Rejoignez-nous

Genève

La Ville de Genève adopte sa propre stratégie climat

Publié

,

le

Le Conseil administratif de la Ville de Genève a présenté sa stratégie climat. Elle a adopté 78 mesures pour parvenir répondre à l'urgence climatique. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Genève se dote de sa propre stratégie climat. Tout comme le canton, elle vise une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 et la neutralité carbone en 2050. Elle a adopté 78 mesures pour y parvenir.

"L'urgence climatique est notre priorité depuis le début de la législature. Cette stratégie est une feuille de route qui s'applique à toutes les politiques de la Ville", a déclaré mercredi devant les médias et le Conseil administratif in corpore la maire de Genève Frédérique Perler. L'ambition est de "fédérer la population et les responsables politiques" face à l'urgence.

Constituée de 30 objectifs et de 78 mesures répartis en neuf axes, cette stratégie va au-delà de la cible de la Confédération à l'horizon 2030, mais elle s'aligne à celle du canton, a précisé la magistrate. Contrairement au canton, elle prend en compte les émissions générées à l'étranger pour les biens consommés sur le territoire ainsi que celles de la place financière.

A ce titre, la Ville de Genève entend émettre deux à trois emprunts obligataires verts au cours de la législature, agir sur ses fonds d'investissement ou encore soutenir la recherche sur les émissions du secteur financier, a fait savoir son grand argentier Alfonso Gomez. La culture - musées, théâtres - et le numérique doivent, eux aussi, réduire leur empreinte carbone, a précisé le magistrat Sami Kanaan.

Plus d'espaces verts

Parmi les grands projets de la Ville figurent la végétalisation des toits, l'installation de panneaux solaires ou encore la suppression des chaudières à mazout. Outre la rénovation de ses bâtiments, la première ville du canton veut imposer un régime semi-végétarien et privilégier les filières locales dans ses restaurants scolaires et crèches ainsi qu'aux manifestations sur son domaine public.

En matière d'aménagement, l'exécutif prévoit de désimperméabiliser les sols à hauteur de 10'000 m2 par an, soit deux fois plus qu'aujourd'hui. Il veut aussi remplacer la moitié des places de stationnement en surface dans l'hyper-centre et le tiers de celles dans les quartiers résidentiels par des espaces verts ou dédiés à la mobilité douce.

Toujours en matière de mobilité, la stratégie prévoit de remplacer les 508 véhicules municipaux par des véhicules électriques et d'installer des bornes de recharge, a indiqué la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis. L'ensemble des mesures doit permettre de diviser par treize, à une tonne par an, les émissions de CO2 par habitant, selon Alfonso Gomez.

"Protéger la population"

"Pour le Conseil administratif, il faut agir maintenant afin de protéger la population contre le réchauffement climatique et lui offrir un cadre de vie agréable", a souligné la maire. Selon elle, l'adhésion de la population à la préservation de l'environnement, sans sentiment de sacrifice, est ce qui va demander le plus de pédagogie.

Christina Kitsos estime que son département de la cohésion sociale et de la solidarité, qui est en contact avec tous les âges de la vie, a un rôle de sensibilisation à jouer. "Il s'agit de faire évoluer les mentalités vers une nouvelle philosophie de vie, mais aussi de répondre à des formes d'éco anxiété chez les enfants et les jeunes", a-t-elle souligné.

L'exécutif n'a pas chiffré le coût de cette stratégie. Il vient de déposer auprès du délibératif des demandes de crédits de 150 millions de francs pour mettre en conformité énergétique les fenêtres de 128 bâtiments et les vitrines de 28 arcades, ainsi qu'équiper 17 bâtiments en chauffages centraux. Selon la maire, il faudra aussi réorienter et réallouer des postes et embaucher du personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Diminution de la cybercriminalité à Genève

Publié

le

La commandante de la police genevoise Monica Bonfanti a présenté les statistiques de la criminalité en 2022 au côté du conseiller d'Etat Mauro Poggia. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La cybercriminalité a reculé de 17% à Genève en 2022. La police genevoise a toutefois indiqué lundi qu'il fallait prendre cette baisse avec prudence. En effet, l'an dernier, grâce à l'interpellation d'une trentaine de personnes, le nombre d'affaires de commandes frauduleuses sur internet a chuté de 45%, tordant du même coup les statistiques.

Les autres délits de cybercriminalité sont, quant à eux, restés stables ou ont augmenté, à l'image des petites annonces bidons ou des faux supports techniques. Les cybercriminels sont aussi devenus plus gourmands. Le préjudice des affaires cybercriminelles est passé de 12 millions de francs en 2021 à 34 millions de francs en 2022.

Si Genève se distingue un peu du reste de la Suisse pour la cybercriminalité, le canton du bout du lac colle aux statistiques nationales concernant l'évolution générale de la criminalité enregistrée l'an dernier. Les infractions au Code pénal ont ainsi progressé de 15% par rapport à 2021.

Après avoir baissé de 13% en 2021, les infractions pour violence ont augmenté de 8% l'année dernière. La hausse s'explique notamment par une recrudescence des tentatives d'homicide commises par des mineurs. Les infractions contre l'intégrité sexuelle, de leur côté, ont connu une croissance de 19% d'une année à l'autre.

Hausse des vols de deux roues

En recul pendant la pandémie de Covid-19, les infractions contre le patrimoine ont retrouvé, en 2022, des niveaux proches des années sans virus. La police genevoise a notamment observé une hausse des vols de deux roues, et plus particulièrement des vols de vélos électriques qui ont carrément doublé.

Les infractions liées aux stupéfiants sont, pour leur part, restées stables en 2022. La consommation de crack inquiète les forces de l'ordre. Cette drogue, très addictive, est vendue à Genève par des Sénégalais venus de Paris. Les toxicomanes la fument souvent dans la rue, aussitôt achetée, tellement ils en sont dépendants.

