Genève
Climat: mobilisation en nette baisse à Genève
La mobilisation en faveur du climat a essuyé une forte baisse samedi à Genève. Alors que les précédentes manifestations avaient attiré entre 4000 et 5000 personnes, ils ont été entre 1200 et 1500 à défiler samedi, selon un décompte de la police.
Cette quatrième marche nationale pour le climat, la deuxième à se dérouler un samedi, n'a pas rencontré le succès espéré dans la cité de Calvin. "Il existe un risque d'une certaine lassitude", a reconnu Laurane Conod, l'une des membres du comité d'organisation genevois, interrogée par Keystone-ATS.
Pas question toutefois de baisser les bras, a-t-elle assuré. "Nous ne voulons pas arrêter notre mouvement tant que nos revendications n'ont pas été entendues, tant que nous n'avons pas obtenu des résultats concrets", a affirmé l'étudiante genevoise.
Ce risque d'essoufflement oblige les membres du mouvement à innover et à trouver de nouveaux projets, a expliqué Laurane Conod. "A Genève par exemple, nous voulons demander davantage de pistes cyclables", a-t-elle relevé.
Pour arriver à leurs fins, les jeunes militants ne souhaitent pas passer par la voie politique habituelle. "Celle-ci s'est montrée inefficace jusqu'à maintenant, même si elle risque d'être inévitable pour certains projets", a estimé Laurane Conod.
Sit-in devant UBS et Credit Suisse
Samedi sous le soleil de Genève, le cortège est parti peu avant 15h00 de la Place des Vingt-Deux Cantons, à proximité de la gare de Cornavin. Les manifestants ont traversé le pont du Mont-Blanc avant de se diriger vers les Rues Basses, où ils se sont assis quelques minutes devant les agences d'UBS et de Credit Suisse.
"Les banques et le pétrole, y en a ras le bol!" ou "Les multinationales au tribunal", ont-ils notamment scandé devant les deux banques, protégées par un cordon de policiers. La foule, composée majoritairement de jeunes, s'est ensuite déplacée jusqu'au Parc des Bastions, où elle s'est dispersée dans le calme.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
Les défenseurs de la baisse d'impôts lancent leur campagne
Le 24 novembre, la population genevoise est appelée à se prononcer sur une baisse d'impôts sur le revenu "pour tous", dès 2025. La mesure vise notamment à soulager financièrement la classe moyenne. Mardi, les partis de droite et du centre, favorables au projet, ont lancé leur campagne.
Il est temps de penser à ceux qui se lèvent tôt et qui n'ont pas d'aide, a relevé devant les médias le président de l'UDC Genève Lionel Dugerdil. "Pour une fois, on offre quelque chose à la classe moyenne, qui souvent paie, mais ne reçoit rien", a, pour sa part, insisté le président du Centre Genève Philippe Rochetin.
Le projet propose une baisse d'impôt moyenne de 8,7%. Des ménages pourraient escompter sur un allègement d'un peu plus de 11%. La diminution serait moindre, de l'ordre de 5%, pour les très hauts revenus. Le canton verrait de son côté ses recettes fiscales fondre d'un montant d'environ 300 millions de francs.
Le projet de budget 2025 de l'Etat prévoit une hausse beaucoup plus importante des charges que cette perte fiscale, ce qui l'éloigne de l'équilibre, a relevé en substance Pierre Nicollier, président du PLR Genève, estimant que l'impôt doit permettre d'avoir "un Etat fit et sain". Pour les communes, la mesure coûtera environ 108 millions de francs, soit moins que leurs excédents cumulés de 360 millions en 2023.
Période adéquate
Les intervenants ont rappelé que l'Etat de Genève a connu des derniers exercices fastes. Ils estiment que le moment est opportun pour proposer cette baisse d'impôt sur le revenu. "Si on ne le fait pas aujourd'hui, quand pourra-t-on le faire?" s'interroge le secrétaire général du Parti vert'libéral Michel Roche.
