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Coronavirus

Les Suisses pourront télécharger l'appli Swisscovid dès jeudi

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L'application SwissCovid sera disponible dès le jeudi 25 juin. (KEYSTONE/Laurent Gillieron).
L'appli de traçage de contacts SwissCovid pourra être utilisée par la population dès jeudi. Le Conseil fédéral a adopté mercredi l'ordonnance sur le système de traçage de proximité.

L'application complète le traçage classique des contacts utilisé par les cantons. Elle aidera à interrompre les chaînes de transmission.

SwissCovid est gratuit et disponible en neuf langues. Son utilisation est facultative. "Personne ne peut être discriminé par les autorités, les employeurs ou les particuliers s'il ne l'utilise pas", a précisé devant les médias le ministre de la santé Alain Berset.

Mais le Conseil fédéral recommande à la population de la télécharger. Plus le nombre de personnes utilisant l’application est grand, plus elle nous permettra d'endiguer la pandémie. Chaque téléchargement augmente l'efficacité du traçage classique.

L'application fonctionne grâce à la technologie bluetooth. Elle mesure anonymement la durée et la distance par rapport aux autres téléphones portables. Elle enregistre un contact étroit, soit de moins de 1,5 mètre et de plus de 15 minutes.

Notifications

Les utilisateurs qui auront été en contact avec une personne infectée seront averties, si ces deux personnes ont téléchargé l'application. Les personnes infectées obtiennent un code transmis par le service du médecin cantonal après un test positif. Elles pourront saisir ce code dans l'appli, sur base volontaire.

Les utilisateurs qui rencontrent une personne infectée sont alors informés par une notification qu'ils ont peut-être contracté le virus. Ils obtiennent en même temps des informations sur l'infoline de l'Office fédéral de la santé publique qui fournit des conseils gratuits sur les étapes suivantes, notamment la prise de contact avec le médecin cantonal.

Si un médecin ou des autorités décident de la mise en quarantaine suite à une notification de SwissCovid, les personnes pourront bénéficier d'une allocation pour perte de gain. Ce n'est pas le cas si les personnes décident d'un isolement de leur propre chef.

Phase de test

La phase test a été lancée vers la mi-mai. "Elle s'est bien déroulée", a précisé le ministre. L'application a été soumise à des contrôles sur la sécurité et la convivialité. Aucun problème critique ou systémique n'a été signalé.

Environ 160'000 personnes l'ont utilisée activement, soit 2% de la population. Aucun cas positif n'a été annoncé via l'appli. Mais le nombre de cas était alors très bas, a rappelé M. Berset.

Le centre national pour la cybersécurité continuera à récolter les avis afin de garantir la protection permanente des données et la sécurité de l'application.

Le Parlement a approuvé la base légale de l'application lors de la session de juin. Il a demandé que l'application soit arrêtée si son efficacité est insuffisante. Le Conseil fédéral a déjà prévu de la retirer dès qu'elle ne sera plus utile pour lutter contre l'épidémie. La loi échoit au plus tard le 30 juin 2022.

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Coronavirus

Un nouveau variant du Covid peut déclencher une vague d'infections

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Le nouveau variant du coronavirus s'appelle BA.2.86 (archives). (© KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST)

BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".

Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.

Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.

"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

La vaccination anti-Covid est recommandée aux personnes vulnérables

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La CFV et l’OFSP recommandent aux personnes vulnérables de recevoir une dose de vaccin anti-Covid-19 en automne/hiver 2023/2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent aux personnes vulnérables de se faire vacciner contre le Covid-19 pour l'hiver. Le coronavirus continue de circuler et peut provoquer une forme grave du Covid-19.

Pour cette raison, une vaccination leur est recommandée cet automne pour se protéger contre une telle évolution, indique l'OFSP dans un communiqué publié lundi.

Par rapport aux années de pandémie 2020 et 2021, la situation a beaucoup changé: chez les personnes de moins de 65 ans ne présentant pas de facteur de risque, la probabilité d’une forme grave du Covid-19 est minime. Chez les personnes vulnérables par contre, le risque est nettement plus élevé. La vaccination leur offrira une meilleure protection contre une évolution grave de la maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La première dame des Etats-Unis testée positive au Covid-19

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Jill Biden avait déjà été testée positive au Covid-19 il y a un an (archives). (© KEYSTONE/AP/Julio Cortez)

La première dame des Etats-Unis, Jill Biden, âgée de 72 ans, a été testée positive au Covid-19, a annoncé la Maison-Blanche. Le président américain Joe Biden, 80 ans, a quant à lui été testé négatif.

Déjà infectée par le coronavirus il y a un an, Jill Biden ne présente que de légers symptômes, a indiqué son bureau. Elle restera dans la maison du couple à Rehoboth Beach, dans le Delaware.

Le président Biden a subi un test de dépistage du Covid-19 lundi soir, qui s'est révélé négatif, a indiqué la Maison-Blanche. Il doit poursuivre ses tests réguliers.

Les Etats-Unis ont observé une augmentation des cas de Covid-19 et des hospitalisations au cours des dernières semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Suisse a violé le droit international selon un comité de l'ONU

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Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale CERD) estime que la Suisse n'a pas honoré ses engagements internationaux en refusant pendant longtemps de lever les brevets sur les vaccins contre le coronavirus pendant la pandémie (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse et d'autres pays du Nord ont violé le droit international en refusant de lever la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, selon un comité de l'ONU. Ils n'ont pas honoré leurs engagements en termes de garantie de non-discrimination.

Dans une décision prise mercredi et rendue publique jeudi à Genève, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU s'en prend aussi aux Etats-Unis, aux autorités britanniques et à l'Allemagne. Dans plusieurs pays en développement, moins de 1% de la population a reçu au moins une dose de rappel.

Or la part dans le monde entier atteint un tiers, a ajouté le Comité. La Suisse et d'autres pays s'étaient résolus à accepter à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins, mais seulement après deux ans de pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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