Suisse Romande
En 2024, les CFF continuent leurs chantiers en Romandie
Cette année encore, plus de 6000 interventions sont prévues en Romandie sur le réseau ferroviaire. Une vingtaine d'opérations nécessiteront cependant des mesures particulières, qui impacteront d'une manière ou d'une autre les pendulaires. L'ex-régie fédérale dépensera pour plus de 750 millions en terres romandes en 2024.
Chaque jour, plus de 11'000 trains circulent en Suisse, sur les plus de 3'265 kilomètres de rails. Pour entretenir ce qui est le réseau ferroviaire le plus densément utilisé au monde, ce ne sont pas moins de 20'000 chantiers qui sont prévus à l'échelle suisse cette année.
En Romandie, 6000 interventions pour travaux sont prévues en 2024, soit 30% des entretiens prévus sur le réseau national. Une forte majorité ne seront même pas visible des pendulaires. Mais une vingtaine de chantiers nécessiteront des mesures particulières, retenues au cas par cas. On peut citer la mise en place de bus de substitution, d'un horaire spécial travaux ou encore la mise en place de déviations. Les CFF souhaitent limiter au maximum les désagréments pour les usagers.
Cette vingtaine d'interventions concernent l'ensemble de la Suisse romande. Les lignes de la Broye, la ligne Lausanne-Berne, celle entre Lausanne et Genève, également la ligne du Pied du Jura.
Des travaux nécessaires selon les CFF pour entretenir et maintenir le réseau en état, tout en faisant face à l'augmentation des pendulaires. Le directeur régional le mentionne d'ailleurs : les utilisateurs des trains sont de plus en plus nombreux :
La ligne de la Broye touchée
La modernisation des lignes de la Broye a débuté l'an dernier. L'objectif est notamment d'automatiser les infrastructures ferroviaires et de mettre aux normes certaines gares. Il s'agira d'un des gros dossiers de l'année, avec quelques interruptions :
Le canton de Genève n'est pas en reste, avec notamment des travaux en amont de la future gare souterraine :
Selon le directeur régional pour la Suisse romande, cette année 2024 risque d'être encore un peu tendue avant l'entrée en vigueur du prochain horaire, qui devrait donner un peu d'air à l'ex-régie fédérale :
Cette année, les CFF prévoient d'investir 770 millions de francs pour la Suisse romande. D'ici 2030, 6 milliards de francs seront investis dans notre région.
Lausanne
Cure de jouvence terminée pour la piscine de Mon-Repos
Après 18 mois de travaux, la piscine de Mon-Repos à Lausanne a terminé sa transformation et sa rénovation. Nouvelles cabines, douches et vestiaires universels ou encore des accès pour personnes à mobilité réduite. Le public pourra en prendre possession dès ce samedi dans l'après-midi.
La piscine Mon-Repos fait peau neuve ! Après 18 mois de travaux de rénovation, l'installation sportive la plus fréquentée de la capitale olympique sera à nouveau accessible dès ce samedi. Lancés en avril 2023, les travaux devaient initialement durer 9 mois. Mais, une corrosion de la structure a été découverte durant les travaux, qui ont prolongé la rénovation.
Les vestiaires ont été rendus universels et ont été repensés avec des cabines plus larges, en particuliers pour les famille. De nouveaux accès ont également été construits pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.
Inaugurée en 1972, cette piscine est l'une des installations de sports les plus appréciées de la population lausannoise, ainsi que la plus fréquentée avec une moyenne de 180'000 entrées par année.
La piscine de Mon-Repos ouvrira à nouveau ses portes ce samedi 21 septembre pour une après-midi portes ouvertes, avant une réouverture aux horaires habituels dès le dimanche 22 septembre.
Lausanne
Au CHUV, un écran géant immersif pour étudier et traiter l'arthrose
Le CHUV à Lausanne a inauguré vendredi les nouveaux équipements du Swiss BioMotion Lab. Ce laboratoire spécialisé dans l'analyse et la rééducation du mouvement va concilier au mieux la recherche sur l'arthrose et les soins des patients atteints de cette maladie.
"Il permettra de réaliser des recherches d'envergure et de faire profiter les patients des données biomécaniques jusqu'ici surtout utilisées en recherche", explique à Keystone-ATS la professeure Brigitte Jolles-Haeberli, codirectrice du Swiss BioMotion Lab avec le docteur Julien Favre. Le laboratoire est notamment équipé d'un tapis roulant inclinable faisant face à un immense écran incurvé et immersif, qui permet l'analyse de la marche en conditions "réelles". Le coût de ces nouveaux dispositifs se monte à un peu moins d'un million de francs.
La biomécanique des patients souffrant d'arthrose du genou est analysée au Swiss BioMotion Lab depuis 2014, rappelle le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le laboratoire compte entre 15 et 19 collaborateurs.
