Économie
Les sources d'énergie entrent dans la statistique des villes
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Les sources d'énergie utilisées pour le chauffage des logements suisses figurent désormais dans l'Annuaire statistique des villes. Une mine d'informations tous azimuts dont l'édition 2023 met l'accent sur le travail et les rémunérations.
Les sources d'énergie du chauffage sont publiées pour la première fois dans cette 84e édition de l'Annuaire statistique et continueront d'y figurer, indique mardi l'Union des villes suisses, qui réalise cet ouvrage en collaboration avec l'Office fédéral de la statistique (OFS). On y apprend qu'au total 42% des logements des villes sont chauffés au mazout, 24% au gaz, 14% par des pompes à chaleur, 8% par la chaleur à distance, 7% au bois et 5% à l'électricité.
La chaleur à distance est surtout bien développée dans les grandes villes. Ainsi 20% des appartements des villes de plus de 100'000 habitants sont chauffés par de tels réseaux de chaleur. Les communes en tête sont celles des deux cantons de Bâle, la ville même étant déjà raccordée à 59% de l'ensemble de ses logements à des réseaux de chaleur à distance.
Emploi
Cette 84e édition, qui comprend les rubriques habituelles telles que les transports ou la politique, met l'accent sur le monde du travail. Les villes sont considérées comme les moteurs économiquesde la Suisse. Avec quelque 3,4 millions d’emplois, elles concentrent environ deux tiers des emplois du pays.
Le secteur des services en particulier est fortement citadin. Ses emplois se trouvent pour 64% en zone urbaine, laquelle représente 10% de la surface du pays. Dans les quatre grandes villes de Bâle, Genève, Zurich et Berne, le secteur des services affiche une prépondérance éclatante, près de 90% des emplois se trouvant dans le secteur tertiaire.
Le quotient de localisation, qui exprime la concentration d’une activité dans une région, montre que les services à haut niveau de connaissances sont surtout importants dans les grandes villes. Il est de 1,4 en moyenne dans les villes de 100'000 habitants et plus.Ce qui signifie que la part d’emplois dans cette branche est de 1,4fois plus élevée qu’au niveau suisse.
Disparités
Les petites villes de moins de 10'000 habitants sont surtoutcaractérisées par le tourisme (5,2) et l’industrie chimique et pharmaceutique (2,8). Les villes de 20'000 à 49'999 habitants ont unnombre d’emplois supérieur à la moyenne dans la branche destransports ainsi que dans celle de l’horlogerie.
A l’échelle régionale, il y a de grandes disparités. Les villes de Viège (17,7), Monthey (9,2) et Bâle (6,9), réputées pour leursentreprises pharmaceutiques, présentent logiquement un taux de localisation de l’industrie chimique et pharmaceutique élevé. Dans le secteur du tourisme, les villes qui arrivent en tête sont en montagne: Arosa (quotient de localisation 29,9), Zermatt (28,1) et Davos (13,4).
Les différences, notamment historiques, sont impressionnantes en ce qui concerne le secteur de l’horlogerie, souligne l'Union des villes suisses. Alors que quelques rares villes comptent un très grand nombre d’emplois (Le Locle, Plan-les-Ouates, Granges, La Chaux- de-Fonds), environ la moitié n’en comptent aucun ou si peu qu’elles ne peuvent pas être mentionnées à cause de la protection des données. Au Locle, environ 42% de tous les EPT se trouvent dans le secteur de l’horlogerie.
Les centres attirent
Sur les 1320 grandes entreprises de plus de 249 emplois, nombreuses sont celles qui sont localisées dans des grandes villes ou des communes d’agglomération proches de ces centres. Les grandes entreprises s’installent le plus souvent à Zurich (19,6% de l’ensemble des grandes entreprises des villes suisses), Berne (7,2%), Genève (5,8%) et Bâle (5,4%).
C’est aussi Zurich qui enregistre le plus fort recul en nombre d’établissements par rapport à l’année précédente: moins 233. Al’opposé, la plus forte augmentation du nombre d’établissements par rapport à 2019 a été enregistrée à Baar ZG (+67), Lancy GE (+64) etZoug (+62).
Le secteur primaire représente en moyenne quelque 3% des emplois. Plus la ville est grande, plus le recul de ce secteur est net. C’est dans les villes de Willisau LU (9,5%), Morat (7,7%) et Arth SZ (7,2%) que l’on trouve le taux le plus élevé.
Culture
L’accent n’est pas seulement mis sur les secteurs économiques et les quotients de localisation des branches économiques, mais aussi surl’économie culturelle et l’accessibilité des services, deux facteurs qui contribuent à l’attractivité des villes. Ainsi, 65% des emplois culturels se trouvent dans les villes, permettant à ces dernières de proposer une large offre.
Le secteur culturel en Suisse compte environ 4,3% de l’ensemble des emplois, répartis dans un total de 66'000 établissements. Dans les villes de 100'000 habitants et plus, cette part est de 6,8%, tandis qu'elle est de 3,7% dans les petites villes de moins de 10'000 habitants, une part qui n’est pas négligeable, précise l'UVS.
Sur la base du nombre d’emplois, Zurich est la capitale culturelle de la Suisse. Elle compte 39'000 emplois dans ce secteur (7,9% du total des emplois). Si elle a la proportion la plus élevée parmi les grandes villes, Zurich est battue par Urdorf (9,5%) et Thalwil (8,9%), toutes deux située dans la couronne d’agglomération de Zurich.
Zurich arrive en tête des grandes villes notamment dans les secteurs de l’architecture, de la publicité et des arts plastiques. Genève et Winterthour ont une offre d’enseignement culturel supérieure à la moyenne, et Lucerne et Bâle arrivent en tête pour les arts du spectacle. Il convient également de relever que si Lugano joue un rôle secondaire dans la plupart des domaines culturels, elle se hisse à la première place pour l'audiovisuel et le multimédia.
Cette année, l’annuaire se base sur 170 villes et communes urbaines au total. Parmi celles-ci figurent les 162 villes statistiques (selon la définition de l’OFS) ainsi que huit autres membres de l’Union des villes suisses qui présentent un caractère urbain de par leur tradition ou leur évolution, dont La Neuveville, Moutier et Morat en Suisse romande.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord
Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.
Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.
Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.
Une CCT pour 80'000 travailleurs
La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.
Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.
Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.
L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.
Plainte pas retirée
Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.
Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.
A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Suisse achètera moins de F-35 que prévu pour respecter le budget
La Suisse achètera "autant d'avions F-35 que possible" dans la limite de l'enveloppe financière de 6 milliards de francs. Aucun crédit supplémentaire ne sera alloué, a indiqué vendredi le Conseil fédéral. La volonté populaire sera respectée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS
La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.
Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.
"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.
Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.
Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.
Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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