Suisse Romande
Fribourg: près de 18 millions pour rénover le Domaine des Faverges
Les députés fribourgeois ont voté jeudi un décret octroyant un crédit de 17,6 millions de francs pour la restauration et la transformation du Domaine des Faverges. Juché au-dessus du village de Saint-Saphorin (VD), ce dernier appartient à l'Etat de Fribourg.
Le décret a passé la rampe par 99 voix sans opposition et 1 abstention. La particularité, un domaine hors de territoire cantonal, n'est pas forcément connue du public, hormis du cercle des amateurs de vins. "C'est un fleuron du patrimoine fribourgeois", a insisté le président du Conseil d'Etat Didier Castella.
"Un des plus beaux balcons avec vue sur un des plus beaux paysages de Suisse", a précisé le ministre de l'agriculture. La députée PS Chantal Müller, présidente de la commission ad hoc, n'a pas manqué de déplorer, en lien avec le sujet, le renvoi de la loi sur le climat voté mardi par la droite. L'inauguration est prévue en 2026.
Le coût total approche des 20 millions de francs. Le montant du crédit d'engagement intègre un montant payé à fin 2022 et une ponction de 1,5 million prise sur le fonds des vignes. S'étendant sur 15,4 hectares, le domaine a été créé en 1138 par le fondateur de l’Abbaye d’Hauterive, le Seigneur Guillaume de Glâne.
Nouvelle stratégie
Le projet comprend la restauration de la Grande Maison et de la Maison du Vigneron ainsi que la transformation du bâtiment "Bouteiller". Le Domaine des Faverges est non seulement un domaine viticole, mais il est également, avec la Grande Maison, un lieu emblématique et officiel pour les réceptions du Conseil d'Etat.
La Grande Maison a été reconstruite en 1760. Sa dernière rénovation importante remonte à 1952. "Depuis, des travaux d'entretien très modestes ont été entrepris, mais le bâtiment ne répond plus aux standards", précise le message de l'exécutif cantonal. "Par ailleurs, les besoins viti-vinicoles ont aussi évolué."
La cave initialement conçue pour vinifier trois types de vin, soit deux blancs et un rouge, ne répond plus à la stratégie de vente. Afin de répondre à l'évolution du marché, les cépages cultivés sont plus variés et la vinification demande de plus petits volumes de cuves ou barriques, constate le gouvernement fribourgeois.
Davantage de travaux
Un premier projet avait déjà été présenté il y a cinq ans, avec alors l'articulation d'un montant de 4,2 millions de francs. Depuis, toutefois, l'ampleur des travaux à entreprendre a évolué. Le 19 janvier 2019, le Conseil d'Etat a décidé d'élargir le périmètre du projet et d'y intégrer l'assainissement de la Maison du vigneron.
La décision fait suite au départ à la retraite du vigneron qui y habitait jusqu'à la fin 2020. L'exécutif a pris acte par ailleurs que sur la base des premières offres d'entreprises pour le projet validé en décembre 2017, le crédit initial se révélait nettement insuffisant. Le début des travaux est agendé pour l'été prochain.
La Maison du vigneron deviendra le lieu de vente, tandis que le Bouteiller rassemblera les activités liées à la production du vin. "On ne peut pas laisser à l'abandon un tel domaine", a indiqué le député PS Pierre Mauron, en ajoutant le vin "qu'on y produit se devait d'être meilleur que celui du voisin vaudois".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper
Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.
Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.
Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.
Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.
"Au numérique"
Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".
La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.
Réforme informatique
Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève étoffe son arsenal législatif contre les discriminations
Genève se dote d'un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les discriminations, revendiquant dans la foulée son rôle de pionnier en Suisse dans ce domaine. Deux lois, l'une générale et l'autre liée au sexe et au genre, ont été votées jeudi par le Grand Conseil.
"Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa situation sociale, de son orientation sexuelle, de ses convictions ou d’une déficience", a rappelé Céline Zuber-Roy, députée PLR en citant la Constitution cantonale. Ce principe général de non-discrimination doit être réaffirmé plus concrètement dans l'ordre juridique afin d’en assurer la réalisation, a-t-elle ajouté.
La première loi adoptée jeudi par 74 voix contre 11 et 3 abstentions est un texte à visée générale sur l'égalité et la lutte contre les discriminations. Elle prévoit des mesures de prévention à travers la formation, l'information et la sensibilisation. Elle impose aussi l'élaboration de plans cantonaux qui seront évalués et soumis au Grand Conseil. Des dispositions incitatives visent le secteur privé.
