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HUG: mobilisation contre le déménagement du service "stérilisation"

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Le Service "stérilisation" des HUG déménagera à Vernier en septembre 2025, ce contre quoi s'insurgent personnel et syndicats (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le personnel de stérilisation des HUG, soutenu par Avenir syndical, se mobilise contre le déménagement de son service à Vernier (GE). Ce "projet absurde" est un non-sens écologique et dégradera les conditions de travail actuelles, estime-t-il. Les HUG répondent que le projet apportera des améliorations pour le personnel et que les trajets seront effectués par camion électrique.

Alors que les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent en permanence disposer de matériel stérile pour les opérations des patients, la direction a décidé d’envoyer son service "stérilisation" à l’autre bout du canton, écrit Avenir syndical jeudi dans un communiqué.

Ce service est aujourd’hui sur place et fournit quotidiennement tous les blocs opératoires en matériel. Demain, des camions vont sillonner le canton à longueur de journée dans les deux sens, apportant le matériel stérilisé aux HUG et remportant du matériel souillé à Vernier. "Quand on se veut un hôpital exemplaire en matière climatique, il y a de quoi s’étonner", relève Avenir syndical.

Avenir syndical déplore par ailleurs un accès aux transports communs se complexifiant et des temps de trajet se rallongeant. Les employés y trouveront aussi des conditions nettement moins favorables: pas de crèche d’entreprise, pas de cafétéria, des places de parking hors de prix.

Enfin, le syndicat émet des doutes sur ce genre de modèle. Vu les spécificités cliniques des HUG et le nombre de patients qui peuvent déferler d’un coup (pandémies, catastrophes naturelles, etc.) le risque n’est pas à prendre à la légère, souligne-t-il. Par ailleurs, le temps entre le moment où le matériel est souillé et celui où il sera traité se rallonge chaque jour de plusieurs heures, ce qui augmente d’autant les risques de corrosion.

Camion électrique

De leur côté, les HUG relèvent que les locaux actuels ne sont plus adaptés, alors que l'activité opératoire augmente d'année en année. Ils sont insuffisamment grands et ne peuvent être étendus, a déclaré Anne-Laure Roudaut, porte-parole, à Keystone-ATS. Les conditions de travail ne sont pas satisfaisantes, en sous-sol, et les collaborateurs s'en plaignent depuis longtemps.

La meilleure solution, selon les HUG, est que ce service s'installe dans des locaux flambant neufs à Vernier. Le déménagement est prévu pour septembre 2025. Concernant les déplacements de matériel, un camion électrique sera utilisé. Il fera trois fois par jour le trajet, a ajouté Mme Roudaut. A noter que de nouvelles machines de stérilisation beaucoup moins gourmandes en énergie seront installées à Vernier et permettront des économies substantielles.

Ailleurs aussi

Concernant les conditions de travail, les déplacements notamment les ressources humaines trouveront des solutions au cas par cas pour les 76 employés. Il existe une vingtaine de places de parc et d'autres sont recherchées pour arriver à environ 45, à des prix moins chers qu'aux HUG, a précisé la porte-parole. En outre, les collaborateurs de ce service n'auront plus de travail de nuit dès septembre 2025, et à plus long terme, celui du dimanche sera supprimé.

Point essentiel pour les HUG, la sécurité du matériel et des patients ne subira absolument aucun changement. Du matériel préstérilisé se trouve toujours sur place, et une centrale de sécurité restera sur place pendant deux ans par principe de précaution. Et de souligner que les hôpitaux de Zurich et de Sion ont également délocalisé leur centre de stérilisation sans que cela ne leur pose de problèmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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CO2: la Genève internationale veut réduire d'un tiers ses émissions

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Le directeur exécutif de 2050Today Jean-Pierre Reymond a réussi à arracher des engagements sur le climat de dizaines d'institutions de la Genève internationale. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de 40 acteurs de la Genève internationale s'engagent à réduire d'environ un tiers en moyenne leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Un an après avoir signé la Charte 2050Today, ils ont approuvé mercredi soir une feuille de route à Genève.

Au total, ces institutions, des missions diplomatiques aux organisations internationales en passant par des entités académiques ou des ONG, emploient près de 20'000 personnes. Elles ont approuvé plus de 1000 initiatives en ligne avec les politiques climatiques fédérale et locales.

Cet effort atteint une diminution de 53'000 tonnes d'équivalent de CO2, soit les émissions annuelles de 4100 habitants en Suisse. Il passe par des bâtiments plus économes en énergie, la mobilité douce, des systèmes alimentaires responsables, la protection de la biodiversité, des technologies durables ou encore une meilleure gestion des déchets.

