Suisse
Loi sur le CO2 : le National entre en matière
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Le Conseil national a empoigné lundi la révision totale de la loi sur le CO2 qui l'occupera plusieurs jours. L'UDC a tenté de bloquer le dossier en vain: l'entrée en matière a été acceptée par 125 voix contre 62.
La loi sur le CO2 doit permettre à la Suisse de tenir les engagements de l'Accord de Paris et de limiter le réchauffement climatique mondial à 2 degrés, voire 1,5 degré. L'UDC était contre cet accord, elle est donc cohérente en refusant d'entrer en matière sur sa mise en oeuvre, a expliqué Hansjörg Knecht (UDC/AG).
Bastien Girod (Verts/ZH) qui dans un premier temps avait souhaité renvoyer le dossier au Conseil fédéral pour qu'il planche sur un projet plus ambitieux a finalement retiré sa proposition, préférant que ce soit le Parlement qui améliore le projet.
Ne pas entrer en matière, ce serait montrer qu'on ne peut rien faire, a relevé la conseillère fédérale Doris Leuthard. La Suisse a déjà beaucoup fait, mais il faut prendre des mesures supplémentaires pour parvenir à limiter le réchauffement climatique. "Nous misons sur des instruments que nous connaissons et qui ont fait leurs preuves", a rappelé la ministre de l'environnement.
Emissions à réduire
Selon le projet du Conseil fédéral, pour répondre à son engagement lors de la ratification de l'Accord de Paris, la Suisse devrait réduire d'ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990. Les réductions nationales devraient représenter au minimum 60% du total et celles à l'étranger au maximum 40%.
Alors que cette part minimale et les moyens d'y parvenir font l'objet de profondes divergences, Roger Nordmann (PS/VD) a dénoncé une loi qui n'est pas à la hauteur. Le Conseil fédéral préfère acheter ses émissions à l'étranger plutôt que d'agir en Suisse. Il maintient la dépendance de la Suisse aux énergies fossiles et gaspille au lieu d'investir, a relevé le socialiste vaudois.
"Nous avons fait ce qu'il fallait faire et nous sommes sur le point d'atteindre nos objectifs de réduction", a estimé Hansjörg Knecht. Il faut des solutions pragmatiques et qui visent le long terme. Une politique climatique efficace ne peut fonctionner que si tous les Etats, surtout les plus grands, participent au système.
La mise en oeuvre de cette loi va coûter cher, a ajouté l'UDC argovien. Elle passe par une hausse de la taxe sur le CO2 ou de celle sur les carburants, a-t-il dit. Il y aura des mesures qui auront des effets sur la compétitivité de la Suisse et de ses entreprises par rapport à l'étranger.
Les gilets jaunes français ont aussi fait leur entrée dans le débat. Il arrivera la même chose en Suisse si le Parlement exagère, a déclaré Christian Imark (UDC/SO), se voulant le défenseur des personnes aux revenus modestes.
Responsabilités à prendre
Ne rien faire coûtera plus cher que d'agir, a répondu Isabelle Chevalley (PLV/VD). Lier l'économie et l'écologie est une évidence. Pour elle, les entreprises doivent prendre leurs responsabilités.
La situation climatique mondiale a été dénoncée par plusieurs parlementaires. Canicule, sécheresse, inondations, glissements de terrain, réduction de l'enneigement sont autant de facteurs qui montrent la gravité de la situation, a déclaré Adèle Thorrens (Verts/VD). Il faut des mesures qui soutiennent les particuliers et les entreprises dans cette transition.
"Nous voulons améliorer la politique climatique de la Suisse, mais il faut corriger le projet", a noté Peter Schilliger (PLR/LU). Il ne faut pas vouloir dépasser toutes les autres nations en matière de coûts, selon lui.
Réduction par deux
Le National devait poursuivre ses débats jusqu'en fin de soirée avant de se remettre à l'ouvrage mardi. Il a prévu quatre jours pour discuter de cette révision alors que se déroule la conférence de l'ONU sur les changements climatiques à Katowice, en Pologne, où la Suisse a annoncé une aide de 120 millions de dollars pour aider les pays en développement à réduire leurs propres émissions.
