Suisse
Ni oui ni non de l'UDC pour le paquet fiscal
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2019/03/20190330150543052-1000x600.jpg&description=Ni oui ni non de l'UDC pour le paquet fiscal', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Après des débats nourris, l'UDC a décidé de laisser la liberté de parole sur la réforme fiscale et le financement de l'AVS (RFFA), en votation le 19 mai. Réunis samedi en assemblée à Amriswil (TG), les délégués du parti n'ont pas voulu trancher entre le oui et le non.
La liberté de vote a été décidée par 289 voix contre 60 et 1 abstention. La question a provoqué d'intenses discussions. Car si le projet est soutenu par des poids lourds du parti, moins d'un tiers des élus UDC au parlement fédéral se sont prononcés pour.
Pas moins d'une quinzaine de représentants de l'UDC ont ainsi pris le micro pour tenter de rallier l'assemblée à leur cause. Mais c'est finalement la position défendue notamment par Christoph Blocher qui a été retenue.
"Nous sommes dans le pétrin!", a lancé l'ancien conseiller fédéral lors de sa prise de parole. "Quoique nous votions, ce sera faux!" Le tribun zurichois a toutefois déclaré que la réforme revenait à accepter de lier deux projets distincts, "ce qui est mauvais pour la démocratie". Du même avis que Christoph Blocher, le conseiller national Roger Köppel a parlé de jugement de Salomon.
Deux objets distincts
Le problème principal soulevé par les orateurs est le fait d'avoir lié réforme fiscale et financement de l'AVS. Beaucoup d'UDC ont estimé que ces deux objets n'avaient rien à voir l'un avec l'autre, mais aussi que si la réforme fiscale était certes nécessaire, la solution trouvée pour l'AVS n'était pas satisfaisante. Ce dernier argument a notamment été avancé par le président des Jeunes UDC Benjamin Fischer.
La conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz a également critiqué ce ficelage, mais a toutefois appelé à soutenir la réforme. "Nous en avons besoin." Le conseiller d'Etat zougois Heinz Tännler a aussi plaidé le "oui", rappelant que les cantons s'étaient déjà attaqués à la mise en oeuvre de la réforme fiscale.
Une solution "intelligente"
En ouverture de débat, le conseiller fédéral UDC et président en exercice Ueli Maurer a défendu le texte devant les délégués. Avec la réforme fiscale, la Suisse a trouvé une solution "intelligente", a dit le ministre des finances. Les sociétés bénéficiant de statuts spéciaux verront leur fiscalité augmenter pour satisfaire aux exigences internationales, mais en contrepartie le taux imposable des entreprises sera réduit.
Les deux milliards que coûteront cette réforme ne constituent pas une dépense, mais un "investissement" à ses yeux. "Nous pouvons conserver des entreprises en Suisse, en attirer d'autres et sécuriser des places de travail." Il a ajouté que les entreprises suisses étaient bien loties avec ce projet.
En ce qui concerne l'AVS, Ueli Maurer a souligné que les deux milliards de francs de renflouement prévus constituaient un premier pas dans la bonne direction. Il a toutefois précisé que cela n'était pas suffisant. "Cela couvre un tiers des problèmes financiers de l'AVS." Pour résoudre les deux tiers restants, il faudra mettre en oeuvre une réforme structurelle et discuter notamment d'une hausse de l'âge de la retraite.
Le comité de l'UDC Suisse avait recommandé vendredi aux délégués de se prononcer pour la liberté de vote, à l'issue d'une réunion à Amriswil. Le comité a précisé l'UDC Suisse ne s'engagerait pas dans la campagne de votation, mais que les élus du parti étaient libres de le faire.
Après l'échec de la RIE III
La réforme fiscale est une version retravaillée de la réforme de l'imposition des entreprises III, qui a échoué devant le peuple en 2017. Elle doit permettre d'introduire de nouveaux régimes fiscaux spéciaux acceptés sur le plan international.
La réforme de l'imposition des entreprises est couplée à un volet consacré à l'AVS. L'idée est que chaque franc d'impôt perdu par la Confédération, les cantons ou les communes via l'imposition des entreprises soit "compensé" au profit du 1er pilier.
Le Conseil fédéral et le parlement défendent le projet. L'UDC fait bande à part puisque tous les autres partis gouvernementaux sont pour. Les cantons réclament également le "oui", estimant qu'il s'agit d'un "compromis équilibré".
(KEYSTONE-ATS)
Lausanne
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.
Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.
Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.
Enquête ouverte
L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.
Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.
Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.
Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.
Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.
Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.
Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.
Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.
Victimes collatérales
Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.
A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.
L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.
"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".
Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Dès vendredi, le soleil se couchera à nouveau plus tard
A partir de vendredi, il fera jour un peu plus longtemps le soir. Pourtant, le solstice d'hiver aura lieu seulement le 21 décembre.
Le Soleil se couche jeudi à 16h33 à Coire et à 16h35 à Zurich. Plus à l'ouest, il se couche à 16h38 à Bâle et à 16h42 à Berne. Les derniers rayons en Suisse pointent à Genève à 16h49. Dès vendredi, le coucher de soleil interviendra chaque jour un peu plus tard, mais la différence sera minime au début.
Et ce, même si le solstice d'hiver, à savoir le jour le plus court de l'année, aura lieu le 21 décembre.
Cette particularité vient du fait que l'orbite de la Terre n'est pas parfaitement ronde, mais plutôt elliptique. En raison de cette forme ovale, la vitesse de la Terre autour du Soleil n'est pas uniforme. De plus, à cause de la légère inclinaison de l'axe de rotation de la Terre, le soleil n'atteint pas toujours son point culminant à midi pile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
LausanneIl y a 1 jour
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
SuisseIl y a 2 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement
-
SuisseIl y a 2 jours
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
SuisseIl y a 3 jours
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes


