Rejoignez-nous

Suisse

Rapport du GIEC: la Suisse n'y échappe pas

Publié

,

le

La Suisse n'est pas à l'abri, comme ici dans le Seeland en juillet dernier (Archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Cinq Suisses ont participé à l'élaboration du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat rendu public lundi. Parallèlement à sa présentation mondiale à Genève, l'Académie suisse des sciences naturelles le commente à Berne.

"On peut s'attendre à ce que des phénomènes météorologiques extrêmes tels que ceux qui se sont produits récemment en Suisse et en Allemagne ou actuellement dans le sud de l'Europe se multiplient à l'avenir. Ces événements extrêmes continueront à devenir plus fréquents et plus intenses", indique la première partie du 6e rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Une équipe de 234 experts de 66 pays - dont cinq Suisses - y a évalué l'état des connaissances sur les bases scientifiques. Grâce à davantage de données, à une meilleure compréhension des processus physiques et à l'amélioration des modèles, la certitude de nombreuses conclusions a considérablement augmenté depuis le dernier rapport de 2013.

Depuis cette date, l'avancée majeure réside dans l'attribution des causes du réchauffement climatique, a relevé lundi devant les médias l'un des principaux auteurs du rapport, Erich Fischer, de l'EPFZ. "Selon la quantification la plus fiable, basée sur de nombreuses études, l'intégralité du réchauffement de 1,1 degré Celsius est d'origine humaine", a souligné le chercheur.

Le changement climatique en cours est unique depuis des centaines de milliers d'années, a-t-il ajouté. Les concentrations de dioxyde de carbone sont plus élevées que jamais dans l'histoire de l'humanité et le réchauffement actuel est le plus rapide depuis au moins deux mille ans.

Les concentrations augmentent

Depuis 2013, les gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont continué à augmenter. Entre 2013 et 2019, les concentrations moyennes de CO2 ont crû de près de 5%, celles de méthane de 3,5% et celles de protoxyde d'azote (N2O) de 2,5%.

"Le rapport montre que les concentrations atmosphériques de CO2 en 2019 étaient 47% plus élevées qu'au début de l'ère industrielle et globalement plus élevées qu'à n'importe quel moment au cours des deux derniers millions d'années", a déclaré Gian-Kasper Plattner de l'Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et un auteur principal du rapport du GIEC.

La température à la surface du globe entre 2011 et 2020 était en moyenne supérieure d'environ 1,1 degré Celsius à celle de l'époque préindustrielle (1850 à 1900). La fréquence et l'intensité des vagues de chaleur et des précipitations extrêmes ont augmenté depuis 1950.

Origine humaine

Selon le GIEC, la principale cause de ces évolutions est le changement climatique d'origine humaine. "Il est extrêmement improbable que certaines des vagues de chaleur récemment observées aient pu se produire sans l'influence humaine", déclare Sonia Seneviratne, professeure à l'EPFZ et une auteure principale coordonnatrice du rapport, en charge du chapitre sur les extrêmes météorologiques et climatiques.

Les températures mondiales continueront à augmenter jusqu'au milieu du siècle. L'ampleur de l'augmentation dépendra des nouvelles émissions. Et Erich Fischer de déclarer que "le réchauffement climatique ne peut encore être limité à moins de 1,6 degré Celsius avec plus de 50% de probabilité, et très probablement à moins de 2 degrés, seulement si les émissions de dioxyde de carbone diminuent rapidement dans les années à venir et sont réduites à un niveau net zéro d'ici 2050".

Suisse aussi concernée

La Suisse ne va pas échapper à cette évolution. Elle risque de connaître davantage de vagues de chaleur, de fortes précipitations et de sécheresse. "Touchant l’agriculture et les écosystèmes, celles-ci augmenteront en fréquence et en intensité dans l'ouest de l'Europe centrale, et donc aussi en Suisse, à mesure que le réchauffement de la planète s'accentuera", déclare Sonia Seneviratne.

Certains changements, comme l'élévation du niveau des mers ou la fonte des calottes glaciaires, sont déjà irréversibles pour des centaines ou des milliers d'années, précise Gian-Kasper Plattner. Selon le rapport du GIEC, le recul des glaciers se poursuivra également pendant des décennies, même si les températures mondiales se stabilisent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Genevois Slimka, meilleur artiste romand aux Swiss Music Awards

Publié

le

Les Bernois de Züri West ont remporté le prix du meilleur groupe de l'année (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

La chanteuse st-galloise Joya Marleen, le chanteur bâlois Baschi et le groupe bernois Züri West ont été désignés artistes de l'année mercredi à Zurich lors des Swiss Music Awards 2024. Le rappeur genevois Slimka, lui, est le meilleur artiste romand.

Le public avait jusqu'au 21 avril pour désigner ses artistes préférés. Dans la catégorie "Romandie", Slimka était opposé à deux femmes, l'auteure-interprète lausannoise Nnavy et la rappeuse jurassienne Baby Volcano.

D'autres romands sont repartis les mains vides. Dans la catégorie "Best Breaking Act", qui met en avant de nouveaux artistes, le trio de Ländler schwyzois Rusch-Büeblä a été préféré au chanteur valaisan Nuit Incolore.

Dans la catégorie "Most Rising Artist Social Media", qui récompense l'activité sur les réseaux sociaux, la Jurassienne bernoise Phanee de Pool s'est inclinée face à la rappeuse grisonne Gigi. Et Shuttle, projet du musicien indie-pop fribourgeois Grégoire Pasquier, n'a pas été retenu dans la catégorie "SRF 3 Best Talent". Le prix est allé à l'Appenzelloise Riana.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

A l'UNIL, fin de l'occupation nocturne de Géopolis

Publié

le

Le bâtiment Géopolis ne sera plus occupé de nuit (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Université de Lausanne (UNIL) a demandé au collectif pro-palestinien qui occupe Géopolis depuis jeudi dernier de quitter les lieux mercredi soir. Il a été admis que les locaux pourront continuer à être utilisés aux heures ouvrables, le temps des négociations.

La direction de l'UNIL a fixé comme condition pour la poursuite des négociations le retrait du bâtiment par le collectif dans la soirée, ce qui a été fait, annonce mercredi soir l'institution dans un communiqué. Les discussions pourront se poursuivre à condition que le collectif reste composé de membres de l’UNIL ou affiliés à l’UNIL.

La Haute Ecole exige aussi le respect du bon déroulement des activités de recherche et d’enseignement sur le campus, ainsi que de l’intégrité des personnes et des infrastructures. Depuis jeudi dernier, un collectif pro-palestinien occupait jour et nuit Géopolis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

Publié

le

Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 14, 25, 26, 31, 34 et 38. Le numéro chance était le 5, le rePLAY le 3 et le Joker le 608983.

Lors du prochain tirage samedi, 17,6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

Publié

le

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040 par la plantation de jeunes arbres et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Concernant un projet naissant, des démarches auprès d'une administration sont requises… Faites face, vous n’avez pas le choix !

Les Sujets à la Une

X