Coronavirus
Ajustements requis avant la sortie de crise
Le déconfinement ne doit pas mener à une distorsion de la concurrence entre les grands et les petits magasins. La commission de l'économie du Conseil des Etats demande au gouvernement d'examiner des alternatives. D'autres améliorations sont également nécessaires.
La décision du Conseil fédéral de réouvrir progressivement les établissements publics dès le 27 avril a suscité l'incompréhension des milieux économiques concernés. Les grands distsributeurs pourront à nouveau vendre des biens de consommation courante dès cette date. Les petites enseignes devront elles attendre jusqu'au 11 mai.
La commission est consciente qu'une réouverture trop étendue pourrait conduire à une deuxième vague d'infections, indique-t-elle mardi. Mais, selon elle, la concurrence créée doit être corrigée. Le Conseil fédéral doit examiner si une alternative à son concept de réouverture progressive des établissements publics en vue de l’étape du 11 mai est envisageable.
Cela pourrait passer par l'élaboration de règles générales et abstraites sur les conditions sanitaires à remplir au lieu de travailler branche par branche. Par ailleurs, un bar de grande ville n'est pas dans la même situation qu'un restaurant de village. Ces différences doivent être mieux considérées.
Exonération
Pour les exploitants qui ne peuvent pas reprendre une activité après le 27 avril, en particulier pour la restauration, une solution est nécessaire, estime encore la commission. Ces entreprises doivent bénéficier d'une exonération de remboursement des crédits transitoires à hauteur de trois loyers mensuels au plus, demande la commission par 9 voix contre 4.
Cette solution ne devrait être possible que pour les cas de rigueur. Selon la majorité de la commission, les loyers constituent une charge très importante pour certaines entreprises. Cette aide supplémentaire permettra d’éviter une série de faillites ou d’abandons précipités d’activité. Une minorité préférerait une solution qui implique également une contribution de la part des bailleurs.
Indépendants
La commission salue la décision du gouvernement d'étendre les aides aux travailleurs indépendants. Ceux-ci ont désormais doit à une allocation pour perte de gain.
Toutefois, le plafond pour le revenu annuel, fixé à 90'000 francs, entraîne un effet de seuil qu'il faut éviter. Les thérapeutes, les médecins ou encore les graphistes indépendants qui doivent faire vivre leur famille et dont le revenu annuel dépasse 90'000 francs sont complètement exclus des prestations de soutien, critique la commission. Par 7 voix et 6 abstentions, elle demande de revoir les mesures.
27 millions pour le tourisme
Le secteur du tourisme doit également recevoir un coup de pouce. La commission invite, par 12 voix sans opposition, le gouvernement à débloquer une enveloppe de 27 millions de francs.
La contribution unique, versée à fonds perdus, doit être allouée aux partenaires touristiques via Suisse Tourisme. Cet argent est urgent, car les contrats pour les campagnes de 2021 sont conclus au cours du premier semestre 2020, souligne la commission.
Elle réitère également sa demande pour un soutien du Conseil fédéral à une campagne de promotion visant la clientèle indigène. Le but est de renforcer le tourisme de proximité et de relancer économiquement le secteur.
Autorisation pour les laboratoires
Si elle salue les démarches déjà entreprises pour les apprentis, la commission encourage cependant le gouvernement à poursuivre ces efforts. A l'unanimité, elle l'invite à prendre des mesures pour que les entreprises formatrices puissent continuer à employer et à recruter des apprentis malgré la crise.
La commission estime en outre que certaines activités de formation post-obligatoire peuvent être reprises. Il s'agit par exemple des laboratoires inclus dans les cursus d'apprentissage et les programmes des hautes écoles. Les activités, auxquelles moins de six personnes participent et pour lesquelles les règles d'hygiène et de distanciation sociale sont appliquées, doivent être autorisées.
Le Conseil fédéral devra par ailleurs informer le Parlement des conséquences économiques de la pandémie, selon une décision adoptée par 8 voix sans opposition. Il devra aussi expliquer la pesée d'intérêts opérée entre les avantages pour la politique sanitaire et les dommages à l'économie. Une analyse approfondie devra être remise ultérireurement sous forme de rapport.
Finalement, la commission a adopté sans opposition tous les crédits relevant de sa compétence soumis au Parlement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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