Canton pionnier
Cette loi générale est complétée par une loi sectorielle contre les discriminations liées au genre au sexe et au genre. Elle contient notamment une disposition pour la protection des familles arc-en-ciel. Le harcèlement dans l'espace public ou les procédés publicitaires sexistes sont strictement prohibés. Ce texte a été adopté par 72 voix contre 11 et 3 abstentions.
"Il n'existe aucune loi cantonale ou fédérale qui traite de manière aussi complète, tant la promotion de l'égalité que la lutte contre les discriminations et violences", a souligné Mme Zuber-Roy. La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, à l'origine de la loi, se réjouit que Genève poursuive son histoire en tant que canton des droits humains qui respecte les individus.
Non-binarité
Ce nouveau dispositif législatif n'a pas convaincu les extrêmes. Ensemble à Gauche estimait que la loi est lacunaire. La députée Françoise Nyffeler a ainsi dénoncé "l'invisibilisation des personnes non-binaires" qui ne sont pas mentionnées dans le texte. Elle aurait aussi voulu que la transidentité soit évoquée.
Mais la majorité a refusé de faire cette loi un outil pour imposer la reconnaissance d’un troisième sexe ou l’adoption d’un langage non-genré, dont le 'iel' est l’ambassadeur, a souligné Mme Zuber-Roy. Elle a ajouté que la "binarité des sexes bénéficie d’un fort ancrage culturel". "L’ouverture à laquelle les minorités ont droit ne leur donne en aucun cas le droit de pulvériser les repères majoritaires", selon Mme Zuber-Roy.
Diatribe
A l'opposé, le député UDC Marc Falquet estime que ce texte, certes justifié, favorise de manière excessive la victimisation. Il s'est ensuite lancé dans une diatribe sur les méfaits de la transition de genre précoce, alors que ce sujet n'est absolument pas abordé dans les textes discutés jeudi soir. Au final, tous les amendements proposés en plénière ont été rejetés.
D'autres lois sectorielles devraient compléter prochainement ces deux lois. L'objectif est de lutter contre les discriminations liées au handicap, à l'âge ou à l'origine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Soutiens mesurés pour le projet d'agglomération yverdonnois
AggloY devrait obtenir un cofinancement à hauteur de 30% pour une série de mesures de son projet d'agglomération de 4e génération, déposé en septembre 2021. Ce montant représente quelque 5,14 millions de francs. Mais la Confédération n'est pas entrée en matière pour un subventionnement global de 35%.
Compte tenu du faible taux de réalisation des mesures d'AggloY, la Confédération n'a pas souhaité entrer en matière pour un subventionnement global de 35%. Force est de constater que cet élément constitue une "perte regrettable" pour les huit communes de l'agglomération. Celles-ci ne manqueront pas de tenir compte des remarques formulées par la Confédération, indique jeudi un communiqué.
Sous réserve de l'approbation des Chambres fédérales, les fonds promis devraient être libérés fin 2023, permettant le démarrage des chantiers entre 2024 et 2028. Ces mesures concernent notamment un paquet de mobilité douce et de gestion du trafic, des arrêts de bus ainsi que le tronçon ouest de la voie verte de la Plaine de l'Orbe.
Mesures recalées
Les communes d'AggloY - dont font partie Yverdon-les-Bains et Grandson - regrettent que le réaménagement de la rue des Moulins, axe majeur en termes de continuité de création d'espaces publics, d'arborisation et de mobilité douce, n'ait pas été retenu. La mesure "axe principal d'agglomération secteur ouest" a également été recalée.
Le comité de pilotage d'AggloY "regrette ces décisions" et confirme que ces deux éléments sont considérés comme des projets prioritaires. Il continuera à "tout mettre en oeuvre" pour mener à bien ces projets, précise le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Nyon: un homme décède des suites d'une perte de maîtrise
Un conducteur de 48 ans a perdu la vie mercredi des suites d'un accident à Nyon. Circulant sur la route de Saint-Cergue, de Prangins en direction de l’Asse vers 06h40, il a perdu la maîtrise de son véhicule dans une grande courbe à gauche. Sorti de la route, il a percuté un poteau électrique en béton.
L'accident n'a impliqué qu'un seul véhicule. Sur place, les pompiers ont dû procéder à la désincarcération du conducteur, un ressortissant portugais habitant dans la région. Il a ensuite été héliporté au CHUV où il est décédé, a communiqué la police cantonale, qui recherche des témoins de cet accident.
Le Ministère public a été renseigné. Le procureur de service a ouvert une enquête.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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