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Covid-19 : Les proches des personnes vulnérables aussi vaccinés en priorité

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(Image d'illustration ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

L'office fédéral de la santé publique (OFSP) publie jeudi sa stratégie officielle de vaccination contre le Covid-19. Les personnes vulnérables seront vaccinées en priorité, tout comme leurs contacts étroits ainsi que le personnel de santé.

L'objectif premier de la vaccination contre le Covid-19 est de protéger les personnes vulnérables et de réduire ainsi le nombre de cas graves et de décès. Les vaccinations devraient commencer en janvier, une fois que Swissmedic aura autorisé un vaccin. La vaccination des groupes cibles dépendra aussi de la disponibilité limitée du vaccin.

Les femmes enceintes ne feront pas partie des personnes vulnérables. Le personnel de santé ciblé sera celui en contact avec des patients ou qui accompagne les personnes à risque.

Suivent dans l'ordre de priorité les membres du ménage des personnes vulnérables. Puis les personnes habitant ou travaillant dans une institution communautaire exposée à un potentiel de flambée de cas, et finalement, tous les adultes qui voudraient se faire vacciner.

Des recommandations pour chaque groupe cible seront communiquée dès que les données concernant l'efficacité et la sécurité du vaccin seront disponibles, note encore le communiqué. L'OFSP rappelle également que la Confédération ne prévoit pas de rendre la vaccination obligatoire.

13 millions de doses réservées

Les enfants et les adolescents ne font pas encore partie des groupes-cibles. Les résultats des études pour cette tranche d’âge ne sont pas encore disponibles, indique l'OFSP.

Jusqu'à présent, la Confédération a conclu trois contrats avec les fabricants de vaccins, pour un total d'environ 13 millions de doses dont 5,3 millions chez AstraZeneca, indique le site Internet de l'OFSP. Deux vaccins dits à ARN messagers (ARNm) sont également réservés: 7,5 millions de doses chez Moderna, ainsi que 3 millions pour celui de Pfizer et BioNTech.

La stratégie de vaccination est déterminée par la Confédération mais c'est aux cantons de la mettre en oeuvre. Les objectifs: commencer en janvier et atteindre 75'000 vaccinations par jour.

Pour y parvenir, les cantons élaborent des plans de vaccination selon plusieurs scénarios en attendant que les dernières inconnues soient levées. Ils mettent notamment en place des dispositifs à la fois centralisés et décentralisés afin d'être prêts à vacciner dès que Swissmedic délivrera les autorisations nécessaires.

Détails de facturation presque réglés

Une nouvelle étape a été franchie jeudi dans la préparation des vaccinations. Les cantons et les assureurs maladie se sont accordés sur les modalités de facturation et de paiement de la vaccination contre le Covid-19, a annoncé jeudi la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé par communiqué. La convention tarifaire a été soumise au Conseil fédéral qui doit donner son aval.

Les coûts seront répartis entre l’assurance obligatoire des soins et la Confédération et les cantons. Pour que la vaccination soit gratuite pour la population, les cantons prennent en charge la quote-part. Ils assument également les coûts logistiques, d'organisation et d'infrastructure.

L’assurance obligatoire assume les coûts de l'acte de vaccination et un forfait de cinq francs par dose de vaccin. La Confédération prend en charge les coûts supérieurs à 5 francs et les frais relatifs au transport et à la distribution des vaccins dans les cantons.

Dans un premier temps, les vaccinations seront probablement effectuées dans des centres ad hoc et par des équipes mobiles, ensuite, dans des hôpitaux et des cabinets, note le communiqué. La convention tarifaire permet à toutes ces structures de facturer les vaccinations.

Dans un second temps, les pharmacies pourraient aussi être employées pour vacciner. Raison pour laquelle les directeurs cantonaux de la santé invitent la Confédération à approuver également le financement de la vaccination dans les pharmacies.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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