Rejoignez-nous

Suisse

Les Suisses boivent moins souvent mais plus

Publié

,

le

Les "bitures express" sont prisées chez les jeunes (archives) (©KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les Suisses tendent à boire moins souvent de l'alcool, mais à en consommer occasionnellement de plus grandes quantités. La part de fumeurs est stable et la quantité de tabac fumé diminue. Ces constats émanent de l'enquête sur la santé publiée par l'OFS.

En général, les Suisses se considèrent en bonne santé. En 2017, plus de huit personnes sur dix jugeaient leur état comme bon ou très bon. Ils étaient tout autant à avouer consommer de l'alcool (82%), la part des abstinents restant stable, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

La proportion des consommateurs quotidiens de boissons alcoolisées a toutefois diminué de 20% à 11% ces 25 dernières années. Cette baisse ne concerne pas toutes les classes d'âge. La part des consommateurs quotidiens est la plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus et n'a pratiquement pas changé depuis 1992.

En revanche, la manière de boire change. L'ivresse ponctuelle (au moins quatre verres en quelques heures pour les femmes, cinq pour les hommes) augmente. Cette évolution se concrétise en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes.

Entre 2007 et 2017, la part des personnes présentant une consommation occasionnelle d'alcool à risque au moins une fois par mois a augmenté de 19% à 24%. Elle a même doublé chez les jeunes femmes, passant de 12% à 24%.

Fumeurs stables

L'enquête montre aussi que la part des fumeurs est restée stable, à 27% environ, ces dix dernières années. Elle est la plus élevée (35%) chez les hommes de 15 à 44 ans. Là aussi, les comportements changent. Les fumeurs fument moins: la part des personnes consommant au moins 20 cigarettes par jour (21%) s'est réduite de moitié entre 1992 et 2017, précise l'OFS.

Les Suisses sont aussi toujours plus nombreux à opter pour l'activité physique. Trois personnes sur quatre pratiquent régulièrement un sport, soit nettement plus qu'en 2002 (62%). Huit pour cent sont considérés comme inactives. Leur proportion a diminué de moitié en 15 ans.

Les femmes se rattrapent en matière d'activité physique, toutes classes d'âge confondues. Elles étaient 74% à en pratiquer régulièrement en 2017 contre 58% en 2012.

Deux tiers de la population font attention à leur alimentation et 21% suivent les recommandations alimentaires concernant la consommation de fruits et légumes. C'est davantage le cas des femmes que des hommes (28% contre 15%).

Moins de viande

La consommation de viande a diminué depuis 1992, là aussi particulièrement chez les femmes de 25 à 64 ans. Elles sont moins nombreuses à en manger tous les jours (10% contre 20%). La part de celles qui n'en mangent jamais a triplé à 6%.

Après plusieurs augmentations, la part des personnes en surpoids ou obèses s'est stabilisée entre 2012 et 2017 (42%). Les risques par rapport à la santé s'expliquent en revanche par la formation. Les personnes qui ne sont pas allées au-delà de l'école obligatoire sont proportionnellement plus nombreuses à souffrir d'obésité que celles qui ont une formation supérieure.

Le niveau des revenus ou l'appartenance culturelle jouent aussi un rôle dans les risques face aux maladies. Commentant les résultats de l'enquête, Pascal Strupler, directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), a estimé que ces inégalités ne sont pas inéluctables. L'OMS considère que 50% des maladies sont évitables. Les résultats de l'enquête permettront aux autorités de mener ses campagnes de prévention de manière ciblée et différenciée.

Sixième enquête

L'OFS a interrogé un peu plus de 22'000 personnes pour mener cette enquête sur l'état de santé des Suisses. Le sondage a lieu tous les cinq ans depuis 1992.

(ATS)

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Les Journées du Patrimoine 2024 consacrées aux "réseaux"

Publié

le

Routes, ponts, cols, chemins de fer, "les infrastructures ont largement contribué à faire de la Suisse, jadis parent pauvre de l'Europe, la Suisse prospère que nous connaissons", selon les organisateurs des Journées du Patrimoine (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Les 31e Journées européennes du patrimoine se déroulent ce week-end en Suisse. Elles sont consacrées aux "réseaux". Les quelque 400 activités proposées montrent d'où vient notre héritage culturel et comment les mises en réseau façonnent notre patrimoine.

Cela fait des millénaires que des personnes de cultures et d'origines différentes se rencontrent et échangent des biens, des idées ou des pratiques culturelles, explique le Centre national d'information sur le patrimoine culturel (NIKE) dans son dernier bulletin.

Routes, ponts, cols, chemins de fer, "les infrastructures ont largement contribué à faire de la Suisse, jadis parent pauvre de l'Europe, la Suisse prospère que nous connaissons", ajoute-t-il.

