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Suisse

Plus de moyens pour intégrer les réfugiés

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Les réfugiés doivent accéder plus rapidement au monde du travail. Le Conseil fédéral et les cantons ont pris des mesures pour favoriser leur intégration. Elles ont un coût pour la Confédération, mais elles devraient aussi engendrer des économies dans l'aide sociale.

Les cantons demandaient depuis longtemps à Berne d'augmenter son aide financière. Les deux parties se sont accordées sur un agenda commun en matière d'intégration. La Confédération augmentera à 18'000 francs le montant du forfait d'intégration versé aux cantons, soit trois fois plus que les contributions actuelles de 6000 francs, a expliqué lundi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Cette mesure va coûter à la Confédération 132 millions de francs supplémentaires par an. Mais c'est un investissement qui à long terme permettra aussi de faire des économies, a souligné la ministre de la justice. Pour chaque franc investi, les collectivités publiques devraient économiser à long terme jusqu’à quatre francs par personne.

Le montant des subventions versées par Berne au titre de l'aide sociale devrait diminuer globalement de 6000 francs par cas. Le système de financement sera facilité, la charge administrative de la Confédération et des cantons allégée.

Les adultes âgés de 26 à 49 ans qui entrent plus rapidement dans la vie professionnelle permettront au secteur public d’économiser en moyenne environ 90'000 francs par personne. Ces mesures déchargeront aussi le secteur de la formation, a ajouté Mauro Dell'Ambrogio, Secrétaire d'Etat à la formation.

Taux de réussite de 70%

Les mesures concerneront chaque année 11'000 réfugiés reconnus et personnes admises à titre provisoire. La Confédération et les cantons estiment qu’environ 70% de ces personnes en âge de travailler peuvent s'intégrer durablement dans le marché du travail et subvenir à leurs besoins.

Début 2019, les procédures d'asile seront accélérées. Les personnes concernées sauront rapidement si elles peuvent ou non rester en Suisse. Près de 60% d'entre elles ont moins de 25 ans, il faut utiliser ce potentiel et leur offrir des perspectives professionnelles, a relevé Mme Sommaruga. Leur entrée dans le monde du travail améliorera leurs chances de s'intégrer dans la société helvétique, a-t-elle ajouté.

Les représentants des cantons, entourant la conseillère fédérale, se sont tous montrés satisfaits du projet. Le forfait versé actuellement ne permettait même pas de mettre en place les mesures en faveur de l'intégration, a dit le président de la Conférence des gouvernements cantonaux, le conseiller d'Etat saint-gallois Benedikt Würth.

Agenda défini

L'agenda en matière d'intégration devrait être mis en oeuvre au printemps 2019. Il fixe plusieurs objectifs contraignants et prévoit dans l'idéal une acquisition des connaissances de base d'une langue nationale au bout de trois ans. La moitié des adultes devra être insérée au marché du travail après sept ans. Deux tiers des personnes entre 16 et 25 ans devront avoir suivi une formation postobligatoire cinq ans après leur arrivée.

L'agenda a été approuvé le 23 mars par la Conférence des gouvernements cantonaux et par le Conseil fédéral mercredi dernier lors de sa séance hebdomadaire. Il ne concerne que le domaine de l'asile. Les prestations d'intégration destinées aux adolescents et aux jeunes adultes qui arrivent en Suisse par un autre canal feront l'objet d'une évaluation.

Moyens pour les mineurs

Parallèlement à l'agenda, la Confédération et les cantons ont aussi défini des moyens supplémentaires pour les mineurs non accompagnés. Leurs besoins sont différents de ceux des adultes, notamment en matière d'hébergement et d'encadrement. Les surcoûts sont estimés à 100 francs par jour et par personne.

La Confédération prendra à l'avenir en charge 86 francs. Vu leur nombre à fin janvier, les subventions fédérales supplémentaires devraient s'élever à 30 millions de francs cette année.

ATS

PHOTO KEYSTONE/ANTHONY ANEX

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Économie

Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

37'500 signatures en Suisse contre le projet OMS sur les pandémies

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Le projet d'accord de l'OMS sur les pandémies inquiète l'organisation souverainiste Pro Suisse. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pro Suisse a déposé une pétition munie de plus de 37'500 signatures demandant que l'Accord sur les pandémies actuellement en négociation à l'OMS soit obligatoirement soumis au Parlement. Et l'organisation veut que la Suisse refuse de le signer.

