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Économie

Allocations familiales: PLR et UDC du Haut lancent le référendum

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Le Grand Conseil valaisan a adopté en décembre une révision de la loi cantonale sur les allocations familiales qui prévoit d'octroyer à toutes les familles une allocation de 30 francs supplémentaire, le montant passant ainsi de 275 à 305 francs, dès 2023 (image symbolique). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le PLR et l’UDC du Haut-Valais lancent un référendum contre la nouvelle loi sur les allocations familiales qui prévoit une hausse des montants octroyés, alors que les milieux économiques y ont renoncé. Ils ont jusqu'au 22 avril pour récolter 3000 signatures.

Le Grand Conseil valaisan a adopté en décembre une révision de la loi cantonale sur les allocations familiales qui prévoit d'octroyer à toutes les familles une allocation de 30 francs supplémentaire, le montant passant ainsi de 275 à 305 francs, dès 2023. Les allocations de formation passent, elles, à 445 francs, soit une hausse de 20 francs par mois.

Le coût supplémentaire de la mesure estimé à 22 millions de francs sera supporté de manière paritaire entre salariés et employeurs. A l'issue des débats au Parlement, le PLR avait souhaité que la solution du Grand Conseil - un contre-projet à une initiative des syndicats - soit soumise au référendum obligatoire.

La proposition avait été refusée par 71 non contre 55 oui. "Si un parti ou un groupe n'est pas d'accord avec le texte issu de deux lectures et d'un travail politique intense, alors il peut toujours récolter les 3000 signatures nécessaires et recourir au référendum facultatif", avait estimé le PDC.

"Le droit de se prononcer"

Une possibilité que le PLR, l'UDC du Haut-Valais, l'Union des indépendants (UDI) et l’Association Hôtelière du Valais, qui jugent le contre-projet du parlement cantonal "ni juste ni équitable", ont décidé de saisir. Ces derniers dénoncent une solution "arrosoir inefficace" qui pèsera sur les salariés et les employeurs.

"Nous voulons donner la possibilité aux 200'000 votants du canton de se prononcer sur un texte qui les concerne directement", précise lundi à Keystone-ATS la cheffe du groupe PLR au Grand Conseil Sonia Tauss-Cornut.

"Avec cette loi, nous n’allons pas aider les personnes qui en ont véritablement besoin. Une famille qui dispose d’un revenu annuel de plusieurs centaines de milliers de francs touchera le même montant que la famille monoparentale qui peine à joindre les deux bouts à la fin du mois", ajoute-t-elle.

C'est un compromis "défavorable à l'économie, aux salaires et à l'emploi", abonde son collègue de parti, le député Thomas Birbaum membre de l'UDI. "Par rapport à la pandémie de Covid, l'augmentation décidée maintenant n'est ni nécessaire ni responsable du point de vue de la politique financière", relève encore le président de l’UDC du Haut-Valais, Romano Amacker.

Compromis acceptable

Les dernières semaines, dans des prises de positions séparées, tant l'Union valaisanne des arts et métiers que la Chambre valaisanne du commerce et de l'industrie (CCI), avaient renoncé à saisir le référendum, arguant que le compromis était acceptable.

"L’augmentation des charges patronales qui découle de la révision de la loi sur les allocations familiales, même si elle est particulièrement malvenue dans le contexte actuel, ne représente pas un cas d'importance structurelle", avait expliqué la CCI.

Les Verts, de leur côté, qui s'étaient montrés très critiques envers la solution concoctée par le parlement, n'ont finalement pas rejoint le comité référendaire. "Nous en avons discuté au sein du parti, et avons décidé de ne pas entrer en matière. Si nous comprenons et soutenons en partie les arguments avancés, nous n'avons pas les ressources financières et humaines pour nous plonger dans ce dossier qui ne constitue pas une priorité absolue", précise Céline Dessimoz, cheffe de groupe du parti.

La révision du Grand Conseil valaisan répondait à une initiative déposée par les Syndicats chrétiens du Valais et Syna Oberwallis, qui demandait une hausse de 40 francs des allocations à toutes les familles. Les initiants ont depuis retiré leur texte au profit du contre-projet qui répond "à plus de 80% à ce que nous réclamions".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Aucune baisse de loyers attendue en janvier (OFL)

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Etant donné que le taux de référence n'a pas subi de modification par rapport au trimestre précédent, il ne donne pas droit à de nouvelles prétentions de diminution ou de hausse de loyer (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral du logement (OFL) a maintenu lundi le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail à 1,75%. Il reste inchangé depuis décembre 2023.

Etant donné que le taux de référence n'a pas subi de modification par rapport au trimestre précédent, il ne donne pas droit à de nouvelles prétentions de diminution ou de hausse de loyer, explique l'OFL dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Droits de douane: Trudeau a rencontré Trump en Floride

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Le premier ministre canadien s'est rendu en Floride pour rencontrer Donald Trump , suite à la menace de faire passer les droits de douane à 25% dès janvier avec son pays. (© KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster)

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est déplacé en Floride vendredi pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a suscité l'inquiétude chez les voisins des Etats-Unis en les menaçant d'une hausse drastique des droits de douane.

Lundi, le président élu a dit vouloir imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25% sur l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis, une annonce qui a secoué les deux pays et fait craindre une vaste guerre commerciale.