La révision passe par une hausse du prix de l'essence de 8 centimes par litre combattue aussi bien à droite qu'à gauche. Certains parlementaires veulent limiter la majoration à 5 centimes, alors que d'autres veulent fixer le plafond à 12, 13 voire 20 centimes.
La question d'une taxe sur les billets d'avion sera également débattue. Rayon sanction, les règles applicables aux entreprises s'engageant à réduire leurs émissions pour se faire rembourser la taxe sur le CO2 devraient être durcies.
(KEYTONE-ATS)
Économie
Palexpo se dote d'un nouveau "Pavillon" pour accueillir les congrès
A Genève, Palexpo va construire une nouvelle salle de congrès multifonctionnelle nommée "Pavillon". Elle pourra accueillir jusqu'à 4000 personnes dès 2028, ce qui en fera la plus grande salle de Suisse selon son directeur, Claude Membrez.
"Pavillon répond aux besoins actuels des salons et des congrès", a déclaré Claude Membrez, en présentant le projet aux médias au sein de la Halle 1 mardi. Selon lui, les organisateurs se focalisent aujourd'hui davantage sur la qualité des lieux d'accueil que sur les mètres carrés.
Accueillir des congrès dans les halles demande actuellement une lourde infrastructure. "Cette salle pérenne permettra de gagner du temps et de l'argent", a souligné la conseillère d'Etat Delphine Bachmann. Construite en épicéa suisse, avec un système d'éclairage et de sonorisation, elle couvrira 4000 mètres carrés dans la Halle 1.
L'investissement avoisinera les 25 millions de francs. Il comprend le crédit de 12,6 millions débloqué par le Grand Conseil fin octobre et des investissements privés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'ONU à Genève s'estime "plus forte" mais attend les coupes
L'ONU à Genève estime avoir été "plus forte" cette année, malgré les coupes attendues dans le budget 2026. Le nombre de réunions a augmenté par rapport à l'année précédente pour s'établir à près de 8800, a annoncé mardi la directrice générale à la presse.
Malgré les "conditions difficiles", "nous avons obtenu des résultats plutôt tangibles, insiste Tatiana Valovaya. "Nous devenons plus forts", dit-elle. Deux cents réunions supplémentaires ont été facilitées par rapport à l'année précédente.
"Genève reste un site très important pour des rencontres, pour le dialogue multilatéral", insiste la directrice générale. Près d'un million de personnes sont venues cette année au Palais des Nations pour des discussions.
Cette année, les coupes américaines et d'autres pays ont provoqué d'importantes réductions de postes dans les différentes agences onusiennes présentes à Genève. Largement plus de 10'000 emplois ont été biffés aux sièges ou dans les bureaux dans d'autres pays par ces entités.
Dizaines de coupes prévues
Le secrétariat est moins affecté, en attendant les coupes de 18% avec la réforme plus large lancée depuis New York. Mme Valovaya explique que l'élimination de 59 postes pour son administration, son bureau, de même que la bibliothèque et les archives, a été proposée. Sans parler des départs volontaires et pré-retraites.
A ce chiffre s'ajoutent ceux des conférences, de la sécurité et d'autres divisions que la directrice générale ne souhaite pas encore dévoiler parce qu'ils dépendent aussi de New York. Des co-facilitateurs de la réforme sont attendus en janvier à Genève.
Des délocalisations pourraient aussi avoir lieu sur des postes administratifs qui ne prévoient aucun contact avec les Etats membres, selon Mme Valovaya. "Nous sommes absolument sûrs que l'ONU à Genève et la Genève internationale vont continuer à jouer un rôle très important", dit-elle.
Travaux jusqu'à fin 2027
L'année prochaine sera celle où l'ONU à Genève va s'ouvrir davantage encore au public. Le nouveau Portail des Nations, financé par la Fondation pour Genève, doit être inauguré fin février par le secrétaire général Antonio Guterres. Au total, 180'000 visiteurs sont attendus chaque année.
Une autre donation doit permettre un nouveau bâtiment pour les archives, selon Mme Valovaya. L'Assemblée générale de l'ONU a aussi accordé en juin une rallonge de 88 millions de francs, moins que les 118 millions demandés pour faire face à l'inflation.
