Genève
Cassis appelle à "faire attention" sur le terme de crimes de guerre
Le président de la Confédération Ignazio Cassis appelle à "faire attention" aux termes de "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité" sans établir les faits. Jeudi à Genève, son homologue croate a vu un rôle de bons offices pour la Suisse dans cette crise.
"J'ai gardé une ligne sobre", a affirmé le président de la Confédération devant les étudiants de l'Université de Genève, au terme d'une rencontre avec Zoran Milanovic. "Faisons attention", a-t-il insisté, reconnaissant le droit à être bouleversé par les images mais mettant en garde contre une justice des réseaux sociaux.
Et M. Cassis de dénoncer l'attitude de certains responsables politiques qui souhaitent gagner en exposition par la "scandalisation" de certaines situations. Tout en ajoutant qu'un conflit comme celui de l'Ukraine "n'aurait plus dû se passer au XXIe siècle".
Face à "la plus grande violation du droit international humanitaire (DIH) depuis la Seconde Guerre mondiale", il a répété que la Suisse souhaitait une investigation internationale indépendante pour "vérifier s'il y a des crimes de guerre". Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU vient de lancer une Commission d'enquête internationale qui sera chargée de ce mandat.
"Crédibilité" du Conseil de sécurité
Le président de la Confédération a aussi déploré la perte de "crédibilité" et de "force de frappe" du Conseil de sécurité de l'ONU, en raison des vetos. Et les obstacles à une réforme de l'instance par ceux "qui ont le pouvoir", les cinq membres permanents.
Mais à deux mois de la probable élection de la Suisse au Conseil de sécurité, M. Cassis estime que le conflit en Ukraine peut changer l'ordre international en vigueur depuis la Seconde Guerre mondiale. "Peut-être que cette guerre sera une rupture", a-t-il dit.
Dans tous les cas, il a réitéré son analyse d'une approche sécuritaire européenne qui "ne sera pas plus comme avant". L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est "paralysée" depuis le début de cette crise, déplore-t-il.
Suisse saluée par la Croatie
De son côté, M. Milanovic a relevé devant la presse le besoin de "bons offices" pour résoudre la crise ukrainienne, ajoutant ne pas savoir quand une discussion pourra avoir lieu. Il ne voit "que quelques pays qui peuvent jouer ce rôle", a-t-il ajouté, sans mentionner lesquels.
Il a dit ensuite à Keystone-ATS que la Suisse faisait partie du nombre. Berne a fait preuve d'"horlogerie fine" dans son approche de la crise ukrainienne, a-t-il également ajouté. Selon lui, sa reprise des sanctions européennes "ne viole pas la neutralité".
Devant les étudiants, le président croate a mentionné la Russie dans des termes parfois assez crus, la considérant notamment comme "une bête vicieuse" qui serait "physiquement indestructible". Il s'inquiète de ce que des centaines de milliers de jeunes hommes soient prêts à attaquer un Etat voisin "sur l'ordre d'un seul". Et d'ajouter qu'"aucun autre pays européen ne connaît cela".
Appel croate sur le Kosovo
Le président croate met en garde désormais d'autres voisins de la Russie sur leur attitude. Il conseille à la Géorgie de ne pas continuer à vouloir rejoindre l'OTAN. Elle pourrait être confrontée à une situation "nuisible" pour elle.
Plus largement, M. Milanovic, qui connaît bien Genève pour y avoir été en poste, est venu avec un message d'alerte sur les Balkans occidentaux. Il faut régler la question du Kosovo, insiste-t-il. "C'est comme si ce sujet n'existait pas", ajoute-t-il, en appelant aux autres Etats européens. Et d'exhorter à ne pas le "mettre de côté". "C'est notre devoir", selon lui.
Alors que le président serbe Aleksandar Vucic, proche du chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, vient d'être largement réélu, il estime qu'il faut dialoguer avec cet Etat, notamment s'il veut devenir membre de l'UE. Belgrade ne doit pas être boycottée, ajoute M. Milanovic, dont le pays doit rejoindre l'espace Schengen. Même si certains voisins de la Croatie ne sont pas exempts de tout reproche, il faut travailler avec eux, selon lui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Vili Saarijärvi deux ans à Genève-Servette
Après trois saisons à Langnau, Vili Saarijärvi va rejoindre les bords du Léman. Le défenseur finlandais de 27 ans a signé pour deux saisons avec les Aigles, peut-on lire sur le site du club.
