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Suisse Romande

Christophe Darbellay partira aussi à la chasse aux loups

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En partant à la chasse au loup, Christophe Darbellay veut "donner un signal" sur la nécessité de réguler l'animal de manière proactive" (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller d'Etat Christophe Darbellay ira à la chasse au loup. Il fait partie des chasseurs qui participeront à la régulation proactive des meutes organisée par le canton. Celui-ci a sept des treize meutes présentes sur son territoire dans le viseur.

"En général, je ne chasse que ce que je mange et je ne mange que ce que je chasse", a indiqué mardi à Keystone-ATS Christophe Darbellay, revenant sur une information parue dans les médias régionaux. Mais, ici, "il s'agit de donner un signal sur la nécessité de réguler le loup de manière proactive. Nous avons en Valais plus de meutes que ce que prévoit la Confédération pour l'ensemble du territoire suisse. Il n'y a rien de plus à ajouter".

Les autorités valaisannes ont décidé de tuer sept des treize meutes présentes dans le canton. Cela représente environ 34 loups sur une population estimée entre 90 et 120 individus. Pour y parvenir, le canton fait appel aux chasseurs qui doivent suivre une formation spécifique pour prendre part à l'opération.

Environ 800 chasseurs sur les quelque 3000 que compte le canton l'ont suivie la semaine dernière, selon le service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Parmi eux, figure donc Christophe Darbellay. Cette année, en plus de ses permis de chasse haute et basse, l'élu centriste a aussi pris celui de chasse au renard.

Deux approches

C'est que le canton a prévu deux approches pour traquer le grand prédateur. D'une part les chasseurs formés et au bénéfice d'une autorisation de tir particulière-individuelle qui voient passer un loup, lors d'une chasse au renard (permis E) ou au sanglier (permis S), ont le droit de l'abattre s'ils se trouvent dans la zone autorisée par l'OFEV.

Parallèlement, certains chasseurs spécialisés seront également intégrés dans le groupe de soutien chasse (GSC) sous la responsabilité du service de la chasse. Chaque garde-faune sera épaulé par cinq à dix chasseurs titulaires d'autorisation de chasser par meute/tir, choisis par le SCPF. Ceux-ci seront mandatés au cas par cas. La chasse au loup se fait essentiellement de nuit.

Christophe Darbellay compte participer aux deux approches mises sur pied par le canton. Celui qui est aussi chef du gouvernement valaisan ne s'inquiète pas du cumul d’activités: "Je dégagerai des disponibilités la nuit, le weekend et durant les vacances".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Duel suisse entre 2 clubs en manque de confiance

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Genève espère bien retrouver la jouerie de la Champions League contre Zurich mercredi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève et Zurich vont se battre pour une place en finale de la Champions League mercredi aux Vernets et mardi prochain lors du retour à Zurich. Une bouffée d'air pour deux clubs qui se cherchent.

Les deux derniers champions de Suisse. Les deux clubs qui ont remporté la Coupe d'Europe. Zurich avait accompli cet exploit en 2009, Genève l'a imité l'an dernier. Sauf que le passé glorieux ne trouve pas d'écho dans le présent. Ou en tous les cas pas depuis le début de l'année 2025.

Les deux clubs ne traversent pas cette saison de la même manière. Genève, piètre 11e de National League, se bagarre actuellement pour une place en play-in, alors que Zurich (4e) tutoie les sommets, même si le champion en titre couche sur quatre défaites lors de ses cinq dernières parties.

En revanche, les deux organisations ont connu un changement d'entraîneur pendant les fêtes de fin d'année. Celui au bout du Léman était attendu. Celui du côté d'Altstetten a surpris bien du monde.

Cadieux et Crawford plus là

A Genève, Jan Cadieux a été remplacé par ses deux assistants Yorick Treille et Rikard Franzen et les résultats ne sont pour l'heure pas à la hauteur des ambitions du club. En sept matches, le duo a engrangé trois victoires pour quatre défaites ou huit points sur 21 possibles. Insuffisant.

