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Suisse

Pourquoi la fête en août et pas en novembre?

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Le premier août n'est devenu fête nationale qu'à la fin du XIXe siècle. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le 1er août est un jour férié depuis moins de 30 ans et n'est devenu fête nationale qu'à la fin du XIXe siècle. Il commémore pourtant une date plus de sept fois centenaire.

Retour historique sur ce jour particulier dans une Suisse où le 1er mars neuchâtelois ou le 23 juin jurassien ont souvent autant d'importance.

Lorsque la Suisse moderne a été fondée en 1848, le pays n'avait pas de fête nationale officielle. On considérait généralement le 8 novembre comme le jour de la fondation de l'ancienne Confédération, car, selon la tradition, les compatriotes d'Uri, de Schwyz et d'Unterwald se seraient rencontrés sur le Grütli pour prêter serment le "mercredi avant la Saint-Martin" en 1307.

Libéraux et conservateurs réconciliés

La première fête fédérale du 1er août n'a donc eu lieu qu'en 1891. Dès les années 80 du XIXe siècle, le 1er août s'est lentement imposé comme un nouvel "anniversaire", a écrit l'historien Urs Altermatt dans un article sur la fête fédérale. La date fait référence au Pacte fédéral, daté de "début août 1291".

Selon les spécialistes, cette évolution avait des raisons politiques: l'Etat fédéral moderne avait besoin, pour sa stabilité interne, d'une idéologie patriotique qui a réconcilié pendant près d'un demi-siècle la Suisse libérale et conservatrice, explique Urs Altermatt.

L'historien Georg Kreis argumente dans le Dictionnaire historique de la Suisse que l'on préférait supposer que la naissance de la Confédération était due à une création d'Etat juridiquement accomplie plutôt qu'à un complot révolutionnaire.

La réconciliation correspondait à la tendance politique de l'époque: cette même année 1891, un représentant des catholiques-conservateurs, Josef Zemp, a été élu pour la première fois au Conseil fédéral.

Sonneries de cloches annuelles dès 1899

Ainsi, 1891 marquait le 600e anniversaire de la signature du Pacte fédéral. Les Bernois, qui planifiaient de toute façon la même année une célébration du 700e anniversaire de la ville de Berne et organisaient la Fête fédérale des chanteurs, lancèrent l'idée d'une célébration nationale du jubilé dans la capitale.

Dans un premier temps, la fête fédérale de 1891 resta toutefois un événement isolé: une répétition annuelle ne fut fixée que sept ans plus tard. A partir de 1899, le Conseil fédéral demanda aux cantons de faire sonner les cloches le soir du 1er août.

Dans un premier temps, le 1er août est resté un jour ouvrable normal. Ce n'est que lors d'une votation populaire en 1993 que le 1er août a été déclaré jour chômé dans toute la Suisse. L'initiative des Démocrates suisses (DS) a été acceptée par 83,8 % des votants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Zurich gagne à Saint-Gall

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La joie de Philippe Kény après l'ouverture du score. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Coup d’arrêt pour le FC Saint-Gall ! Battus 2-1 à domicile par le FC Zurich, les Saint-Gallois perdront la deuxième place du classement si les Young Boys s’imposent ce dimanche à Sion.

Devant 18'854 spectateurs, le FC Zurich a raflé la mise sur des réussites de Matthias Phaëton et de Philippe Kény. Le succès du club du Letzigrund ne souffre aucune discussion. Porté par un vent nouveau, le FCZ s’avance comme l’équipe en forme du moment avec 10 points cueillis lors de ses quatre derniers matches pour se retrouver au moins jusqu’à dimanche du bon côté de la barre.

Intérimaire jusqu’à la trêve, Dennis Hediger est peut-être appelé à s’inscrire dans la durée à la tête du club. Il a en tout cas donné une âme à une équipe qui était en perdition il y a encore un mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Genevois ont enfilé déguisements et chaussures de course

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Les Genevois ont enfilé leurs chaussures de course samedi pour participer à la 47e édition de la Course de l'Escalade. Au total, près de 60'000 sportifs fouleront les pavés de la vieille ville ce week-end. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Près de 60'000 coureurs s'élancent samedi et dimanche dans les rues de Genève pour participer à la 47e édition de la Course de l'Escalade. La course déguisée de la Marmite, longue de 3,6 kilomètres, a réuni plusieurs milliers de sportifs déguisés de tout âge.

