Suisse
Loi sur le cinéma: la Chancellerie précise la brochure de vote
La Chancellerie fédérale apporte des précisions dans la brochure de vote à propos de la votation du 15 mai prochain sur la modification de la loi sur le cinéma ("Lex Netflix"). Elle a également corrigé une erreur dans une carte.
Les explications du Conseil fédéral à propos de la "Lex Netflix" comprennent une carte qui a suscité des questions dans l'opinion publique, indique mercredi la Chancellerie fédérale. Elle a donc décidé de publier des précisions.
Le comité référendaire contre la modification de la loi sur le cinéma ("Lex Netflix") avait déposé une plainte lundi contre le Conseil fédéral dans quatre cantons. Il reproche au gouvernement d'avoir donné des informations erronées et contradictoires dans la brochure de vote.
La plainte, que s'est procurée Keystone-ATS, se concentre principalement sur une carte à la page 13, représentant les pays européens qui connaissent une obligation d'investissement ou une taxe pour les services de streaming.
Selon la Chancellerie, les précisions apportées expliquent les critères selon lesquels la carte range les pays dans cette catégorie. A cette occasion, il a aussi été découvert que la carte représentait la Slovaquie en blanc, alors qu'elle a mis en place une taxe pour les produits de streaming.
Il n’est plus possible de corriger les versions imprimées des explications du Conseil fédéral déjà distribuées et d'y apporter les précisions mentionnées, relève encore la Chancellerie. La carte a toutefois été adaptée dans les versions PDF publiées en ligne sur le site internet du Conseil fédéral. Les documents ont été assortis d'une note et des précisions.
Plainte maintenue
Le comité référendaire maintient sa plainte, a-t-il fait savoir mercredi dans un communiqué. Il critique notamment le fait que les supports physiques ne soient pas modifiés, alors qu'une grande partie des votants se font leur opinion sur la base de ces explications.
En outre, le Conseil fédéral et la Chancellerie ont omis de classer les précisions. "L'écrasante majorité des pays européens n'ont aucune obligation d'investissement ou alors (une obligation) inférieure à 2%. Seules la France, l'Italie et l'Espagne ont un taux plus élevé que celui prévu par la nouvelle loi suisse sur le cinéma", écrit le comité.
Le Conseil fédéral devrait au moins immédiatement envoyer par écrit aux citoyens une version corrigée de la carte de l'Europe concernée, en indiquant les taux d'investissement dans les différents pays européens, relève le président des jeunes libéraux-radicaux Matthias Müller, à la tête du comité référendaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le Pogam: "Comparer, c'est la pire chose à faire aujourd'hui"
Nouvelle soirée difficile pour Yverdon Sport. Devant leur public, les Nord-vaudois se sont inclinés 1-4 face au FC Bâle de Xherdan Shaqiri.
Stade plein au coup d'envoi de ce match entre Yverdon et Bâle. L’ambiance dans les kops de supporters battait son plein, même si les Rhénans, bien plus nombreux, ont quelque peu étouffé les chants yverdonnois.
Sur le terrain en revanche, la rencontre a mis du temps à être un tant soit peu excitante. Le premier fait marquant étant l'expulsion d’Anthony Sauthier à la 19e minute. L’Yverdonnois, dans sa course, a écrasé le mollet de Bénie Traoré. L’arbitre qui avait d'abord sorti le carton jaune a revu son jugement après avoir visionné les images à la VAR. C’est sévère, mais c’est juste. Dommage car le milieu de terrain fêtait sa 100e sous les couleurs d’YS.
À 10 contre 11, la tâche n’a été que plus compliquée pour Yverdon. Bâle en a profité pour définitivement prendre le dessus. Le 0-0 a tout de même tenu un peu, notamment grâce aux arrêts de Bernardoni et à des angles de tir pas assez précis de la part des hommes de Fabio Celestini.
William Le Pogam a d’ailleurs offert la plus grande chance à Yverdon à la 31e. Le milieu de terrain a directement renvoyé le centre de Marley Aké en direction du but. Mais sa frappe de l'intérieur du pied n'était pas assez puissante.
C'est donc le FCB qui a ouvert le score. L’action est partie de Xherdan Shaqiri qui a envoyé le ballon sur la droite à Joe Mendes. Celui-ci a remis au centre sur Dominik Schmid qui a pris sa chance et tiré malgré le trafic entre lui et la cage. Dans le but, Paul Bernardoni, pourtant bien placé mais probablement masqué, a regardé le ballon passer juste à côté de lui sans bouger (32e).
