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Suisse

Nestlé en bonne voie pour atteindre ses objectifs de durabilité

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Le groupe s'est dit surpris par la résistance du moral des consommateurs, notamment en Chine, où les ventes en volume ont augmenté au premier semestre (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

La direction de Nestlé estime la multinationale alimentaire bien partie pour atteindre ses objectifs de durabilité. "Nous sommes convaincus que nous atteindrons la plupart des objectifs" a déclaré jeudi le directeur financier (CFO) sur le départ François-Xavier Roger.

Dans son intervention à l'occasion d'un évènement organisé par Bernstein, le dirigeant s'est montré particulièrement confiant en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre, affirmant que d'ici 2025, les émissions de CO2 devraient être, comme prévu, inférieures de 20% à celles de l'année de référence 2018.

Par ailleurs, les ambitions de Nestlé en matière de durabilité pourraient bien s'avérer moins onéreuses qu'initialement devisé. Alors que le colosse veveysan tablait pour la période 2021-2025 sur un montant d'environ 1 milliard de francs par année pour atteindre ses objectifs ESG, "nous devrions au final dépenser un peu moins que les 5 milliards prévus", a déclaré le CFO, signalant des gains d'efficience.

Effet limité de l'inflation

Malgré l'érosion du pouvoir d'achat en raison de l'inflation, le public continue d'être fidèle aux produits Nestlé. "Aux États-Unis, nous observons une grande capacité de résistance, ce qui nous a surpris", a signalé François-Xavier Roger.

Certes, la suppression progressive des aides gouvernementales mises en place lors de la pandémie de Covid-19 "se répercute un peu sur la consommation", mais seulement sur certains segments, comme celui des surgelés, où le groupe n'est pas très exposé.

Le Français n'a pas caché son étonnement face à la résistance du moral des consommateurs dans les pays en développement, où l'envie d'acheter n'a pratiquement pas diminué.

"Et nous ne pouvons pas non plus nous plaindre de la Chine, les ventes en volume y ont augmenté au premier semestre", a poursuivi le CFO, confirmant dans la foulée que la croissance interne réelle (RIG) devrait à nouveau être positive pour la deuxième moitié de l'année.

Date de départ incertaine

La table ronde organisée par Bernstein pourrait être l'une des dernières apparitions de François-Xavier Roger comme grand argentier de la multinationale veveysane, après l'annonce de son départ fin mai.

Mais on ignore actuellement quand Anna Manz, désignée pour lui succéder, prendra ses nouvelles fonctions. Lors de l'annonce de sa nomination, Nestlé avait laissé entendre que sa future CFO rejoindrait le groupe sitôt qu'elle serait libérée de ses engagements auprès de la Bourse de Londres.

Après plus de huit ans en poste, le sexagénaire ne semble pas pressé de quitter son employeur. "Je veux m'assurer qu'elle fasse une entrée réussie", a déclaré le sortant, qui entend garantir une transition sans heurts.

Interrogé sur ses projets d'avenir, François-Xavier Roger est resté fuyant, tout en affirmant qu'il ne comptait pas encore prendre sa retraite. Il devrait dans tous les cas faire son entrée au conseil d'administration de Sandoz, filiale dévouée aux génériques du géant pharmaceutique Novartis en passe d'être autonomisée, où il brigue la présidence du comité d'audit, risque et conformité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Massongex, Vérossaz et Saint-Maurice réfléchissent à une fusion

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Voisines et partenaires de longue date, les communes de Vérossaz, Massongex et Saint-Maurice ont décidé d’explorer l’opportunité d’une fusion, afin de répondre au mieux aux défis futurs. (© Openstreetmap/capture d'écran)

Une fusion de communes est en cours de réflexion dans le Bas-Valais. Vérossaz, Massongex et Saint-Maurice ont présenté mardi soir à la population une étude sur les avantages et les inconvénients d'une telle union. Un vote consultatif, qui décidera ou non de la suite des discussions, est prévu le 9 juin.

"Nous sommes trois petites communes avec les mêmes défis à surmonter et difficultés à régler", explique à Keystone-ATS Sylviane Coquoz, présidente de Massongex. La possibilité d'une fusion s'est esquissée dans un premier temps en 2019 entre Massongex et Vérossaz. Saint-Maurice a rejoint le projet en 2022.

L'étude de faisabilité a été réalisée par un bureau spécialisé en 2023. Un comité de pilotage composé des trois présidents et secrétaires a participé aux travaux. Tous les conseillers communaux ont aussi accompagné la démarche. Pour le comité de pilotage, ce mariage à trois "serait bénéfique pour chacune des collectivités impliquées", notent les communes dans un communiqué.

La population tranchera

Si les habitantes et habitants donnent leur feu vert à la poursuite du projet, et seulement dans ce cas, insiste Sylviane Coquoz, "nous lancerons la suite", à savoir des travaux et discussions citoyennes avant un vote définitif sur un mariage à trois à l'horizon 2029-2030. "Le vote consultatif est prévu en même temps que la votation fédérale du 9 juin prochain afin de convaincre le plus de monde de se rendre aux urnes".