Ce projet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contesté notamment par les milieux ayant combattu les contraintes liées au Covid, vise officiellement à "améliorer la prévention, la préparation et la riposte face aux futures pandémies au niveau mondial".

Organisation défendant la neutralité et l'indépendance de la Confédération, Pro Suisse relève vendredi que cette convention "aurait pratiquement le caractère d'une loi en Suisse". Elle imposerait "des règles contraignantes et primerait sur les législations nationales", avertit-elle.

La pétition bénéficie d'un soutien interpartis, note Pro Suisse. Le 17 avril, donc durant sa session spéciale, le Conseil national a déjà accepté une motion de l'UDC réclamant que les Chambres fédérales puissent se prononcer au cas où le Conseil fédéral envisagerait de signer l'accord, rappelle Pro Suisse.

"Neutraliser les voix critiques"

Le projet d'accord OMS sur les épidémies "contient de nombreux éléments contestables comme l'obligation faite aux Etats signataires d'influencer le débat public, de neutraliser des voix critiques ainsi que de combattre des informations prétendument fausses ou trompeuses, voire la désinformation", s'inquiète Pro Suisse.

"Des avis critiques sont importants dans une démocratie. Il est dangereux de permettre aux autorités de décider ce qui est faux et ce qui est juste", comme l'a observé le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU), cité dans le communiqué.

L'accord court-circuiterait aussi certaines compétences cantonales et communales en matière de santé, estime Pro Suisse.

L'organisation s'était déjà exprimée précédemment contre toute obligation d’un certificat de vaccination et pour le maintien de l'indépendance du pays en matière de santé.

Les négociations sur l'accord de l'OMS sont toujours en cours parmi les pays membres et sont prévues jusqu'en mai, avait indiqué il y a dix jours devant le Parlement la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.

Berne décidera de s'y lier ou non dès que le contenu final sera connu. La Confédération examinera aussi si l'accord devra être soumis au Parlement pour approbation, ce qui est probable, avait-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Claude Barras présentera "Sauvages" au festival de Cannes

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Claude Barras a multiplié les récompenses avec "Ma vie de Courgette", qu'il avait présenté à Cannes en 2016 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Comme "Ma vie de courgette" en 2016, le réalisateur valaisan Claude Barras présentera son nouveau film au Festival de Cannes en mai. Fable écologique qui se déroule à Bornéo, "Sauvages" sera projeté lors des Séances jeune public.

Un second film sera proposé au jeune public du festival: "Angelo, dans la forêt mystérieuse" de Vincent Paronnaud et Alexis Ducord. En complément de l’hommage au Studio Ghibli, la Sélection officielle de Cannes compte ainsi six films d'animation, précise le festival sur le réseau social X.

Claude Barras va faire le déplacement à Cannes tandis que la Suisse est l'invitée d'honneur du Marché du film. Interrogé par Keystone-ATS, le réalisateur salue cette reconnaissance du cinéma suisse, "qui passe par des hauts et des bas parce que l'on est un petit pays, avec un marché morcelé en raison des langues."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

En Ville de Genève, Le Centre s'allie aux Vert'libéraux

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La conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis briguera un deuxième mandat à la mairie de la Ville de Genève lors des élections du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Réuni en assemblée générale, Le Centre-Ville de Genève a accepté de faire alliance avec le Parti vert'libéral. Ce dernier doit se prononcer sur la question la semaine prochaine. Le Centre-Ville de Genève a indiqué vendredi avoir aussi apporté son soutien à la candidature de Marie Barbey-Chappuis à un deuxième mandat à l'exécutif municipal.

En s'alliant avec les Vert'libéraux, avec la mise en place d'un programme commun, Le Centre-Ville de Genève veut offrir une vraie alternative "à la polarisation et au blocage", en permettant l'émergence d'un centre fort à Genève.

La semaine dernière, les formations cantonales du Centre et du Parti vert'libéral avaient annoncé leur décision d'unir leurs forces pour les élections municipales du printemps 2025. La liberté d'adopter cette ligne est toutefois laissée aux représentants des partis dans les communes.

Concernant l'exécutif de la Ville de Genève, Le Centre fait confiance à son actuelle magistrate Marie Barbey-Chappuis, qui se représentera donc pour un deuxième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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