Les travaux ont pris du retard et l'enveloppe est passée de plus de 830 millions de francs, garantis par des prêts suisses, à plus de 900 millions. Ils doivent se terminer fin 2027. "C'est un délai réaliste", explique la directrice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Budget: le Parlement débloque 1,5 million pour Tox Info
Le centre antipoison Tox Info, qui rencontre des difficultés, bénéficiera de 1,5 million dans le cadre du budget 2026. Le Conseil des Etats, dans un premier temps réticent, a suivi le National mardi.
Les parlementaires ont, au cours des différents débats, répété à plusieurs reprises l'importance que le centre antipoison revêt pour la population. L'enjeu principal est de maintenir la ligne d'appel pour les empoisonnements, qui concerne des enfants dans beaucoup de cas.
Le centre, qui gère 24h sur 24 les urgences liées aux intoxications, avait en début d'année alerté le gouvernement sur son risque de disparition dès 2026 si des fonds supplémentaires n'étaient pas débloqués. Il exigeait 1,1 million de la part de la Confédération.
Quelques désaccords persistants
Des désaccords persistent toutefois encore entre les deux Chambres sur d'autres aspects du budget. Le Conseil des Etats veut allouer davantage pour la coopération internationale, alors que la tendance est plutôt à la coupe au National.
Il souhaite aussi maintenir les fonds prévus pour les ressources de plusieurs départements tandis que les députés veulent les tailler de moitié. Les sénateurs défendent également le budget pour Suisse Tourisme, jugé pas indispensable par la Chambre du peuple.
Le dossier repart au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La fenêtre à bébés d'Einsiedeln déménage à l’hôpital de Schwyz
La première fenêtre à bébés jamais ouverte en Suisse à Einsiedeln (SZ) voici près de 25 ans a déménagé. Le dispositif destiné aux mères en détresse a été transféré dans son intégralité à l’hôpital de Schwyz.
La fenêtre à bébés est disponible dans le chef-lieu à compter de ce mardi, annonce l'hôpital de Schwyz dans un communiqué. Celle disponible jusqu’à récemment à l’hôpital d’Einsiedeln a été fermée et transférée dans l'établissement hospitalier du chef-lieu.
Le dispositif est géré par l’Aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME) et l’hôpital, en accord avec l’autorité compétente de protection de l’enfant et de l’adulte. Il reste une solution de secours pour les cas d’extrême détresse afin de permettre aux mères se trouvant "dans une situation sans issue" de remettre anonymement leur enfant en mains sûres.
31 enfants déposés
Depuis le lancement de la première fenêtre à bébés à Einsiedeln le 9 mai 2001, le nombre d'enfants retrouvés morts en Suisse a nettement baissé, souligne l'ASME sur son site Internet. Aucun cas n'est signalé depuis 2022, contre 9 cas encore pour la période 1997-2001.
Outre le canton de Schwyz, ce service d’aide existe à Bâle, Bellinzone, Berne, Davos (GR), Olten (SO), Sion et Zollikerberg (ZH). Au total, 31 bébés ont été déposés dans une fenêtre, selon les chiffres de la fondation. Le dernier cas remonte au mois d'août 2025, à l’hôpital cantonal d’Olten.
Dans six cas, l'enfant a été repris plus tard par ses parents, et dans sept autres cas, la mère ou les parents se sont fait connaître. La mère et le père de l’enfant ont le droit de réclamer le retour de l’enfant jusqu’au moment où le processus d’adoption officielle se termine.
A l'abri des regards
À l’hôpital de Schwyz, la fenêtre à bébés, installée à proximité du service des urgences, est aménagée de façon à pouvoir déposer l'enfant en toute discrétion, à l’abri des regards. Les mères peuvent placer le nouveau-né dans un petit lit préchauffé et trouveront dans la fenêtre une lettre à leur attention, expliquent les responsables.
Une alarme se déclenche à la maternité de l'établissement au bout de trois minutes. C'est ensuite la sage-femme de service qui prendra en charge l’enfant, afin de lui donner les soins nécessaires. Quelques jours plus tard, l’enfant sera placé auprès de parents d’accueil, puis de parents adoptifs. L’adoption peut avoir lieu au plus tôt un an après la remise de l’enfant dans une fenêtre à bébés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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