Les "réseaux" se manifestent aussi dans la circulation de personnes qui interagissent en apportant de nouveaux matériaux, savoir-faire, connaissances scientifiques et conceptions du monde, explique le canton de Genève.

Les Transports publics (TPG) et les services industriels genevois (SIG) proposeront ainsi parcours historiques et visites architecturales de leurs bâtiments emblématiques. Indispensables pour passer d'une rive à l'autre, ponts, passerelles et autres ouvrages d'art pourront être explorés, à pied ou à vélo.

Ponts et sentiers

En Valais, ces journées permettront de découvrir notamment l'histoire du Pont du Diable à Loèche et celle des échanges commerciaux avec l'Italie à Evolène et à Saillon. Seront également présentées les restaurations de la voie historique du Col du Lein.

A cette occasion, la Société d'histoire de l'art en Suisse (SHAS) publiera, en collaboration avec le canton, un livre consacré aux ponts sur le Rhône. Ce guide bilingue présente une vingtaine d'ouvrages emblématiques du XVe siècle à nos jours. Son auteur, l'architecte Philippe Mivelaz, sera présent sur le site de la porte du Scex à Vouvry pour une présentation du pont métallique de 1905.

Dans le canton de Berne, on pourra notamment découvrir le chemin romain vers Bellelay qui passe par le col du Pierre-Pertuis. A Aarberg, Berne et Sutz-Lattrigen, le public peut suivre les traces de l'exil des Huguenots et des Vaudois en Suisse et vers l'Allemagne.

Vaud invite à "apprendre l'histoire façonnée par les chemins et les frontières", à travers balades, conférences et fouilles à Romainmôtier. Dans le Lavaux, c'est un autre réseau, celui des murs et des terrasses soutenant les vignes qui sera mis en valeur.

Un château en fête

Le public pourra également remonter le temps sur le réseau des cours d'eau neuchâtelois au Landeron ou marcher le long de l'étape singinoise du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, de Schwarzenbourg à Fribourg, sur l'ancienne "Fryburgstrasse".

Des bâtiments seront également mis à l'honneur, notamment le château de Delémont. L'ancienne résidence des princes-évêques de Bâle célèbre ses 300 ans durant deux week-ends (7-8 et 14-15 septembre) avec visites guidées, concerts, conférences et expositions.

D'autres édifices seront en vedette, dont le centre des congrès de Bienne (BE), l'ancienne loge maçonnique "La Régénérée" et l'église des Cordeliers au coeur de Fribourg, le Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds (NE) ou encore d'anciens grands hôtels du Lac Léman et du Lac de Joux (VD).

Un monde instable

Ces Journées ne visent pas seulement à souligner les influences multiples qui ont façonné le patrimoine bâti et le patrimoine culturel immatériel, précise le NIKE. Elles doivent aussi permettre de réfléchir à la manière de préserver et de façonner notre patrimoine culturel dans un monde globalisé et instable.

Les Journées européennes du Patrimoine sont organisées pour la 31e fois en Suisse. Initiée par le Conseil de l'Europe, cette manifestation, soutenue par l'Union européenne, se tient chaque année dans 50 pays d'Europe. L'an dernier, plus de 45'000 visiteurs y avaient participé en Suisse.

Les activités au programme sont organisées par les services d'archéologie et des monuments historiques des cantons et des villes helvétiques, par des institutions dédiées au patrimoine culturel, et également par des particuliers.

www.decouvrir-le-patrimoine.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques

Publié

le

Thomas Jordan présidente la Banque nationale suisse depuis 2012 (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.

Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.

Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".

"Moyens non conventionnels"

Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".

Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.

Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Champions Hockey League: entrée en lice mitigée pour le LHC

Publié

le

Ce n'était pas l'entrée en matière espérée pour les Lausannois. ©KEYSTONE/Cyril Zingaro

Le LHC doit se contenter d’un point pour son entrée en lice dans la Champions Hockey League (CHL). À Malley, les Lions se sont inclinés 1-2 après prolongations.

En hockey sur glace, la Champions League divise. Il y a ceux apprécient l’idée de voir des équipes européennes et ce changement de “routine” par rapport au championnat national. Et il y a ceux qui n’en voient pas l’intérêt et qui espèrent que leur club en soit éliminé au plus vite. Dans tous les cas, 4’071 supporters ont tout de même fait le déplacement à la Vaudoise Aréna.

Certes, la CHL n’a pas la popularité et le prestige de son homologue au football. Mais le Lausanne HC ne prend clairement pas la compétition à la légère. Vendredi soit à la Vaudoise Aréna, c’est bien une “équipe A” qui s’est présentée face à Oceláři Třinec. Les Tchèques comptent six titres nationaux. Ils sont invaincus depuis 2019 en finale (sauf 2020 où les playoffs ont été annulés). Un palmarès qui n’a pas empêché les Lausannois de les regarder dans les yeux, même s’il a manqué un petit peu de réussite.

