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Suisse

Recul du télétravail dans les PME (étude)

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Quelque 73% des personnes interrogées s'attendent à ce que la part de télétravail reste stable ces prochaines années. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre de petites et moyennes entreprises (PME) ayant adopté le télétravail a reculé ces dernières années, mais devrait à l'avenir rester stable, selon un étude publiée mardi par l'association Digitalswitzerland.

Depuis 2020, le nombre de PME proposant à leurs salariés l'option du télétravail a continuellement diminué, passant de 67% il y a trois ans à 56% actuellement, selon un sondage réalisé auprès de 502 dirigeants d'entreprises.

La part des sociétés estimant qu'aucun de leurs salariés peut oeuvrer à distance a par ailleurs augmenté sur la période d'environ 30% à plus de 40%. Parallèlement, celles estimant qu'une partie de leurs effectifs peut aller en "home-office" a diminué de 50% à quelque 40%.

Ce repli "est important", ont souligné les auteurs de l'étude, estimant que les employeurs "ont perdu ces dernières années leu vision positive du télétravail".

Par répartition géographique, les villes de Zurich et Genève offrent les plus grandes opportunités de télétravail, alors que la Suisse centrale et le Plateau y semblent les plus rétives.

Quelque 73% des personnes interrogées s'attendent à ce que la part de télétravail reste stable ces prochaines années.

Les modes de communication entre télétravailleurs et entreprises sont dominés par les outils classiques comme le téléphone et les courriels, utilisés par plus de 80% des sondés. Suivent les logiciels de réunion en ligne (Skype, Teams, Zoom, Google Meet) et les services de messagerie (Whatsapp, Signal, Threema, Wire). Les plateformes collaboratives comme Slack, Confluence et Sharepoint sont par contre de plus en plus délaissées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les tâches de sûreté pourront toujours être externalisées

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Le Grand Conseil genevois refuse de mettre fin à la sous-traitance des tâches de sûreté à l'aéroport de Genève (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a refusé jeudi d'internaliser les tâches de sûreté à l'Aéroport de Genève. Un projet de loi de la gauche et du MCG, qui visait précisément à mettre fin à la sous-traitance dans ce domaine, a été rejeté par 51 voix contre 42.

Pour la droite, le coût d'une telle réforme évalué à 72 millions de francs par année plus 20 millions pour la caisse de pension est trop élevé. Patrick Lussi, député UDC et rapporteur de majorité, a aussi insisté sur la flexibilité indispensable pour effectuer ces tâches de sûreté, notamment lors des pics d'affluence saisonniers.

A gauche, le PS a rappelé que les tâches de sûreté aéroportuaire sont de nature régalienne. A ce titre, elles devraient être exécutées par des agents employés directement par la régie publique, et non par des sous-traitants, estime le PS.

Or actuellement, deux-tiers du personnel qui assume ces tâches travaillent pour des entreprises privées, a souligné Romain de Sainte-Marie. Une pratique préjudiciable pour les conditions de travail, selon le socialiste.

Des arguments balayés par la conseillère d'Etat PLR Nathalie Fontanet qui a rappelé que les conventions collectives de travail en vigueur permettent précisément d'éviter la sous-enchère salariale. La magistrate a aussi mis en garde contre une atteinte à l'autonomie de l'aéroport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le réalisateur suisse Richard Dindo est décédé à l'âge de 80 ans

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Le film le plus connu de Richard Dindo, ici en 1992 à Locarno, est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S." (© KEYSTONE/STR)

Son ½uvre compte une quarantaine de films: le réalisateur et documentariste Richard Dindo, né à Zurich, est décédé mercredi à Paris à l'âge de 80 ans, à l'hôpital et en présence de sa famille. Le faire-part de décès est paru dans la NZZ.

Son film le plus connu est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S.". Avec ce documentaire de 1976, cet autodidacte né le 5 juin 1944 à Zurich a fait sensation.

Dans ce film, que Dindo a réalisé avec Niklaus Meienberg, il retraçait le destin d'Ernst Schrämli, exécuté pendant la Seconde Guerre mondiale pour une prétendue trahison. Richard Dindo remettait ainsi en question la perception que la Suisse avait d'elle-même.

Le mouvement de 1968 a marqué Richard Dindo non seulement en tant qu'homme, mais aussi en tant que cinéaste. Sur son site Internet, il a écrit à son sujet qu'il n'arrivait pas à croire comment, en tant que fils d'un ouvrier du bâtiment italien, il pouvait avoir autant de films à son actif. Il estime le devoir notamment au fait qu'il ait émigré à Paris en 1966, au début de la vingtaine, où il est tombé dans les événements de 68.