Des étapes sont prévues pour 2025, 2028 et 2030. Le changement climatique a des effets grandissants sur la santé, les droits humains et les déplacements de populations, a aussi estimé le Forum climatique de Genève qui est derrière ce dispositif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une place porte désormais le nom de Grisélidis Real

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En 2009, la dépouille mortelle de Grisélidis Réal a été transférée au cimetière des Rois, le Panthéon genevois (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Décédée en 2005, la prostituée Grisélidis Real, qui s'est notamment fait connaître à travers son combat inlassable en faveur des droits des travailleuses du sexe, a désormais une place qui porte son nom dans le quartier des Pâquis, à Genève. Le Conseil d'Etat genevois a validé la proposition mercredi.

La Ville de Genève voulait depuis longtemps rendre hommage à cette femme en lui attribuant un nom de rue ou de place. Mais les emplacements sélectionnés par la municipalité avaient tous été refusés, car ils impliquaient notamment des changements d'adresse. L'endroit déniché aux Pâquis ne pose pas ce problème.

La place Grisélidis-Real est située à l'angle de la rue Philippe-Plantamour et de la rue du Léman, indique le Conseil d'Etat dans un communiqué. Grisélidis Real a marqué l'histoire du quartier des Pâquis et de Genève. La notoriété de celle qui fut aussi écrivaine et peintre a dépassé les frontières suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une piétonne meurt, happée par un tram

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Une piétonne de 76 ans est décédée lundi à la rue de la Servette, en Ville de Genève. Peu avant 18h00, la malheureuse est tombée puis a été happée par un tramway (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une piétonne de 76 ans est décédée lundi vers 18h00 à la rue de la Servette, en Ville de Genève. La malheureuse est tombée en traversant la rue puis a été happée par un tramway qui circulait en direction de Meyrin. Selon la police, il s'agit du treizième décès sur les routes genevoises en 2024.

Les premiers soins ont été prodigués sur place par les secours, mais le pronostic vital était engagé et la femme est décédée peu après, a annoncé mardi la police genevoise. Une enquête est menée par la brigade routière et accident sous la direction du Ministère public, afin de déterminer les circonstances de ce décès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Associations environnementales inquiètes de l'écosystème du Rhône

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A Genève, l'été, le Rhône devient un lieu de détente et de loisirs, des activités qui pèsent sur l'écosystème et qui mériteraient une meilleure gestion de la part des autorités, estime la Plateforme nature et paysage (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'écosystème du Rhône subit une lourde pression qui augmente "dangereusement", constate la Plateforme nature et paysage de Genève. Ce groupement d'associations environnementales et de défense de la nature a présenté mardi un manifeste qui contient plusieurs propositions destinées à "préserver un Rhône vivant".

Le Rhône traverse une vingtaine de kilomètres de territoire genevois. Le fleuve peut être considéré "comme la colonne vertébrale" de l'infrastructure écologique du canton du bout du lac, abritant à la fois des milieux aquatiques et terrestres tout au long de son parcours, relève la Plateforme nature et paysage.

Cet écosystème n'est malheureusement pas en bonne santé. La diversité de la faune est faible, et les populations diminuent. La problématique touche aussi bien les invertébrés que les poissons. Le manque de biomasse se répercute sur la chaîne alimentaire et "empêche certaines espèces de s'établir sur le long terme".

Une meilleure préservation de l'environnement du Rhône pourrait favoriser, par exemple, le retour à Genève du héron pourpré ou permettre à des loutres de s'établir durablement sur le fleuve. Aujourd'hui, ces animaux ne font que passer à cause du manque de nourriture, explique la Plateforme nature et paysage.

Fleuve très sollicité

A Genève, le Rhône subit une intense pression. Le fleuve est un lieu de loisirs, permet la production d'électricité, abrite le long de ses berges diverses entreprises et des projets sont en gestation. Pour la Plateforme nature et paysage, des mesures doivent être prises afin d'éviter une dégradation irréversible de cet écosystème.

Le groupement propose, en premier lieu, de produire de l'électricité au fil de l'eau et de ne plus recourir aux éclusées, une pratique qui vise à augmenter la rentabilité des barrages. Les éclusées font fortement varier le débit du Rhône, ce qui a pour effet de gravement perturber les espèces animales et les milieux où elles vivent.

La Plateforme nature et paysage invite aussi à modifier la gestion des sédiments. Ces derniers, en s'accumulant, augmentent les dangers d'inondations en cas de crue. Actuellement, le canton procède à des vidanges régulières du fleuve pour pallier ce risque. Mais cette pratique est destructrice pour l'écosystème.

Les organisations environnementales préféreraient que les autorités privilégient une politique de sécurisation des biens et des habitants en cas de crue, comme en procédant à l'étanchéification des caves de la Jonction ou encore en gérant les sédiments grâce à des bassins d'expansion de crues dans la Plaine de l'Arve.

La Plateforme nature et paysage invite aussi à limiter les nouvelles infrastructures le long du Rhône, de type barrage, jonction autoroutière ou réhabilitation de lieux industriels désaffectés. Ces projets ne devraient être réalisés à proximité du fleuve qu'à condition d'apporter "une plus-value pour la biodiversité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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