Les Bâlois ont continué de mettre la pression et sont passés tout près du 0-2 avec cette tête de Kevin Carlos qui a terminé sa course juste à côté du but. À l’autre bout du terrain, la défense rhénane ne s'est pas laissé impressionner le moins du monde par les quelques attaques nord-vaudoises.
Les hommes d’Alessandro Mangiarratti ont regagné le vestiaire dans la pire des situations: en encaissant le 0-2 dans le temps additionnel. Bernardoni avait repoussé un excellent ballon. La possession est toutefois restée bâloise et il n’a rien pu faire pour arrêter le tir à la volée de Traoré (45+1).
Soirée à oublier
Yverdon s'est ensuite effondré en seconde mi-temps. Bâle a continué de creuser le score grâce à Leon Avdullahu. Un shoot semblable au premier but. Le ballon a traversé tout ce qui se trouvait devant le milieu pour finir au fond des filets. Bernardoni, une fois de plus, a été spectateur du goal. Il n’a certainement pas vu partir le tir.
Le coup de grâce a été asséné par l’ancien Yverdonnois Kevin Carlos. Un but qui aurait peut-être pu être évité puisqu'il émane d'une très mauvaise passe en retrait de Aké, interceptée par un Bâlois. Ça n’a été qu'un jeu d’enfant pour Carlos de mettre le ballon au fond des filets.
Mauro Rodrigues a néanmoins sauvé l'honneur en toute fin de match avec une belle frappe sur la ligne des 16m pour ramener son équipe à 1-4 (89e).
Garder le moral
Yverdon Sport signe ainsi sa troisième défaite consécutive. Après le match, c’est William Le Pogam qui est venu affronter les journalistes. Visiblement ému, le capitaine nord-vaudois est revenu sur cette soirée compliquée.
Cette deuxième saison en Super League semble de manière générale plus difficile à gérer que l’année dernière. 8e, avec seulement 4 victoires en 14 matchs pour 7 défaites, YS est dans une situation délicate. Six points séparent actuellement les hommes d’Alessandro Mangiarratti du bas du classement. En tant que capitaine, William Le Pogam a-t-il un travail supplémentaire à réaliser pour que l’équipe de sombre pas sur le plan mental?
Il est donc impératif de rapidement passer à autre chose et profiter de la pause internationale pour recharger toutes les batteries.
Même si un tel match, face à une grande équipe, avec un Shaqiri dans l’effectif, fait rêver, le capitaine fait en sorte que ses coéquipiers gardent les pieds sur terre. “Bâle c’est l’image du foot suisse, et certains aimeraient bien peut-être qu’Yverdon le devienne. Mais il ne faut pas être trop gourmand et être patient.” Le milieu de terrain rappelle que les deux équipes “ne sont pas du même standing, donc il ne faut pas forcément comparer. Comparer, c’est la pire chose à faire aujourd’hui je pense.”
Une philosophie qui profite au business
Lorsque l’on demande à William Le Pogam ce qui manque à Yverdon par rapport aux équipes du haut de classement, le capitaine répond sans hésiter: “plus de qualité, ils ont de supers joueurs, des internationaux et sur certains détails, ça fait la différence.”
Le milieu de terrain rappelle néanmoins qu’Yverdon est une équipe jeune, avec de nouveaux joueurs qui doivent progresser. “Je ne sais pas si vous vous rappelez, les six premiers mois, Kevin Carlos, il ne jouait pas trop et on était sceptique par rapport à ses performances et à son réel niveau.” L’attaquant avait fini meilleur buteur de Super League et “aujourd’hui, à Bâle, il flambe”, sourit Le Pogam.
“On est un club de transition”, ajoute-t-il. Ce qu’il faut, c’est donc du temps et “que la structure grandisse avec nous.” Un souhait difficile à réaliser lorsque l’effectif change en grande partie à chaque début de saison.
En attendant de voir cette philosophie se diriger vers quelque chose de plus favorable à l’équipe, Yverdon Sport retrouvera la Super League le 24 novembre, après la trêve internationale. Les Nord-vaudois se rendront à St-Gall.
Football
Steve Rouiller: "Chaque point compte"
"Le championnat est long. C’est un marathon..." Steve Rouiller a le sens de la mesure. A ses yeux, les deux points perdus par le Servette FC contre le FC Zurich sont un moindre mal.
"Chaque point compte, poursuit le défenseur. La frustration de ne pas gagner est, c’est vrai, bien là. Mais nous tenions à réagir après le derby perdu à Lausanne. Je pense que nous y sommes parvenus. Face au FC Zurich, nous avons montré que nous avions du répondant. Nous sommes allés dans les duels. Ce point, je le prends donc."
