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Coronavirus

Pour un meilleur approvisionnement en médicaments et vaccins

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Image prétexte (KEYSTONE/Christian Beutler)
Le Conseil fédéral doit s'engager pour un approvisionnement suffisant en médicaments et vaccins ainsi que développer une stratégie de prévention des risques en vue d'une éventuelle deuxième vague de Covid-19. La commission de la santé publique du Conseil des Etats a déposé deux motions.

Le premier texte concernant les médicaments et vaccins a été adopté sans opposition, annoncent jeudi les services du Parlement. Il demande un inventaire des difficultés d'approvisionnement et des solutions qui pourraient passer par une production accrue en Suisse ou en Europe, des contrats d’achat internationaux ou un accroissement des stocks fédéraux et cantonaux.

L'autre motion déposée par 7 voix sans opposition, mais 6 abstentions, est identique à un texte de la commission de la santé publique du National. Elle charge la Confédération de faire évaluer les stratégies des différents pays pour lutter contre le Covid-19, afin d'identifier les mesures les plus efficaces pour protéger la santé publique tout en réduisant les dommages économiques et sociaux.

Critique sur le traçage

La commission a par ailleurs examiné de manière approfondie l’application prévue pour le traçage du coronavirus. Elle a pris acte du fait que l'utilisation serait volontaire à chaque étape et qu'aucune donnée relative à la santé ne sera enregistrée. Les données anonymisées concernant les contacts seront enregistrées de manière décentralisée chez chaque utilisateur.

L’administration a laissé entrevoir que le programme serait rendu public et testé par des pirates informatiques pour identifier ses points faibles. La commission n’est toutefois pas encore convaincue par la base légale de l’application qui devrait être fixée dans une ordonnance ordinaire limitée dans le temps. Elle souhaiterait si possible être consultée au sujet de cette ordonnance.

Assurance-chômage

Par ailleurs, la commission a déposé une interpellation. Elle demande au Conseil fédéral de se prononcer sur les perspectives financières de l’assurance-chômage. Les employeurs ont annoncé environ 1,9 million de salariés au chômage partiel. La contribution de 6 milliards de la Confédération sera bientôt épuisée.

La commission veut savoir si le Conseil fédéral estime aussi que les dépenses supplémentaires ne doivent pas être prises en charge par les cotisants et par l'économie mais par la Confédération. En outre, elle aimerait savoir comment le Conseil fédéral entend organiser le financement supplémentaire.

Indépendants

Dans une lettre au Conseil fédéral, la commission réitère sa recommandation concernant les indépendants. Le gouvernement est appelé à prendre des mesures pour éliminer l'effet de seuil. Les indépendants indirectement concernés par les mesures n'ont droit à une allocation pour perte de gain que si leur revenu ne dépasse pas 90'000 francs.

De l'avis de la commission, les conditions d'octroi doivent être modifiées. Les indépendants dont le conjoint ne travaille pas et les familles monoparentales ne doivent pas être discriminées par rapport aux personnes travaillant à temps partiel. En revanche, les indépendants indirectement concernés ayant un revenu élevé, tels les médecins, dentistes ou avocats, ne doivent pas pouvoir bénéficier de cette prestation.

Libre passage

Tout comme son homologue du National, la commission aimerait que le gouvernement fasse un geste en faveur de la Fondation institution supplétive LPP qui gère notamment les avoirs de libre passage des actifs ayant perdu leur emploi. Elle demande au gouvernement de lui octroyer immédiatement un compte à intérêt nul auprès de la Trésorerie fédérale ou de la Banque nationale suisse.

La fondation qui ne peut refuser les avoirs de libre passage est en position délicate en raison des pertes boursières résultant de la pandémie. La commission compte évaluer globalement les conséquences des intérêts négatifs sur les assurances sociales après la session d'été.

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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