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Coronavirus

Les Suisses pourront profiter pleinement de leur été

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Photo prétexte (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Danser jusqu'au bout de la nuit, boire un café au comptoir ou encore participer au vernissage d'une expo renommée sera de nouveau autorisé dès lundi. Les mesures d'hygiène et de distance ne doivent toutefois pas être oubliées.

Avec l'abandon de la situation extraordinaire, le Conseil fédéral a assoupli vendredi une nouvelle fois les mesures de lutte contre le coronavirus. L'idée est de simplifier les règles aussi bien pour les citoyens que les entreprises.

"Se laver les mains, maintenir la distance ou porter un masque", a martelé la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga devant la presse réunie à Berne. Telles sont les trois règles d'or à retenir.

La distance entre deux personnes dans l'espace public, que ce soit dans les commerces, les transports publics ou encore à la plage, a par ailleurs été abaissée à 1,5 mètre. Elle peut être encore réduite si chacun porte un masque ou s'il y a une paroi de séparation. "Passer plus de 15 minutes à moins de 1,5 mètre d'une personne augmente le risque d'infection", a rappelé Alain Berset.

Si ces mesures ne peuvent pas être appliquées, comme dans les écoles ou les boîtes de nuit, des listes de contact doivent être tenues, a poursuivi le ministre de la santé. Elles permettront d'aider à contenir les infections à défaut de pouvoir les prévenir. Les concepts de protection obligatoires dans les lieux publics ont par ailleurs été uniformisés. Les mêmes consignes s’appliqueront à tous.

Manifestations masquées

Parmi les autres assouplissements, se trouvent notamment les règles pour les restaurants. Leurs clients ne seront plus obligés d'être assis pour consommer. Et le couvre-feu, que ce soit pour les restos, les discos et les clubs de nuit, sera levé.

Mariages, vernissages d'exposition ou tout autre grand événement, rassemblant jusqu'à 1000 personnes, seront possibles à condition de garantir le traçage des contacts. Le nombre maximal de participants à contacter ne devra pas dépasser 300. A cette fin, l'espace pourra être divisé en différents secteurs. Les cantons pourront abaisser ce plafond s’ils le jugent nécessaire.

Les rassemblements plus grands ne seront autorisés qu'à partir de septembre. Seules exceptions: les manifestations politiques ou civiles. Aucune limite ne leur sera plus imposée dès samedi. Les participants seront toutefois obligés de porter un masque.

Ce sera l'unique situation où les Suisses seront contraint de sortir couverts. Le port du masque ne restera que fortement recommandé dans les transports publics. Les voyageurs devront cependant toujours avoir un masque sur eux.

Interrogé sur ces différences, Alain Berset a assuré qu'"une manifestation politique, rassemblant 5000 personnes sur une place, ne peut être comparée avec un compartiment de train. Lors d'une manifestation, on crie des slogans ou on chante en projetant des gouttelettes". Le potentiel d'infection est beaucoup plus grand. De plus, de nombreux trajets durent moins d'un quart d'heure.

Adieu télétravail

Le gouvernement abandonne encore la recommandation de télétravail. Il incombera aux employeurs de décider où leur personnel doit travailler. Les consignes de protection des personnes vulnérables seront aussi levées. Ces dernières peuvent donc également retourner sur leur lieu de travail. Les employeurs sont toutefois tenus de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger la santé de leurs employés, conformément à la loi sur le travail.

La fin de la situation extraordinaire permet aux cantons de reprendre la main. Ils auront désormais la priorité pour agir en cas de nouvelle augmentation des cas de COVID-19 et pourront le faire de manière localisée.

Les cantons pourront par exemple imposer le masque dans les transports publics, s'ils le souhaitent. Mais la coordination intercantonale devrait être privilégiée. "Il y aura des différences. C'est voulu et sensé", car les situations ne sont pas les mêmes partout en Suisse, a commenté Simonetta Sommaruga. Et Alain Berset de conclure: "Bienvenue dans le fédéralisme".

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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