le Coq Sportif est "portée par un consortium d'entrepreneurs expérimentés mené par Dan Mamane, avec le soutien du fonds Mirabaud Patrimoine Vivant et de partenaires industriels de premier plan", selon le communiqué reçu par l'agence AWP.

Le nouveau propriétaire vise "un objectif de chiffre d'affaires de 300 millions d'euros à horizon 2030 et un retour à une rentabilité soutenue".

Dan Mamane a déclaré auprès d'AWP "injecter 70 millions d'euros, dont 50 millions dans un premier temps" dans le fabricant textile. "Une partie, soit 20 millions, va servir à rembourser une partie des dettes vers tous les créanciers et notamment tous les sous-traitants sans qui Le Coq Sportif ne peut pas survivre."

Les 30 autres millions seront affectés "au redémarrage de l'entreprise, pour l'outil industriel, la réorganisation des équipes, la refonte de l'outil logistique et commercial. C'est un chantier titanesque, il faut reconstruire toute l'entreprise."

L'offre du Franco-Suisse qui est connu pour avoir repris Conforama Suisse mais aussi pour avoir investi dans la marque de vêtements de ski de luxe Ogier a ajouté que que son offre "reprend un peu moins de 70 millions d'euros de dettes à rembourser sur dix ans."

200 employés repris

Sur les 300 employés actuels, 200 sont repris, dont le site historique de Romilly-sur-Seine. "Les suppressions de postes demandées concernent un site à Strasbourg avec 25 personnes et 80 employés qui travaillent à Paris dans des locaux de 2500 mètres carrés", a déclaré M. Mamane, qui se chargera de la stratégie, tandis que Alexandre Fauvet, cofondateur et associé de Fusalp sera le directeur général et qu'Udi Avshalom, ancien directeur des opérations (COO) d'Adidas, pilotera la marque au niveau mondial.

La marque compte notamment 135 emplois au siège historique de Romilly-sur-Seine dans l'est de la France, et fait vivre 400 emplois dans le département de l'Aube, en faisant travailler des sous-traitants et fournisseurs spécialisés dans la teinture, le tricotage ou encore la logistique.

Le Coq sportif, propriété depuis vingt ans de la société de participations romande Airesis, est en redressement judiciaire depuis novembre dernier.

Le Tribunal des activités économiques de Paris a souligné dans sa décision diffusée vendredi que des créanciers "ont voté en faveur du plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane et contre le plan des sociétés Iconix, Neopar et Airesis" et également que le Comité social et économique de l'entreprise (CSE) "a approuvé largement le plan des administrateurs judiciaires et de M. Mamane" et "désapprouvé le plan" concurrent, "nonobstant 16 licenciements en plus".

En début de semaine, le cabinet d'avocats représentant l'offre regroupant le fonds français de capital-investissement Neopar, le gestionnaire américain de marques Iconix et le milliardaire Xavier Niel, a demandé une "réouverture des débats", estimant que leur proposition à la reprise a été "délibérément entravée" et "affaiblie" et que le processus a été "vicié par des manquements".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Droits de douane: Trump pense informer ses partenaires dès vendredi

Publié

le

L'annonce des nouveaux tarifs de douane par Donald Trump le 2 avril dernier avait provoqué un vent de panique chez les partenaires commerciaux des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Donald Trump a dit qu'il envisageait d'envoyer, dès vendredi, aux partenaires commerciaux des Etats-Unis des lettres les informant de l'imposition de droits de douane qui entreraient en vigueur au 1er août. Des négociations sont dans leur dernière ligne droite.

"Je penche pour envoyer une lettre pour indiquer les droits de douane qu'ils devront payer", a-t-il déclaré à la presse jeudi, estimant que c'était "beaucoup plus facile" de procéder ainsi.

"Nous allons envoyer des lettres, probablement dès demain", a-t-il expliqué, précisant: "10 ou 12" lettres partiraient ainsi dès vendredi, puis d'autres lettres "dans les prochains jours", "tous les pays" devant être "couverts pour le 9 juillet".

La Suisse est directement concernée. Début avril, le président américain avait annoncé des droits de douane de 31% sur les exportations de biens suisses aux Etats-Unis. Ce taux avait toutefois été suspendu pour 90 jours, jusqu’au 9 juillet, le temps de trouver un accord avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Le taux de chômage demeure stable au mois de juin

Publié

le

En comparaison annuelle, la situation sur le front de l'emploi en Suisse s'est plutôt dégradée en juin, le taux de chômage augmentant de 0,5 point (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La stabilité a prévalu sur le marché du travail en juin, le nombre d'inscrits aux offices régionaux de placement (ORP) ayant légèrement reculé de 0,8% à 126'877 personnes. Le taux de chômage calculé par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est maintenu à 2,7%.

Apurée des variations saisonnières (CVS), la proportion de sans-emplois a augmenté de 0,1 point de pourcentage sur un mois à 2,9%, selon les indications fournies vendredi.

En comparaison annuelle, la situation s'est plutôt dégradée. Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point ou 0,4 point pour l'indicateur CVS. Cette évolution se vérifie dans toutes les catégories d'âge.

Entre mai et juin, le nombre de jeunes chômeurs n'a varié que faiblement, se fixant à 10'700 personnes pour une proportion stable à 2,5%. Chez les plus de 50 ans, le taux s'est replié de 0,1 point à 2,4%, pour 35'467 inscrits aux Offices régionaux de placement (ORP).

Le nombre de demandeurs d'emploi s'est à peine renforcé (+0,5% ou +1013 personnes) à 206'868, pour un taux stable de 4,4%. Le Seco a recensé 39'757 postes vacants, en progression de 4,2% ou 1615 de plus qu'en mai. Plus de la moitié (57%) du chiffre total relève de l'obligation d'annonce pour certaines professions où le chômage atteint 5%.

Selon les données de fin juin, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indemnités de chômage au cours du mois d'avril s'élevait à 3'136, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

IT'S THE STING

RALF G

00:43

Les 2 derniers titres

LA DIFFERENCE

SANTA

00:39

I DON`T WANNA FALL

BESSONN

00:34

Votre Horoscope

Lion

Une conversation fluide peut cacher un manque de sincérité, une attitude amicale peut masquer des divergences. Gardez du recul !

Les Sujets à la Une