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Coronavirus

Les tests de dépistage du Covid-19 seront gratuits pour tous

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Photo prétexte (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Les personnes qui se soumettent à un test de dépistage du Covid-19 ne devront plus débourser un centime dès jeudi. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de prendre en charge les coûts de tous les tests afin de simplifier les choses.

Le recours à un monitorage étroit est nécessaire pour éviter une deuxième vague de l'épidémie et réagir rapidement en cas de hausse du nombre de cas. Celui-ci est actuellement bas, mais "rien n'est définitivement acquis, des recrudescences ont eu lieu dans les pays voisins et avec l'arrivée des vacances, la situation est fragile", a expliqué à la presse le ministre de la santé Alain Berset.

Le traçage est central. Il est primordial que tout le monde participe et se fasse tester même en cas de symptômes légers. Il faut empêcher que certaines personnes renoncent à se faire dépister pour des questions financières. La décision du Conseil fédéral vise à enlever toutes les incitations négatives.

Inégalité actuelle

Actuellement, il existe une inégalité de traitement. Dans certains cas, les analyses sont prises en charge par les cantons. Dans d'autres, c'est l'assurance maladie obligatoire qui assume les coûts, mais les personnes testées participent aux frais par l'intermédiaire de la franchise et de la quote-part. Dès jeudi, elles n'auront plus rien à payer.

La Confédération prendra en charge aussi bien les tests permettant de déceler une contamination que les tests sérologiques de détection des anticorps. Elle versera aux caisses maladie un forfait de 169 francs pour les premiers et de 113 francs pour les seconds.

Ces derniers ne sont pas encore recommandés par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) car ils permettent uniquement de voir après coup si une personne est immunisée. Il existe encore insuffisamment d'études scientifiques sur leur portée.

Symptômes légers

Seuls les tests de contamination permettront de tracer les cas et d'endiguer l'épidémie comme le souhaite le Conseil fédéral. Toutes les personnes présentant des symptômes légers devraient s'y soumettre, mais cette recommandation ne concerne pas les enfants. Les pédiatres doivent évaluer chaque situation précise.

Il n'est pas non plus nécessaire que toutes les personnes se fassent tester avant de partir en vacances sans indication médicale. Les capacités de test n'en sont pas moins élevées. Selon l'OFSP, elles se situent à 15'000 tests par jour et pourront être augmentées si nécessaire.

Les médecins et autres fournisseurs de prestations admis enverront la facture directement aux assureurs. Dès octobre, les caisses maladie devront rendre des comptes tous les trois mois à l'OFSP sur les remboursements effectués.

288 millions

Le Conseil fédéral va demander un crédit supplémentaire de 288 millions de francs, une partie servira cette année, l'autre l'an prochain. La somme correspond à une moyenne de 8'000 tests par jour. Le Parlement devra se prononcer à la session d'automne.

La décision du Conseil fédéral répond à une demande de la task force scientifique de la Confédération. Les cantons et le Conseil national ont aussi fait pression pour une prise en charge uniforme des coûts.

Le gouvernement a rencontré les cantons lundi à ce sujet, a précisé M. Berset. Il a fait un pas pour les tests mais n'est pas disposé à assumer les pertes de recettes des hôpitaux liées à l'épidémie dans la phase de mars et avril. Les établissements avaient alors dû renoncer aux opérations non urgentes.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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