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Les Verts veulent une relance écologique

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Le parti présidé par Balthasar Glättli veut accélérer une reprise économique verte après la crise (Archives © KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La pandémie de coronavirus a entraîné une forte hausse du chômage au cours des douze derniers mois et a encore accéléré les changements structurels dans de nombreux secteurs d'activité, relève mardi le parti écologiste. "La Suisse peut et doit y répondre par un programme d'investissements stratégique rapidement efficace".

Les investissements seraient principalement financés par les caisses fédérales, mais aussi par une taxe temporaire sur les dividendes d'un montant de 2 à 3 milliards de francs. "Le plus cher serait de ne pas investir", a souligné la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (VD) lors d'une conférence de presse.

"Les investissements dans les soins et le climat sont à faire de toute façon", a relevé le président du parti Balthasar Glättli. "Il faut seulement les avancer et ainsi bénéficier d'un effet positif sur l'emploi". Il reproche à la Confédération l'absence d'investissements d'avenir.

Plan en 14 mesures

Le plan de relance présenté, comportant 14 mesures, permettrait de créer des milliers de nouveaux emplois dans des industries axées sur la durabilité, estiment les Verts. Concrètement, le parti propose de multiplier par deux l'encouragement au courant renouvelable, qui passerait de 1,3 à 2,6 milliards de francs. Le taux d'assainissement des bâtiments devrait également être doublé, ce qui représenterait un montant annuel d'investissements d'environ 1 milliard.

Un montant de 100 millions de francs serait alloué au renforcement des pôles de recherche au sein des universités, afin de faire avancer plus rapidement les technologies favorables au climat. Un programme de garantie permettrait aux entreprises d'investir dans de telles technologies ou dans des processus réduisant les émissions. Les fonds non utilisés du programme de cautionnements solidaires liés au Covid-19 seraient réaffectés ici.

L'importance des soins

Ces derniers mois ont brutalement mis en lumière l’importance systémique du domaine des soins infirmiers et de la garde des enfants, notent les Verts. A ce titre, les cantons et les institutions du domaine de la santé doivent être soutenus pour améliorer les conditions de travail du personnel, par le biais d'un plan d'action d'environ 500 millions de francs.

Des écoles à journée continue doivent aussi être créées dans tout le pays. Elles seraient encouragées par une aide financière similaire au soutien à l’accueil extrafamilial des enfants, d'un montant de 180 millions de francs.

Les Verts souhaitent la mise en place d'une infrastructure et d'une gouvernance durables des données numériques au sein de l’administration, ainsi qu'un fonds de 50 millions pour promouvoir des projets dans les cantons et les communes. Il s'agit également de promouvoir les projets et jeunes pousses technologiques orientées vers le bien commun et de mettre en place une identité électronique étatique "digne de confiance".

Soutenir la formation

Enfin, pour éviter que les jeunes diplômés ne se retrouvent au chômage pendant la crise, le parti écologiste propose de soutenir financièrement la formation continue des apprentis. Il faut aussi augmenter l'offre de places d'apprentissage et de stages universitaires dans l'administration fédérale. Environ 60 millions de francs seraient affectés dans ce but en 2021 et en 2022.

Il s'agit par ailleurs de créer de nouvelles perspectives professionnelles pour les adultes au chômage, en finançant des bourses d’études supplémentaires pour 10'000 personnes. Pour ce faire, le fonds de compensation de l'assurance-chômage devrait être augmenté de 200 millions. Les Verts veulent aussi introduire des chèques formation pour la reconversion, à hauteur de 300 millions.

"Avec notre programme d'impulsion, nous voulons accélérer une reprise économique verte après la crise. Mais aussi créer des emplois pro climat et jeter les bases d'une économie innovante et climatiquement neutre du 21e siècle", a résumé la conseillère nationale Franziska Ryser (SG).

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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