Grâce à des caméras et de nombreux capteurs situés dans le sol ou placés sur le patient, l'équipe composée principalement de médecins, d'ingénieurs et de physiothérapeutes peut mesurer les angles, les forces ainsi que de nombreux autres paramètres afin d'établir des profils de marche. La modélisation mathématique et mécanique de la marche est précieuse pour mieux comprendre l'origine et le développement de l'arthrose, rappellent ses responsables.
Les travaux déjà menés ont permis de lier des caractéristiques de la marche à la sévérité de la maladie ainsi qu'aux propriétés des os et des cartilages. Des études ont également démontré la possibilité de modifier ces caractéristiques dans un objectif thérapeutique.
Pratique clinique courante
Grâce aux nouveaux équipements, il sera possible d'étendre les études à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée, selon la professeure. Autre objectif visé: intégrer ces possibilités à la pratique clinique courante. "L'idée est donc de faire passer toutes les recherches que l'on a développées depuis dix ans sur l'arthrose dans la clinique au service des patients."
"Les capacités du Swiss BioMotion Lab sont uniques", relève le Dr Julien Favre. "Des équipements perfectionnés de mesure du mouvement permettent par exemple de reproduire les conditions réelles et quotidiennes de la marche".
Pour ce faire, le patient marche sur un tapis roulant face à un immense écran faisant défiler des paysages réels: le bord du lac Léman ou encore un chemin en Lavaux par exemple. Le tapis roulant peut même s'incliner, permettant de reproduire du dénivelé. Le système peut également fournir des informations en continu afin d'aider les patients à modifier leur marche.
"L'idée est de passer dans des conditions de vie réelle et d'avoir des longs cycles de marche, des centaines, des milliers de cycles de marche, de sorte à pouvoir faire des analyses de très grande échelle et à progressivement intégrer l'intelligence artificielle pour avoir la meilleure prise en charge possible des patients, la plus personnalisée aussi", poursuit Brigitte Jolles-Haeberli.
Changer la façon de bouger
En observant la façon de marcher, en mesurant la manière de bouger, en constatant une éventuelle altération du mouvement, à cause de l'arthrose, le but est ensuite d'aider le patient à changer sa façon de bouger pour par exemple mieux marcher, expliquent en substance les deux codirecteurs.
"En plus de conseils de marche, les données de mouvement pourraient servir à la planification de chirurgie ou même influencer le design des prothèses", ajoutent-ils. "Comme il est difficilement envisageable de multiplier de telles installations, le laboratoire travaille aussi au développement de méthodes plus simples qui pourraient être déployées un jour dans des cabinets médicaux ou de physiothérapie".
Jusqu'ici, le Swiss BioMotion Lab s'était concentré sur l'arthrose des membres inférieurs. Grâce aux nouvelles installations du laboratoire, les champs d'application pourront être élargis à l'arthrose des membres supérieurs ou encore aux lombalgies, indique encore le CHUV.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Yverdon-les-Bains ferme la Kipole pour lutter contre le deal de rue
La Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) tente d'endiguer le deal de rue. La Municipalité ferme avec effet immédiat la Kipole, structure dédiée aux marginaux et devenue ingérable à cause du trafic de drogue.
"Ces dernières semaines, ses activités ont été gravement perturbées par l'extension du deal de rue", reconnaît vendredi la Muncipalité dans un communiqué. La Kipole, située au coeur d'Yverdon dans l'ancien kiosque de la Place d'Armes, avait été ouverte en mai 2023 à titre expérimental.
Elle visait à assurer "un meilleur suivi social des personnes en situation de marginalité", rappellent les autorités yverdonnoises. Pour la remplacer, et comme cela était le cas avant son ouverture, "les travailleuses et travailleurs sociaux de proximité se déploieront dans les rues pour aller au contact des personnes précaires et leur venir en aide", poursuit le communiqué.
L'accès à l'ancien kiosque de la Place d’Armes, notamment à ses toilettes, est désormais condamné. Seul l'accès aux toilettes pour les personnes à mobilité réduite (qui disposent de la clé appropriée) est maintenu, précise la Municipalité.
Pétition vaudoise
Toujours en vue de lutter "contre les fléaux que constituent le deal de rue et la toxicomanie", la cité thermale indique aussi qu'elle renforce la sécurité autour de Zone bleue, structure d'accueil dédiée aux toxicomanes. Sans donner de chiffres, elle ajoute qu'elle va déployer au centre-ville "le maximum possible de forces" de la police du Nord vaudois.
Alors que la tension grimpe depuis plusieurs semaines, la Municipalité met en garde contre les "solutions extrémistes et populistes" face au deal de rue. Elle tient notamment à rappeler que "l'usage de la force est une compétence régalienne qui ne peut être déléguée à des milices privées ou citoyennes".
Dans le canton de Vaud, Yverdon mais aussi Lausanne ou Vevey sont particulièrement touchées par le deal de rue. La problématique a souvent fait la une des médias, notamment depuis le lancement mi-août d'une "pétition citoyenne" demandant au Conseil d'Etat d'en faire davantage. Intitulé "Le deal de rue, ça suffit! Tolérance zéro!", le texte avait réuni 1730 signatures vendredi matin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris
La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.
Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.
La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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