Arrivé dans l'Emmental en 2022, le droitier de 179 cm pour 78 kg, drafté au 3e tour (73e) en 2015 par Detroit, s'est tout de suite imposé comme l'un des meilleurs défenseurs offensifs de National League. Auteur de 33 puis 37 points lors de ses deux premiers exercices en Suisse, le natif de Rovaniemi compte 11 points (2 buts) en 17 matches cette saison.
Pour l'heure, les Genevois n'ont que Markus Granlund et Michael Spacek sous contrat pour la saison 2025/26. Et donc désormais Vili Saarijärvi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Risque de conflit d'intérêts aux Hôpitaux universitaires de Genève
La Tribune de Genève et Le Temps ont révélé mercredi que la vice-présidente du conseil d'administration des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) est l'épouse d'un haut cadre de l'Office cantonal de la santé. Un risque de conflit d'intérêts existe.
Le Conseil d'Etat genevois n'était pas informé de ce lien lorsqu'il a nommé l'administratrice, a indiqué mercredi devant les médias la présidente du gouvernement, Nathalie Fontanet. L'examen de la situation doit se faire en amont par le département concerné. Dans le cas présent, il s'agit du Département de la santé et des mobilités (DSM).
Lors d'une nomination, les liens d'intérêts d'une personne ne sont pas connus de l'exécutif. Ils sont transmis après coup à la Chancellerie par la personne nommée afin de pouvoir les rendre publics si une demande est faite, a expliqué en substance la conseillère d'Etat.
Le cas des HUG a été discuté par le gouvernement, une fois connu le lien entre la vice-présidente du conseil d'administration et le haut fonctionnaire, a précisé Mme Fontanet. L'exécutif a été rassuré par les garanties données par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du DSM, sur la recherche d'une solution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève adapte son projet de budget - Déficit en hausse
La Ville de Genève a annoncé mardi adapter son projet de budget 2025 aux dernières prévisions de recettes fiscales émises par le canton et anticipe un recul des rentrées provenant des entreprises. Le déficit projeté passe de 63,4 à 72,9 millions de francs, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Ce projet de budget intègre la baisse d'impôt sur le revenu des personnes physiques sur laquelle l'électorat genevois se prononce le 24 novembre. En cas de refus de cette baisse d'impôt cantonale, le déficit prévu par la Ville de Genève dans son projet de budget atteindra 19,3 millions.
Le nouveau projet de budget 2025 de la municipalité affiche une baisse de 30 millions de francs de la fiscalité des personnes morales. Cette diminution est en partie compensée par une augmentation attendue des recettes fiscales des personnes physiques de près de 15 millions de francs.
Le projet de budget révisé permet, en outre, de dégager 5,9 millions de francs supplémentaires au niveau des dépenses, tandis que les charges contraintes augmentent de près de 700'000 francs.
Si la votation sur la baisse d'impôt du 24 novembre est acceptée, la Ville de Genève sera obligée de soumettre au canton un plan de retour à l'équilibre, "conformément aux dispositions légales". Le déficit municipal maximum pour l'exercice 2025, fixé à 49,3 millions de francs, serait en effet dépassé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève: mystère autour de la femme retrouvée dans l'Arve en 2014
La femme qui a été ressortie morte de l'Arve, à Genève, le 12 novembre 2014, n'a toujours pas été identifiée, malgré les recherches menées en Suisse et à l'étranger. Le délai de prescription pénale est toutefois encore ouvert.
"Les éléments d'enquête laissent supposer que cette femme aurait des liens avec un ou plusieurs de ces pays: France, Espagne, Portugal et Brésil", a indiqué mardi la police genevoise, qui avait lancé un appel à témoins en 2018. Le corps avait été pris en charge à la hauteur des chutes, près du quai du Cheval-Blanc.
Le cadavre flottait dans l'eau, a précisé une porte-parole de la police genevoise. Depuis qu'il a été repéré, un hommage anonyme est régulièrement publié pour "L'Inconnue de l'Arve" dans les pages des avis mortuaires de la Tribune de Genève.
La police genevoise lance un nouvel appel à témoins dans plusieurs langues. Elle prie toute personne ayant des informations de contacter la Brigade criminelle de Genève au 022 427 72 40 ou encore le 117.
Cette femme était âgée d'environ 40 à 50 ans il y a dix ans. Elle mesurait 1,56 mètre pour 56 kilos. Ses cheveux étaient longs, décolorés en blond et attachés en chignon. Elle portait des boucles d'oreilles avec des perles et une montre argentée de la marque LOTUS. Elle avait un tatouage représentant un trèfle à quatre feuilles sur le dos de la main droite, près du pouce.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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