En 2022, la police genevoise a répondu à 194'000 appels et est intervenue à 87'000 reprises. L'an dernier, beaucoup de personnes ont contacté la police pour signaler des vols ou des disparitions. En revanche, les plaintes pour du bruit ont été moins nombreuses, a indiqué la commandante de la police Monica Bonfanti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Pluie de démissions au FIFDH à Genève

Publié

le

Irène Challand ne sera restée que quelques mois à la tête du Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) de Genève fait face à une pluie de démissions après la crise qu'il subit depuis quelques mois. La codirectrice et directrice des programmes Irène Challand se retire, a dit lundi le Conseil de fondation.

L'organe de surveillance s'est réuni jeudi dernier pour discuter des tensions qui avaient été relayées dans la presse. Trois de ses membres, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels ont présenté leur démission.

Elles estiment que la mission donnée à Mme Challand n'est pas soutenue par l'équipe opérationnelle. Souhaitant ne pas mettre sa santé davantage en péril, la directrice des programmes a également signifié sa démission.

Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement.

Au moment du renouvellement il y a quelques mois du Conseil de fondation et des dirigeants, le FIFDH avait mis en avant la féminisation du nouveau dispositif. Quelques mois plus tard, il ne reste que deux femmes dans l'organe de surveillance.

Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Plus de 60'000 curieux pour un Salon du livre à nouveau à Palexpo

Publié

le

Les curieux ont pu dialoguer avec des centaines de personnes pendant la durée du salon à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les retrouvailles du Salon du livre avec Palexpo, après trois ans en ville en raison de la pandémie, ont satisfait les organisateurs. Environ 61'000 personnes auront participé aux cinq jours de la rencontre genevoise, ont estimé dimanche ceux-ci.

Toutes les générations seront venues dialoguer avec les autrices et auteur. "Le public a largement répondu à l'appel et nous sommes comblées", se sont réjouies la directrice et la directrice artistique, Natacha Bayard et Nine Simon.

Selon elles, le succès de cette édition en présentiel confirme l'attachement aux discussions en direct. Plus de 600 auteurs et autrices ont participé, dont les deux invités d'honneur.

Réunis pour la première fois, Monica Sabolo et Joann Sfar se sont entretenus avec le public mais aussi avec leurs homologues. Les éditeurs et éditrices sont également contents, font remarquer les organisateurs.

Pendant deux jours, les Assises de l'édition ont rassemblé les professionnels. Ce dispositif ne cesse de montrer son rôle important auprès de tous les acteurs.

Les organisateurs sortent revigorés de ces quelques jours de salon. Ceux-ci ont confirmé que la rencontre est "incontournable" dans cet écosystème, ont-ils également affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Des champions d’orthographe au Salon du livre

Publié

le

Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Salon du livre de Genève est le grand rendez-vous de la littérature, mais aussi de l’écriture. Une centaine de férus d’orthographe participaient samedi à la Grande dictée du salon.

"Même le folliculaire qui l’avait tant de fois éreinté dans des articles d’une rosserie inouïe l’applaudissait avec ostentation". Cette phrase alambiquée est issue de la Grande dictée du Salon du livre de Genève. L’auteur et dicteur de ces mots n’est autre que Francis Klotz, organisateur de l’événement et couronné champion du monde de la discipline en 1988.

Dans une salle de Palexpo samedi matin, à quelques mètres de l’agitation de la foire littéraire, le silence est de mise. Durant cinquante minutes, les stylos-billes crissent sur les fameuses feuilles lignées au rythme de la dictée. Dans l’assemblée, une centaine d’amoureux des lettres venus se mesurer lors d’un exercice orthographique et grammatical de haut vol.

Lecteurs de dictionnaire

Car si la dictée rappelle les bancs d’école, le niveau de difficulté s'adresse, quant à lui, aux initiés. Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes.

"Je m’attends à devoir écrire des mots que je n’ai jamais entendu", confie Carole Cattin, pourtant ex-championne suisse junior et habituée des dictées depuis plus de 10 ans. De son côté, Miliutin Roman, 13 ans, est détendu. "J’ai toujours des bonnes notes à l’école donc je pense que ça ira. Je me suis juste préparé en faisant une dictée au pif avec ma mère", raconte celui qui, comme les autres jeunes, déposera sa plume après la 7e ligne.

Pour les autres, de 19 à 99 ans, ce sera 30 lignes et tout autant de défis orthographiques : "exorbitant", "acariâtre", "boui-boui", "courroucé" ou encore "sens dessus dessous". Le dicteur a bien choisi ses mots. "Francis Klotz est retors. Sur toutes les dictées qu’il a écrites durant sa carrière, il n’y a eu que très peu de zéros fautes", commente Daniel Fattore, candidat du jour et lui-même auteur de dictées en France.

Tchékhov, avec un H

S’il juge le niveau moins difficile que lorsque l’événement faisait office de demi-finale du championnat helvétique, Francis Klotz a toutefois veillé à glisser quelques subtilités. "Le texte que j’ai rédigé raconte l’histoire d’un acteur qui fait ses adieux à la scène. J’y ai volontairement ajouté les noms compliqués de Tchékhov et de Beckett. L’occasion de faire deux jolies fautes...", divulgue-t-il, malicieux.

Et si cela ne suffisait pas à départager les plus doués, le dicteur a imaginé deux phrases subsidiaires, dont la suivante : "L’histrion courroucé abhorrait les vivats et les hurrahs du public éméché". A vos stylos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Pas de panique si vous devez faire face à des dépenses imprévues qui vous obligeront à vous serrer la ceinture… Dans l’ensemble, tout ira bien !

Les Sujets à la Une

X