Les trois exécutifs espèrent ainsi "prendre la population avec eux, la convaincre et éviter des situations dramatiques". Les derniers essais de fusion dans la région ont de quoi échauder: Collonges (VS) avait refusé de se marier avec St-Maurice en 2019 et Collombey-Muraz avait dit "non" à Monthey en 2022.

Si le projet aboutit, la nouvelle entité, dont le nom reste pour l'heure ouvert, comptera près de 7400 habitants et figurera à la 14e place (sur 122) en terme de population à l'échelle du canton. Surtout, elle pointerait à la troisième place dans le Chablais juste après Monthey et Collombey-Muraz. "Cela nous permettrait de peser davantage et d'améliorer ainsi l'équilibre régional", souligne Sylviane Coquoz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Confédération fautive dans la cyberattaque sur Xplain

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Xplain, fedpol et l'Office fédéral de la douane ont violé la loi sur la protection des données (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les enquêtes sur la cyberattaque contre l'entreprise Xplain l'an dernier ont relevé des erreurs commises par les offices fédéraux de la police et des douanes. L'entreprise est également fautive. Le Conseil fédéral annonce mercredi des mesures.

A la suite d'une attaque au rançongiciel contre l'entreprise bernoise Xplain en mai 2023, une grande quantité de données personnelles de l’administration fédérale, parmi lesquelles des données sensibles, ont été publiées sur le "darknet". Ces données avaient été stockées sur un serveur de Xplain.

Dans les trois enquêtes lancées à la suite de l'attaque survenue, le Préposé fédéral à la protection des données (PFPDT) a constaté des violations de la loi.

Les mesures nécessaires en matière de protection des données n'ont ainsi pas été prises lors de la transmission des données personnelles de la Confédération par les offices fédéraux de la police (fedpol) ainsi que de la douane (OFDF) à Xplain. Ces données ont ensuite été conservées par Xplain en violation de la protection des données, et en partie en violation des obligations contractuelles, précise le PFPDT dans un communiqué.

Depuis que cette fuite de données a été rendue publique, le Conseil fédéral a pris ou fait prendre de nombreuses mesures afin de faire la lumière sur cet incident et d’en tirer des enseignements, écrit le gouvernement dans un communiqué distinct.

Il a notamment ordonné une enquête administrative externe. Un rapport a été établi et adopté mercredi. Outre les mesures urgentes prises suite à l'attaque, le Conseil fédéral préconise toute une série d'autres mesures.

Système de sécurité

Les unités administratives de la Confédération seront notamment tenues de mettre en place et d'exploiter un système de management de la sécurité de l'information (SMSI) d'ici à la fin de 2026 au plus tard. Le SMSI permet à la direction de gérer l'ensemble des processus de sécurité, tels que l'inventaire des informations et des moyens informatiques, l’évaluation des risques, la sécurité lors de la collaboration avec des tiers, la formation, la gestion des incidents ou la planification des audits.

Les services fédéraux concernés "n'ont pas suffisamment rempli leurs devoirs de choisir avec soin leur fournisseur, ainsi que de l'instruire adéquatement et de le surveiller. Ils n'ont pas rempli leurs devoirs sous l'angle de la protection des données et ne l'ont rempli que partiellement sous l'angle de la sécurité de l'information", conclut le Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des dizaines de milliers de personnes manifestent à Zurich

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Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Zurich sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Des dizaines de milliers de personnes ont participé au cortège du 1er mai mercredi à Zurich, sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". En marge du cortège, plusieurs vitrines, dont des filiales d'UBS et de Franz Carl Weber, ont été sprayées de rouge.

Le cortège se dirigeait vers la place du Sechseläuten, où il devait se terminer avec notamment un discours de Daniel Lampart, chef économiste de l'Union syndicale suisse (USS). La police était présente en force.

Le cortège officiel organisé par la faîtière syndicale visait en particulier à mobiliser en faveur d'un "oui" à l'initiative d'allègement des primes maladie, soumise en votation le 9 juin. De nombreux groupes se sont toutefois joints à la manifestation, notamment cette année un grand "bloc Palestine".

Dans l'après-midi, de nombreuses organisations radicales de gauche ont appelé à une manifestation non autorisée, un rassemblement qui se termine généralement par des incidents et des dégâts matériels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Vert'libéraux s'allient au Centre en Ville de Genève

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Boris Calame sera le candidat des Vert'libéraux à l'exécutif de la Ville de Genève lors des élections municipales de l'année prochaine (archives). (© KEYSTONE)

Les Vert'libéraux de la Ville de Genève font alliance avec Le Centre pour les élections municipales de 2025. A l'exécutif, ils présentent Boris Calame. L'ancien député au Grand Conseil, qui a milité chez les Verts avant de passer chez les Vert'libéraux, fera liste commune avec la centriste sortante Marie Barbey-Chappuis.

Cette liste commune n'est pas le fruit du hasard, indiquent les Vert'libéraux de la Ville de Genève dans un communiqué publié mercredi. "Elle émerge d'un long processus de convergence entre les deux sections communales, notamment sur les questions écologiques et socio-économiques".

Pour les Vert'libéraux, Genève possède dorénavant "une occasion de dépasser les clivages stériles qui minent l'action politique de ses autorités depuis trop longtemps". Le nouveau bloc se battra "pour une Genève ouverte, progressiste et plus résiliente face au changement climatique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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