Ce dernier insiste sur la perte de pouvoir d'achat que subit la classe moyenne, avec les hausses des primes d'assurance maladie et la persistance de l'inflation. Selon M. Roche, cette baisse d'impôt est une façon de redonner à cette catégorie de la population "une bouffée d'oxygène pour qu'elle puisse consommer local".
Grâce à ce projet, Genève va se rapprocher de la fiscalité suisse, note, de son côté, le président du MCG François Baertschi. "Nous allons pouvoir nous écarter de notre modèle inspiré par la fiscalité française, à savoir des impôts au maximum". Genève restera malgré tout le canton "qui taxe le plus les riches".
La gauche, les Verts et les syndicats critiquent ce projet de baisse d'impôts, car les hauts revenus bénéficieront des plus fortes réductions. Les opposants dénoncent aussi les pertes fiscales massives que cette diminution entraînera, et qui conduiront, selon eux, à des coupes dans les dépenses de l'Etat et des communes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Enfants placés: des lacunes dans l'offre de soutien aux parents
Alertée par des plaintes de parents d'enfants placés en foyer, la Cour des comptes de Genève a analysé les mesures de soutien à la parentalité mises en place pour ces familles. Elle a constaté des lacunes dans ce dispositif, dont les objectifs ne sont pas toujours compris par les parents.
"Les parents ne savent pas ce qui est attendu de leur part", a indiqué mardi devant la presse Isabelle Terrier, la magistrate en charge de cette mission de suivi. Il s'agissait en effet de revenir sur les recommandations d'un rapport de 2016 qui concernait la protection des mineurs placés en foyer, mais en axant cette fois les travaux sur les mesures de soutien à la parentalité.
La Cour des comptes relève d'abord que le dispositif de protection des mineurs continue à être sous forte tension. En 2023, près de 1000 enfants ont fait l'objet d'un placement d'au moins un jour sur l'année. Les foyers sont saturés: 82 mineurs étaient en attente d'un placement en mai 2024. Les hospitalisations sociales, faute de place en foyer, sont à la hausse (94 cas en 2023).
La Cour des comptes a analysé cent dossiers d'enfants placés entre 2021 et 2023, effectué des entretiens avec les professionnels du terrain et sondé des parents d'enfants placés. Elle constate que depuis 2016, les mesures de soutien à la parentalité se sont bien développées, mais qu'il faut davantage les "ancrer dans la politique publique de protection des mineurs".
"Manque de valorisation"
Les magistrats ont relevé que les mesures ambulatoires de soutien à la parentalité s'interrompaient durant le placement du mineur. "Or, on devrait continuer à travailler avec les parents", estime Mme Terrier. Le manque de lieux de rencontre parents-enfants est aussi pointé du doigt. Ces espaces souvent peu conviviaux n'ont pas des horaires adaptés aux obligations des parents.
Autre grief relayé par la Cour des comptes, les parents d'enfants placés en foyer ne se sentent pas valorisés dans leur rôle par les différents professionnels. Beaucoup se sentent exclus du programme éducatif mis en place pour leur enfant. La Cour des comptes recommande de mettre en place un véritable outil de planification et de suivi de l'évolution des liens familiaux.
Vulnérabilité sociale
Les professionnels du terrain doivent aussi faire face à des situations familiales de plus en plus complexes. Ils sont confrontés à la vulnérabilité sociale de certains parents en prises avec d'importants problèmes de santé physique et psychique.
Actuellement, ces collaborateurs manquent de temps et de compétences spécifiques pour accompagner ces personnes fragiles. Il faut donc leur donner les outils pour y parvenir. Les quatre recommandations émises par la Cour des comptes ont été acceptées par le Département de l'instruction publique (DIP) qui compte les appliquer d'ici fin 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations
A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.
Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.
Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.
"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable
La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.
La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.
La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.
La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.
Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.
Numérique et durabilité
"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.
La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.
Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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