Le départ a été donné à 19h00 samedi pour la traditionnelle course non-compétitive de la Marmite, juste après la dernière course populaire du parcours de 7,3 kilomètres. Des lapins suivis de leurs carottes, des dinosaures gonflables ou encore des barres chocolatées à taille humaine se sont joyeusement élancés dans la nuit, en direction du Bourg-de-Four.

Les coureurs sont ensuite descendus dans les rues basses, au rythme des fanfares tout au long du parcours. Les premiers sont arrivés en courant à la Place Neuve, avant que le rythme ralentisse. Les participants, déguisés en personnages de dessin animé, en paquet de Tic-Tac ou en nuages lumineux ont défilé devant le Grand Théâtre sous les flashs et les tambours, jusqu'à la ligne d'arrivée au Parc des Bastions.

Nouveau record

La course de l'Escalade a établi un nouveau record ce week-end. Au total, 59'712 personnes se sont inscrites pour fouler les rues de Genève, selon un communiqué, soit 4,4% de plus qu'en 2024. Parmi eux, 89% sont domiciliés dans la région, avec une petite majorité de femmes. Les inscriptions étaient limitées à 60'000, dont 6000 dossards disponibles pour la Marmite.

Les courses continueront demain, avec celles des enfants dès le matin. Les athlètes s'affronteront sur le parcours de 7,3 kilomètres dans l'après-midi. Jimmy Gressier, champion du monde des 10 kilomètres y affrontera notamment le champion d'Europe de la même distance, Dominic Lobalu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le Servette FC renoue avec la victoire

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Sreve Rouiller s'élève le plus haut pour inscrire l'unique but de la rencontre. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le Servette FC a renoué avec la victoire. Après un sombre mois de novembre – 2 points en 4 matches – les Grenat se sont imposés 1-0 au Letzigrund devant les Grasshoppers.

La décision dans une rencontre qui était à juste titre qualifiée de celle de la peur est tombée à la 21e minute. Sur un centre de Timothé Cognat, Steve Rouiller trouvait l’ouverture de la tête pour sa première réussite de la saison. On devait en rester là avec deux équipes en souffrance pour un spectacle bien pauvre.

Dans les rangs zurichois, le triple changement opéré à la 38e déjà témoignait d’un profond désarroi. Quant aux Grenat qui ont perdu sur blessure son gardien et capitaine Jérémy Frick peu avant l’heure de jeu, le manque de maîtrise face à une opposition aussi modeste interpelle. Le vice-champion du printemps dernier tarde vraiment à retrouver son football.

Le bijou de Labeau

Après deux défaites de rang, le FC Thoune a, quant à lui, repris sa marche en avant. Le leader a cueilli un 11e succès cette saison avec une très large victoire à domicile devant le FC Lucerne (4-1).

Dans son antre de la Stockhorn Arena, la formation de l’Oberland avait match gagné à la pause grâce aux réussites de Brighton Labeau (18e), Genis Montolio (34e) et Jan Bamert (36e). L’ouverture du score de Labeau sur un aussi acrobatique qu’improbable restera sans doute comme l’un des plus beaux buts de l’année. Elle symbolise parfaitement l’allant, l’insouciance et la réussite du néo-promu depuis les trois coups de la saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Saint Nicolas attire plus de 30'000 personnes à Fribourg

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L'évêque de Myre a une nouvelle fois enchanté petits et grands, avec un public non seulement fribourgeois mais venant aussi d'ailleurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plus de 30'000 personnes ont fêté, samedi à Fribourg, Saint Nicolas et son cortège. Dans son discours, prononcé depuis la terrasse de la cathédrale, l'évêque de Myre a délivré un message de paix et écorné, dans l'actualité locale, l'assainissement financier de l'Etat.

"Mes biens chers enfants", a entamé Saint Nicolas en s'adressant à la foule. "Mon c½ur déborde de joie en vous voyant au pied de ma chère cathédrale! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce voyage a été long", a-t-il noté, entouré des pères fouettards ainsi que des deux saintes patronnes de la Ville, Sainte Barbe et Sainte Catherine.

Saint Nicolas a évoqué les primes maladie ou le centenaire de la naissance de l'artiste Jean Tinguely. La paix dans le monde est revenue comme chaque année. "Tant de guerres, tant de voix qui se taisent. Même la Suisse, pourtant si fière de sa neutralité, n’a pas toujours trouvé les mots pour encourager la paix", a-t-il confié.

Les festivités ont démarré vendredi sous le signe de la joie et de l’enfance. La journée de dimanche sera dédiée aux familles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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