Coronavirus
Rallonge budgétaire approuvée au National
La crise du coronavirus pourrait coûter presque deux fois plus cher à la Confédération. Le National a approuvé mercredi par 150 voix contre 23 une rallonge budgétaire de 14,9 milliards de francs pour financer les mesures de lutte contre l'épidémie.
La majeure partie de l'enveloppe, soit 14,2 milliards, doit permettre d'éviter que l'assurance chômage n'atteigne son plafond d'endettement de 8 milliards à cause de l'indemnisation du chômage partiel. Elle n'a pas fait l'objet de grandes discussions.
Plusieurs autres points ont été plus controversés. L'UDC a rejeté le prêt pour le Comité International de la Croix-Rouge (200 millions) et les aides à la coopération internationale (164,5 millions au total). Le parti a aussi voulu drastiquement réduire le montant dédié à l'aide humanitaire (50,5 millions).
"Même si en comparaison internationale nous sommes meilleurs, ce n'est pas une raison pour laisser filer la dette vers des sommets comparables à nos voisins européens. Nous devons fixer priorités", a justifié Jean-Pierre Grin (UDC/VD). "Nous devons nous concentrer sur notre pays", a insisté Lars Guggisberg (UDC/BE). Et le parti de se préoccuper des dettes que devront payer les générations futures.
Solidarité internationale
"A situation extraordinaire, dettes extraordinaires", a répondu Ursula Schneider Schüttel (PS/FR). "Nous devons et pouvons augmenter nos dettes." Fin 2019, la dette globale s'élevait à 27% du PIB, a expliqué Daniel Brélaz (Verts/VD). Les prévisions futures prévoient une augmentation à environ 40% du PIB. "C'est toutefois moins que les critères de Maastricht qui fixent la barre à 60% et moins que les prévisions de nos voisins."
Il n'y a par ailleurs pas d'urgence à amortir ce supplément de dettes, a poursuivi le Vaudois. "Cela peut se faire dans trois ou quatre ans, quand nous serons sortis de crise."
Plaidant pour une solidarité internationale, la gauche aurait par ailleurs aimé donner un coup de pouce supplémentaire à l'aide humanitaire, en doublant quasiment l'enveloppe proposée, et à la coopération internationale. "Une pandémie n'est finie que quand elle est finie partout", a intercédé Christine Badertscher (Verts/BE).
Pas d'aide pour les plus pauvres
Les compensations du manque à gagner pour les entreprises et les acteurs culturels (50 millions), la contribution suisse au FMI (25 millions) ou encore l'aide à la presse (17,5 millions) n'ont pas non plus séduit l'UDC. Le parti a également voulu réduire les prêts pour les clubs de football et de hockey de 175 à 125 millions.
Le camp rose-vert aurait lui souhaité débloquer une aide d'urgence de 10 millions pour les personnes en situation de pauvreté. Toutes les propositions de l'UDC ou de la gauche ont été largement balayées.
Conditions pour les ligues sportives
Au final, les députés n'ont apporté que deux modifications au projet. Ils se sont prononcés pour un crédit supplémentaire de 10 millions en faveur des associations culturelles du domaine amateur. Ce montant devrait être compensé dans le crédit d'aide d'urgence aux entreprises culturelles, afin que les dépenses de la Confédération n'augmentent pas.
Le National a par ailleurs fixé une condition à l'utilisation des prêts Covid en faveur des ligues de football et de hockey sur glace. Les clubs qui reçoivent un prêt devraient garantir que la baisse de 20% du revenu moyen des joueurs exigée est progressive, donc plus marquée pour les joueurs les mieux payés que pour ceux ayant un revenu plus bas.
Pour Olivier Feller (PLR/VD), les contraintes sont déjà nombreuses et exigeantes. "Il serait disproportionné de vouloir ajouter encore plus de règles." Une opinion partagée par le ministre des finances Ueli Maurer. La mesure n'est pas nécessaire et elle serait difficilement contrôlable, a-t-il fait remarquer. En vain.
Jusqu'à 40 milliards
Les sénateurs doivent se pencher jeudi sur le dossier. La rallonge budgétaire, tout comme le coup de pouce aux associations culturelles du domaine amateur, devraient passer sans problème.
Lors de la session extraordinaire de mai, le Parlement avait déjà débloqué quelque 57 milliards de francs. La plus grande partie de ce montant est réservée aux prêts transitoires pour les PME. Les dépenses effectives se montent elles à quelque 16 milliards.
Avec les nouveaux crédits, la Confédération devra débourser un total de 31 milliards de francs. Un montant qui pourrait grimper jusqu'à 40 milliards d'ici la fin de l'année, selon des estimations du Conseil fédéral.
Coronavirus
Près de 2% des nouvelles demandes à l'AI concernent le Covid long
Un peu moins de 2% des nouvelles demandes adressées à l'AI entre 2021 et 2023 concernent des personnes souffrant de Covid long. Une rente est plus souvent accordée à ces personnes qu'aux assurés non atteints par cette maladie.
Environ 2900 personnes s'étaient annoncées à fin 2023 auprès de l'AI pour cause de Covid long, selon une étude de l'Office fédéral des assurances sociales publiée jeudi. Les personnes présentent souvent des symptômes graves et environ neuf sur dix d'entre elles se retrouvent en incapacité de travail totale. Deux tiers des personnes atteintes du Covid long sont des femmes.
A la fin de l'année 2023, 12% des personnes atteintes de Covid long qui avaient déposé leur demande en 2021 ou 2022 percevaient une rente AI. La proportion de rentes octroyées dans ce genre de cas continuera probablement d'augmenter.
Dans près de 60% des cas, la capacité de travail s'améliore dans les deux premières années qui suivent l'annonce à l'AI. L'incapacité de travail reste de 100% pour de nombreuses personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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