Ses films sont historiques, politiques et ils interrogent. Souvent, son ½uvre tourne autour d'une révolte, contre un ordre social ou une mentalité.

"Homo Faber"

Max Frisch, qu'il appelle "notre professeur et éducateur", était pour lui un grand homme. Depuis qu'il avait tourné "Max Frisch, Journal I-III" en 1981, il rêvait d'une adaptation cinématographique de "Homo Faber".

C'est ce qu'il a fait en 2014 avec "Homo Faber (Drei Frauen)", dans lequel Dindo raconte l'histoire de l'ingénieur suisse Walter Faber, qui tombe amoureux de sa propre fille. De par sa réalisation, le film est de bout en bout un documentaire. Je ne suis "pas un réalisateur de fiction, mais un documentariste", avait alors déclaré Richard Dindo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Une exposition retrace l'histoire de la photographie et son impact écologique

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Lingots d'argent dans le coffre-fort de Kodak, 1945 © Eastman Kodak Company / Musée suisse de l'appareil photographique

A Vevey, le Musée suisse de l'appareil photographique présente une nouvelle exposition. Celle-ci démontre comment la production d'images, du 19ème siècle à aujourd'hui, a exploité les principales ressources naturelles.

Quel est l’impact environnemental de la photographie ? Le Musée suisse de l’appareil photographique, basé à Vevey, présente en ce moment l'exposition “Mining Photography. L’impact écologique de la production d’images”. Celle-ci retrace l’histoire matérielle des principales ressources utilisées pour la production d'images, depuis le 19ème siècle. A travers des photographies historiques et des oeuvres contemporaines, documentées par des spécialistes, cette mise en abyme explique comment les matières premières sont exploitées.

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

Depuis son invention, ce média est profondément lié à l’évolution environnementale. Si de nos jours, tout le monde fait de la photographie, ses répercussions ne sont pas forcément connues. 

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

De l’extraction du cuivre ou de l’argent à la photographie numérique, la production d'images a évidemment laissé des traces sur l'environnement. Son impact est toutefois plus difficile à saisir de nos jours plutôt qu'à l'époque. 

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

Cette exposition est à découvrir jusqu'en juin 2025. Conçue par le Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg, elle est présentée pour la première et unique fois dans le monde francophone, dans une version spécialement adaptée pour les espaces du musée.

 

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Vaud

Le Conseil vaudois inquiet et réjoui à mi-législature

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Le Conseil d'Etat vaudois au complet a présenté jeudi son bilan et ses perspectives à mi-législature. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Une ombre plane sur le canton de Vaud. C’est en tout cas ce que semble penser le Conseil d’Etat. A l’heure d’un point de mi-législature ce jeudi, il a exprimé son inquiétude face à la future campagne autour de l’initiative dite des 12%. Il s'est aussi réjoui d'un bilan de mi-parcours qu'il juge positif.

Le Conseil d’Etat vaudois était coincé entre passé et avenir ce jeudi à l’occasion d’un bilan de mi-législature et de l’annonce de ses priorités jusqu’en 2027. Sans surprise, le gouvernement a surtout mis l'accent sur les finances, qui sont au coeur du bilan mais surtout des perspectives. Le Conseil d’Etat l’a martelé : le contexte financier n’est pas bon. Il faudra ajuster les projets et faire des choix. Une manière surtout de rappeler un enjeu de taille à venir: le vote sur l'initiative des 12%, pour lequel il a concocté un contre-projet. Pour le Conseil d'Etat, une acceptation du texte porté par les milieux économiques serait tout bonnement "inabsorbable" dans le budget. Le gouvernement est résolu à la combattre « fermement ». Valérie Dittli, ministre des finances.

Valérie DittliConseillère d'Etat chargée des finances

Bilan positif

Au rang du bilan, les ministres se sont tout de même félicités des projets réalisés. Parmi eux: le remaniement de l’école inclusive, le projet de loi sur l’énergie, ou encore la lutte contre la pénurie du personnel soignant. On écoute à ce propos la présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier Brodard.

Christelle Luisier BrodardPrésidente du gouvernement vaudois

Toujours côté bilan, la ministre des Ressources humaines et des infrastructures Nuria Gorrite, elle, s’est notamment réjouie des avancées en matière d’accueil de jour des enfants.

Nuria GorriteMinistre vaudoise des infrastructures et des ressources humaines

 

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