Sur les bords de la Limmat, Marco Bayer a dû succéder en catastrophe à Marc Crawford qui s'est retiré pour soigner des problèmes mentaux. En cinq rencontres, les Lions ont récolté quatre points avec une victoire riquiqui à Langnau (1-0) et une défaite aux tirs au but dans le derby face à Kloten alors qu'ils menaient 4-1.

On ne peut donc pas parler de deux clubs en confiance au moment d'aborder cette demi-finale aller de Coupe d'Europe. Mais pourtant, sur la scène européenne, Aigles et Lions se comportent très bien. A croire, notamment pour Genève, que l'air continental redonne du plaisir. "On ne joue pas différemment en Coupe d'Europe qu'en championnat, analyse Simon Le Coultre. Il y a sûrement quelque chose de mental là derrière, mais je ne sais pas l'expliquer."

Trop peu d'entraînements

Le fait d'avoir remplacé le coach principal par ses assistants démontrait bien une envie de ne pas tout bouleverser. "On a gardé pas mal de bases, notamment sur le plan défensif, poursuit Simon Le Coultre. On a changé deux ou trois détails."

Seulement avec un calendrier très rempli, Genève n'a que peu d'opportunités pour s'entraîner. "C'est le vrai problème, estime l'arrière grenat. L'apprentissage se fait en match et c'est différent. Le calendrier n'est pas une excuse, mais c'est plus difficile de trouver des automatismes au niveau des lignes."

Suspendu pour cinq matches en championnat après avoir donné un coup de crosse à un officiel, Sakari Manninen sera sur la glace afin d'aider ses coéquipiers. Cela permettra peut-être aux Aigles d'avoir cette première ligne percutante.

Quant à Simon Le Coultre, il se dit encore à la recherche de sa forme. "Je dois faire la pire saison de ma carrière, conclut-il. Mais je continue de travailler pour inverser cette tendance. Et cela se traduit dans tous les aspects du jeu, pas seulement sur le plan offensif."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Fribourg Olympic se joue de Spirou

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Arnaud Cotture et Fribourg ont été solides à domicile en Europe Cup (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Fribourg Olympic a signé son deuxième succès de la 2e phase de l'Europe Cup. A domicile, les joueurs de Thibaut Petit ont dominé Spirou Charleroi 95-87.

Déjà vainqueurs des Bleges chez eux, les Fribourgeois ont poursuivi leur maîtrise devant leur public. Olympic n'a jamais véritablement tremblé. Le champion de Suisse a fait la différence en deuxième mi-temps. Après vingt minutes de jeu, le score était de 49-45 en faveur des Fribourgeois, puis de 70-58 après trois quarts. Charleroi a tout donné dans l'ultime période pour ramener l'écart de 16 points à 8.

Quatre hommes se sont illustrés côté Olympic, à commencer par Anthony Williams, auteur de 22 points avec notamment un 4/7 à 3 pts. Belle performance de Natan Jurkovitz avec 19 points et 8 rebonds, ainsi que d'Arnaud Cotture (18 points) et Eric Nottage (14).

Fribourg compte deux victoires et deux défaites en quatre rencontres. Les deux premiers du groupe sont qualifiés pour la suite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'avenir papier de la FAO est en jeu au parlement

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Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont pas procédé à un basculement numérique de leur Feuille des avis officiels (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'avenir en format papier de la Feuille des avis officiels (FAO) se joue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat souhaiterait basculer en version numérique, une majorité de députés aimerait garder ou du moins prolonger d'ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel en papier, qui paraît deux fois par semaine.

Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été mis en discussion mardi au parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n'a été prise.

Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l'exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celle-ci propose de garder la version papier encore quatre ans jusqu'au 31 décembre 2028 et de lancer d'ici là un appel d'offres pour une version papier indépendante (entreprise privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l'Etat.

Une motion en arrière-garde

Ces modifications ont, dans l'ensemble, été bien accueillies, mais d'autres solutions pourraient être envisagées. Ce d'autant plus qu'une motion interparti du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d'Etat de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu'à fin 2030.

Ce texte n'a pas été discuté mardi, en accord avec le motionnaire, car la tenue d'un deuxième débat immédiat sur l'EMPD n'a pas remporté la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra prochainement.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu'une version numérique de la FAO permettrait des économies de près d'un million de francs par année, assurerait un accès gratuit au site et coûterait aussi moins cher pour les communes. La ministre s'est dite favorable à une aide étatique au démarrage d'une future publication papier privée.

