Genève
Genève cesse l'exploitation de son e-voting
Le système de vote électronique genevois ne sera plus proposé lors de scrutins. Prévu pour février 2020, l'arrêt de l'exploitation de CHVote est immédiat. Ce canal de vote ne sera donc pas disponible pour les élections fédérales.
Le Conseil d'Etat genevois a appris, début mai, que la Chancellerie fédérale voulait procéder à un audit des systèmes de vote électronique, a-t-il expliqué mercredi. Initialement prévue pour fin juin, l'autorisation ou le refus du Conseil fédéral sur l'utilisation de ce canal de vote aux élections de l'automne ne tombera qu'à la mi-août.
En cas de refus, le délai sera trop court pour revoir le système d'information gérant les élections, relève le gouvernement genevois. En outre, il ne serait plus possible de modifier la notice explicative et le matériel de vote. Le Conseil d'Etat a donc décidé de cesser, dès mercredi, l'exploitation de son système de vote électronique.
Le Conseil d'Etat genevois précise que cette décision a été prise "en concertation" avec les cantons d'Argovie, Berne et Lucerne qui utilisent l'e-voting genevois. L'arrêt de l'exploitation de CHVote est justifié par l'effort financier important que Genève aurait dû consentir pour terminer les travaux en cours, afin de répondre aux exigences de la Confédération en matière de sécurité.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
Des crédits de plus de 27 millions pour rénover des stades
Le Conseil administratif de la Ville de Genève veut rénover ses infrastructures sportives extérieures. Il va proposer au Conseil municipal neuf crédits d'un total de plus de 27 millions de francs pour redonner une jeunesse à ses stades et à ses centres sportifs.
Les rénovations visent les centres sportifs du Bout-du-Monde, de Vessy, du Bois-des-Frères, de Varembé, les stades des Libellules, du Bois-de-la-Bâtie, de Richemont et de Belle-Idée, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Le calendrier des travaux s'étend jusqu'en 2030.
La Ville de Genève dispose actuellement de quinze terrains extérieurs en gazon synthétique, utilisés à l’année par plus de 82 associations principalement pour le football, mais aussi pour le rugby, le football américain et le hockey sur gazon. Les pistes d'athlétisme sont également très sollicitées.
Face à la forte demande, la solution du terrain synthétique s’avère être la plus optimale pour une exploitation annuelle, souligne la Municipalité. Les rénovations envisagées visent également à répondre aux exigences des différentes fédérations sportives pour accueillir des compétitions officielles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Genève va profiter du tournoi pour promouvoir le sport féminin
Genève va accueillir cinq matchs de l'Euro féminin 2025 de football. Le canton et la Ville veulent profiter de ce tournoi pour promouvoir le sport féminin. La campagne "Changeons la donne!" vise à atteindre une répartition plus équitable des femmes dans le sport.
Genève fait partie des huit villes suisses qui accueilleront, du 2 au 27 juillet, le plus grand événement sportif féminin au monde, s'est réjoui jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge des Sports. Près de 100'000 spectateurs sont attendus au Stade de Genève, où se disputeront notamment un quart de finale et une demi-finale.
Pour l'Etat, la Ville et l'Association genevoise des sports (AGS), cet événement d'envergure doit être un moteur de changement durable pour les femmes. Des actions seront menées dans les écoles et dans le Village du sport qui sera installé près de la Fanzone. Et alors que les comités des clubs ne sont composés que de 27% de femmes, la campagne "Changeons la donne!" de l'AGS vise à atteindre 40% d'ici à 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève/Lausanne: manifestation des journalistes romands de Tamedia
Le personnel des titres romands de Tamedia a débrayé pendant une heure jeudi en fin de matinée à Genève et à Lausanne. Une centaine de personnes - journalistes, syndicalistes et élus - se sont réunies devant les locaux de la Tribune de Genève et de 24 heures.
Ce débrayage intervient deux semaines après l'annonce de la restructuration du premier éditeur de Suisse, qui prévoit de supprimer 90 postes dans ses rédactions et 200 autres emplois en fermant ses imprimeries de Bussigny et Zurich.
Les titres romands, comme la Tribune de Genève, 24 heures ou le Matin Dimanche, seront particulièrement touchés. Selon les estimations du personnel, un poste sur quatre, voire sur trois passera à la trappe.
Ce plan massif de restructuration signe la mort à petit feu de la Tribune de Genève, qui a déjà perdu environ un tiers de ses forces en dix ans, a affirmé jeudi son représentant du personnel Rocco Zacheo.
Pour son homologue de 24 heures, Erwan Le Bec, il ne s'agit pas d'une nouvelle "charrette" de Tamedia, "mais d'une destruction pure et simple des rédactions". Devant "l'ampleur" de cette annonce, "la première chose à faire serait de tout arrêter et de se mettre autour d'une table pour discuter", a-t-il dit.
Interrogé par Keystone-ATS, il a expliqué que des questions avaient été adressées à la direction de Tamedia, notamment pour savoir quels étaient "les projets précis" du groupe et combien de personnes seraient licenciées.
Ces questions sont, pour l'instant, restées sans réponse alors qu'une période de consultation va démarrer. Les détails de la restructuration seront ainsi divulgués par étapes, la semaine prochaine puis dans la première semaine d'octobre.
Bouleversement "inédit"
Durant ce débrayage d'une heure, une banderole noire a été déployée sur la façade de la Tribune de Genève, avec l'inscription "Sans nous, qui parlera de vous ?". L'enseigne a aussi été brièvement modifiée en "Tribune de Zurich".
Les manifestants ont aussi brandi de nombreux panneaux, où l'on pouvait notamment lire "Tamedia condamne vos médias" ou encore "L'info romande saignée à blanc."
Les débrayages de Genève et Lausanne ont réuni des journalistes et syndicalistes. Des collaborateurs de l'imprimerie de Bussigny, condamnée à la fermeture, étaient aussi présents.
Des élus se sont aussi déplacés, à l'image de la conseillère d'Etat vaudoise Isabelle Moret. Dans son discours, elle a rappelé que le gouvernement vaudois avait rencontré la direction de Tamedia pour lui faire part de sa "très grande inquiétude pour l'avenir des médias en Suisse romande".
La ministre de l'économie a mis en garde face à "ce bouleversement inédit" pour la presse romande. "Nous voulons des médias qui puissent faire correctement leur travail", a-t-elle souligné.
"Plan de marginalisation"
Le Conseil d'Etat genevois a aussi eu l'occasion de rencontrer la directrice générale de Tamedia Jessica Peppel-Schulz. Celle-ci a notamment assuré que la Tribune de Genève continuera d'exister, tant sous format papier que digital, même si Tamedia a dit miser davantage sur la marque 24 heures pour sa croissance numérique.
Pas de quoi rassurer les rédactions romandes de Tamedia. Dans leur communiqué diffusé jeudi, elles parlent d'un "plan de marginalisation" de la Tribune de Genève.
A Lausanne, la préoccupation n'est pas moindre: "la stratégie annoncée de développement de 24 heures apparaît peu crédible vu les coupes envisagées." Les moyens du Matin Dimanche sont également "fortement menacés", poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025
La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.
Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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