C'est probablement pour tenter d'éviter de telles hostilités économiques que Justin Trudeau a effectué vendredi un déplacement surprise à West Palm Beach pour rencontrer en personne le prochain président américain, qui retourne à la Maison Blanche le 20 janvier.

Les deux hommes ont dîné ensemble vendredi soir à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire. Une photographie publiée par le sénateur élu de Pennsylvanie David McCormick les montre côte à côte, entourés d'une dizaine d'invités dont Howard Lutnick, choisi par Donald Trump pour être secrétaire au Commerce, et Mike Waltz, nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

"Une excellente conversation"

"C'était une excellente conversation", a brièvement lancé à la presse Justin Trudeau samedi matin en quittant son hôtel pour revenir au Canada.

Face aux annonces de Donald Trump, le Premier ministre n'a pas tardé à réagir. Ottawa examine dès à présent la possibilité d'imposer des droits de douane supplémentaires sur certains articles américains en représailles, selon une source gouvernementale.

Plus de 3 quarts des exportations

Car plus des trois quarts des exportations canadiennes en valeur (592 milliards de dollars canadiens soit 400 milliards d'euros) sont allées vers les Etats-Unis en 2023. Et en termes d'emploi, près de 2 millions de personnes au Canada dépendent des exportations sur une population d'environ 41 millions d'habitants.

Vendredi, devant la presse, Justin Trudeau a laissé entendre qu'il n'avait pas de doute sur l'intention de Donald Trump de mettre en oeuvre cette hausse annoncée en arrivant au pouvoir.

"Lorsque Donald Trump fait de telles déclarations, il a l'intention de les mettre à exécution", a déclaré le Premier ministre libéral, devancé dans les sondages par son opposant conservateur à quelques mois des élections canadiennes.

Déjà lors du premier mandat Trump

Lors du premier mandat Trump, les Etats-Unis avaient imposé des tarifs douaniers de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, auxquels Ottawa avait répondu en ciblant certains produits.

Qu'importe l'accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (USMCA), Donald Trump avait fait durant sa campagne des droits de douane la colonne vertébrale de sa politique économique.

Lundi, l'ancien et prochain président a promis qu'il maintiendra cette surtaxe "jusqu'à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays!".

Mexique

Il s'est entretenu mercredi avec la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, mais leur appel téléphonique a donné lieu à des interprétations divergentes.

L'Américain a assuré que son homologue avait accepté de "stopper l'immigration" clandestine en direction des Etats-Unis. Mais Mme Sheinbaum l'a contredit, en rappelant que la position du Mexique "n'est pas de fermer les frontières".

Elle a aussi menacé d'augmenter à son tour les tarifs douaniers mexicains sur les produits américains.

Et Chine

Donald Trump a également annoncé lundi vouloir augmenter de 10% les droits de douane sur les produits en provenance de Chine. Sur le départ, le président américain Joe Biden a lui jugé jeudi ces déclarations "contre-productives".

Depuis qu'il a battu la démocrate Kamala Harris dans les urnes le 5 novembre et sans attendre d'être investi le 20 janvier à Washington, Donald Trump a reçu plusieurs responsables chez lui en Floride : le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le patron de Meta Mark Zuckerberg ou encore le président argentin Javier Milei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala reconduite à la tête de l'OMC

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Le second mandat de Ngozi Okonjo-Iweala débutera le 1er septembre 2025 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a été reconduite vendredi pour un second mandat à la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé l'organisation vendredi.

"Les membres de l'OMC ont décidé aujourd'hui de confier à Ngozi Okonjo-Iweala un second mandat en tant que directrice générale de l'OMC. Son second mandat de quatre ans, qui a été approuvé lors d'une réunion spéciale du conseil général de l'organisation, débutera le 1er septembre 2025", a indiqué le gendarme du commerce mondial dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les Forces aériennes suisses réduisent la voilure

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La Patrouille suisse contribue également à l'effort d'économie (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Forces aériennes suisses feront moins de démonstrations dès 2025. Un effort qui vise à contribuer aux mesures d'économies du Groupement Défense.

Les cinq équipes de démonstration des Forces aériennes participent à une cinquantaine de manifestations et de démonstrations par année en Suisse et à l'étranger. Mais afin de répondre aux exigences d'économies, plusieurs adaptations ont été décidées, indique vendredi l'armée.

La Patrouille Suisse devrait provisoirement continuer à voler sur le F-5 Tiger jusqu’en 2027. Le F/A-18 Swiss Hornet Solo Display Team est lui suspendu dès le Nouvel An. La flotte de F/A-18 doit être entièrement dédiée aux missions et à l'entraînement des pilotes.

Quant aux Swiss Para Wings, ils seront abandonnés. La compagnie d’éclaireurs parachutistes 17 prendra leur relève en réalisant des sauts tactiques en parachute lors d'événements choisis.

Le Super Puma Display Team adaptera aussi son programme. Il misera de plus en plus sur la démonstration de ses capacités en matière de transport aérien tactique. Enfin, le PC-21 Solo Display deviendra un élément de démonstration lors de manifestations choisies. Il aura pour mission de présenter la formation des pilotes militaires suisses réalisée sur PC-21.

Le nombre de démonstrations aériennes et de présentations au sol sera réduit de moitié. Et les démonstrations à l’étranger ne se feront que dans des cas exceptionnels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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