Le public y a cru plus d’une fois

La première partie du match a été bien équilibrée. Pas d’occasions folles d’un côté comme de l’autre, un boxplay qui fonctionne toujours aussi bien pour Lausanne et un rythme de jeu plutôt agréable à regarder.

Après la pause, les Lions sont revenus avec plus d’agressivité. Ils se sont ainsi créé de belles opportunités. À commencer par cette frappe de David Sklenicka qui envoyé le puck sur la transversale. Tout le monde dans les tribunes avait pris son souffle pour crier au but, mais la rondelle est retombée juste devant la ligne. Ahti Oksanen s’est aussi essayé au tir cadré, mais le gardien tchèque Marek Mazanec a dit non.

C’est de la canne d’Antti Suomela que viendra la délivrance. L’attaquant finlandais a tenté une première séquence avec Ken Jäger. La passe est nickel, mais le Davosien s’est heurté à Mazanec. C’est finalement avec Théo Rochette, en powerplay, qu’il trouvera le succès. Suomela a finalement trouvé l’ouverture parfaite pour faire la passe au centre et Rochette fait le reste. Le chouchou de Malley inscrit ainsi son premier but de la saison, et le premier en Champions League.

Théo RochetteAttaquant du LHC

Être plus opportuniste, oui, car la joie a été de courte durée. À peine les deux équipes étaient revenues des vestiaires pour le troisième tiers que les tchèques ont égalisé. Marko Daňo a commencé à s’approcher du but, en duel avec Lukas Frick. Pendant ce temps, Libor Hudacek remontait la glace comme une flèche, prenant de vitesse notamment Fabian Heldner. Dans le but, Kevin Pasche n’a rien pu faire (42e).

Cruel dénouement

Les Lausannois ont tenu jusqu’à la sirène. Mais ils ont dû entamer la prolongation à 3 contre 4, Tim Bozon ayant été puni dans les dernières secondes du troisième tiers. Il n’aura fallu que 44 secondes à Marko Daňo pour armer un tir et à Daniel Kurovský de dévier dans le but (61e).

Il y a quelques regrets pour le camp lausannois, car on ne peut pas dire que les Vaudois aient été dominés dans ce match. Mais une chose leur a particulièrement posé problème: les Tchèques étaient quasi tout le temps extrêmement bien placés et ils ont ainsi pu intercepter ou récupérer bon nombre de pucks.

Théo RochetteAttaquant du LHC

Les Lausannois prennent tout de même un point, et il reste encore 5 matchs à jouer dans cette première phase de Champions Hockey League. Dont trois avant le début de la National League. Jouer ces gros matchs, contre ces équipes européennes, est-une bonne chose avant de se lancer dans le championnat national? Théo Rochette ne cache pas les ambitions des Lions.

Théo RochetteAttaquant du LHC

Prochain match pour le LHC, ce sera dimanche en Allemagne. Les Lions y affronterons les Fischtown Pinguins de Bremerhaven.

Continuer la lecture

Hockey

Défaites pour les clubs lémaniques

Publié

le

Kevin Pasche a réalisé un bon match mais Lausanne s'est incliné (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne et Genève ont commencé la Champions League par une défaite. A Malley, les hommes de Geoff Ward ont été battus 2-1 ap par Ocelari Trinec.

Lausanne aurait mérité mieux, mais une pénalité bête de Tim Bozon a offert aux Tchèques un jeu de puissance en prolongation et à 4 contre 3, les champions d'Extraliga ont su prendre le point supplémentaire à la 61e par Kurovsky.

Ce sont pourtant les Vaudois qui ont ouvert le score en faisant payer aux Tchèques leur indiscipline. A la toute fin du tiers médian, Antti Suomela a pu servir magnifiquement Théo Rochette lors d'un power-play et le jeune attaquant vaudois n'a pas manqué la cible, même s'il a eu un peu de chance.

A la 42e, l'ancien Lausannois Libor Hudacek avait égalisé. Lausanne se rend dimanche à Bremerhaven pour son second match.

Dans le nord de l'Allemagne justement, c'est là que Genève-Servette a remis son titre en jeu. Les Aigles se sont inclinés 3-2 alors qu'ils menaient rapidement 2-0.

Tanner Richard (2e) et Simon Le Coultre (8e) avaient parfaitement lancé la machine. Mais en début de troisième période, les joueurs de Jan Cadieux ont encaissé deux buts en 84 secondes et les Allemands ont su gérer la pression mise par les champions d'Europe en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Avec les perturbations célestes de ce jour, vous pourriez éprouver des difficultés à vous ajuster à certaines situations. Tenez bon !

Les Sujets à la Une

X