Même si on n’est pas obligé de le croire, Steve Rouiller affirme qu’il "ne faut pas regarder le classement". "C’est tellement serré. Cela peut changer tous les week-ends", dit-il. Il admet toutefois que la prochaine échéance sera importante, le déplacement du 24 novembre à Bâle où il faudra effacer le terrible 6-0 à la Praille du premier match contre les Rhénans. "A nous de bien récupérer et de bien préparer ce match", souffle le Valaisan qui sait que le Servette FC se doit de frapper un grand coup au Parc St. Jacques pour s’avancer comme un véritable candidat au titre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le Servette FC tenu en échec
Six jours après sa performance désolante à Lausanne, le Servette FC n’a pas retrouvé le chemin de la victoire en Super League. Les Grenat ont été tenus en échec (1-1) par le FC Zurich samedi à Genève.
Suivi par 11'348 spectateurs, ce choc au sommet de la 14e journée n’a pas vraiment tenu toutes ses promesses. Entre un Servette FC dominateur mais qui a traversé plusieurs moments faibles et un FC Zurich bien trop minimaliste, il était difficile de demander la lune.
Ce résultat ne lèse pas vraiment le SFC. Les Grenat ont eu le bonheur de revenir à la hauteur du FCZ juste avant la pause grâce à une réussite de Timothé Cognat, presque tombée de nulle part. Ils avaient concédé l’ouverture du score à la 39e minute, la faute à une frappe enroulée de Bledian Krasniqi sur laquelle Jérémy Frick a peut-être accusé un temps de retard.une frappe enroulée de Bledian Krasniqi sur laquelle Jérémy Frick a peut-être accusé un temps de retard.
Un raid de 80 m
Appelé à nouveau en équipe de Suisse, Dereck Kutesa aurait pu être le grand homme du match, celui qui aurait donné la victoire et la première place provisoire au classement au Servette FC. Le no 17 a tout d’abord signé un raid de près de 80 m à la 1ère minute pour être à deux doigts d’inscrire le but de l’année. Il devait ensuite bénéficier de trois autres chances en or. Même si Yannick Brecher a sorti deux grands arrêts pour lui barrer la route, Dereck Kutesa n’a pas témoigné de toute l’efficience voulue dans le dernier geste.
Avec ce point, le FC Zurich occupe seul la tête du classement avant le déplacement dimanche de Lugano à Berne. A Genève, le FCZ a confirmé que sa grande force était bien un potentiel sur le plan physique rarement atteint en Suisse. Il y a vraiment beaucoup de muscles et de centimètres dans la formation de Ricardo Moniz. Il lui reste à jouer un chouia de plus au football.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Nathalie Fontanet "révoltée" par les écarts salariaux hommes-femmes
Nathalie Fontanet est "révoltée" par la différence salariale de 7,9% entre les hommes et les femmes (à compétences, caractéristiques et taux d'activité égaux) révélée par une récente étude à Genève. La présidente du gouvernement genevois demande un renforcement des contrôles.
"Il faut augmenter les contrôles pour faire en sorte que les différences s'abaissent et aussi inciter les femmes à être un peu plus exigeantes quand elles acceptent un poste", a déclaré samedi la responsable des finances cantonales à l'émission Forum de la RTS.
Elle constate que "les hommes discutent du salaire lors de l'engagement mais que les femmes osent moins le faire". Mme Fontanet attend des femmes qu'elles croient davantage en leurs compétences.
Elle s'est prononcée pour un accroissement à la fois de la prévention, des contrôles et des sanctions "pour faire avancer les choses".
Selon la "ministre" PLR, les employées de l'Etat dans l'ensemble sont bien traitées sur le plan salarial, même s'il faut "rester attentif". Quant aux employeurs privés, ils sont "très à l'écoute" pour améliorer la situation.
Part inexplicable
L'analyse, publiée jeudi et réalisée par l'Office cantonal de la statistique, avait révélé un écart de rémunération nette "alarmant" de 27% en défaveur des femmes en 2022.
La différence s'explique surtout par la surreprésentation des femmes dans les professions à bas salaires et dans les activités à temps partiel. La persistance de stéréotypes qui empêchent les femmes d'accéder à des postes à responsabilités joue aussi un rôle.
En outre, une part minoritaire mais néanmoins significative de l'écart se révèle inexplicable. Elle fait apparaître qu'à compétences, caractéristiques et taux d'activité égaux, les femmes gagnent encore 7,9% de moins que les hommes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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