Dans l'hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d'une édition papier de la FAO, alors que d'autres ont estimé dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, surtout à droite (PLR, UDC, Vert'libéraux). A gauche les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénum pourrait sans doute amener de nouveaux amendements.

Plateforme du SECO

Pour le Canton de Vaud, il s'agirait de rejoindre la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu'il met à disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze avec Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.

Pour les différentes autorités qui publient dans la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d'informer plus rapidement la population puisqu'il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût unique pour la mise en oeuvre du projet à hauteur d'environ 130'000 francs, imputé au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l'Etat.

Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont par ailleurs pas procédé à un basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n'est pas en libre accès. Actuellement, c'est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui a le mandat de prestation pour la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Mesures de coercition: le Valais présente des excuses officielles

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Le Conseiller d'Etat Mathias Reynard (à droite, ,en compagnie de l'artiste Raphaël Stucky) a présenté des excuses au nom du gouvernement valaisan. (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)

L’Etat du Valais a présenté, mardi, ses excuses officielles aux victimes valaisannes des mesures de coercition à des fins d’assistance et de placements extrafamiliaux survenus avant 1981. Un mémorial du souvenir a été inauguré à cette occasion.

"Au nom du Conseil d'État du canton du Valais, je souhaite, avec émotion et gravité, adresser des excuses officielles à toutes les victimes valaisannes de ces mesures abusives et indignes", a déclaré à l'occasion d'une conférence de presse, le conseiller d'Etat en charge de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard. "Nous reconnaissons votre douleur et les responsabilités des institutions, des autorités et de la société, qui ont permis que de telles injustices se produisent."

Le Valais n’est pas le premier canton suisse à effectuer cette démarche. Fribourg et Vaud l'ont notamment fait par le passé. "Il s’agit de remparts contre l’oubli", estime Mathias Reynard. "Ils contribuent à reconnaître et entretenir le souvenir de l’injustice et de la souffrance subies par toutes les victimes. Notre mémorial n’effacera pas les blessures, mais il est un pas vers la reconnaissance et le pardon."

Quelque 750 cas recensés

L'initiative de l'Etat du Valais entend rappeler un épisode sombre de l’histoire suisse et témoigner auprès des générations actuelles et futures. Entre 1930 et 1981, environ 39'000 personnes en ont été victimes en Suisse de mesures de coercition. Pour l’ensemble du XXe siècle, on estime entre 50'000 et 60'000, le nombre de personnes qui ont fait l’objet de telles mesures d’internement administratif, dont au moins 750 personnes en Valais. On ne parle que des cas officiellement recensés.

Durant plusieurs décennies, ces mesures ont concerné des jeunes femmes condamnées à avorter, à subir une stérilisation ou à donner leurs enfants en adoption. Des enfants et adolescents ont également été victimes de maltraitances dans des familles d’accueil ou placé d’office dans des institutions. Enfin, des personnes ont été internées sans décision de justice, pour leur mode de vie en marge de la société.

Entre paradis et enfer

Pour commémorer l’événement, un mémorial a été inauguré, mardi après-midi à Sion. Il est l’½uvre de l’artiste haut-valaisan Raphaël Stucky. Le natif d’Ernen a conçu une oeuvre à même le sol, intitulée «Paradis et enfer».

Inspiré du jeu de la marelle, l’½uvre se compose de dix dalles formées de pierres incrustées dans le sol et gravées des chiffres de 0 à 9, dans une police rappelant le type d’écriture utilisé dans les dossiers des victimes. L’installation se distancie toutefois de la marelle, en invitant le public à repenser le jeu et à inventer de nouvelles règles.

Un appel au souvenir

Une plaque explicative, fixée au mur attenant, renseigne le public, en allemand et en français, sur l’ampleur des mesures ayant eu cours en Valais jusqu’en 1981.

"Ce mémorial est un témoignage de reconnaissance et un appel au souvenir. Une ½uvre qui transcende sa dimension artistique pour devenir un lieu de réflexion et de recueillement", a conclu Mathias Reynard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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