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Suisse Romande

La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel ont fait des choix très différents

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La Chaux-de-Fonds a décidé de renoncer à l'éclairage nocturne, y compris sur le Pod (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Chaux-de-Fonds éteint désormais complètement son éclairage la nuit, en lien avec la crise énergétique. Neuchâtel a choisi de maintenir allumé le centre-ville élargi la nuit pour des questions d'attractivité, de vie nocturne et de sécurité publique.

"Nous avons procédé à l'extinction sur proposition de l'Etat aux communes. Nous bénéficions de l'accord de celui-ci. Si nous ne l'avions pas, nous ne pourrions par exemple pas éteindre les réverbères qui jouxtent les passages pour piétons", a expliqué à Keystone-ATS Patrick Herrmann, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds.

L'horaire "minuit -5 heures" a été proposé lors de la rencontre canton-communes et a rallié l'approbation de pratiquement toutes les plus petites communes. Les villes de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds ont des contingences différentes et ont choisi de l'adapter.

La Chaux-de-Fonds a décidé de calquer l'extinction de son éclairage public sur les horaires des transports publics en semaine, soit de 0h15 à 5h30. L'éclairage est maintenu jusqu'à 2h15 du matin les vendredis et samedis soirs et est rallumé à 6h le lendemain matin.

"Le but est d'une part de ne pas entraver la socialisation (surtout) des adolescents et jeunes adultes et d'autre part de ne pas paralyser trop la marche des affaires des bars ou autres établissements publics après une période Covid éprouvante", a déclaré Patrick Herrmann.

Pas de problème de sécurité

La situation est différente à Neuchâtel. "Nous maintenons un éclairage tout au long de la nuit au niveau du centre-ville élargi jusqu’au stade de la Maladière et à la gare (...). Dans ce périmètre se concentre l’essentiel des activités et animations nocturnes. C’est aussi dans ce secteur que l’essentiel des interventions de la police neuchâteloise a lieu de nuit", a déclaré Mauro Moruzzi, conseiller communal de Neuchâtel.

Une trame lumineuse est aussi conservée au minimum le long des axes de transit principaux pour que les piétons puissent se déplacer entre les quartiers de la ville tout au long de la nuit. "C’est une première phase. Nous allons affiner le dispositif en installant progressivement, en fonction du renouvellement des installations, une modulation de l’éclairage avec des détecteurs de présence", a ajouté Mauro Moruzzi.

Deux des quatre localités "qui constituent la nouvelle commune de Neuchâtel pratiquent déjà l’extinction au c½ur de la nuit depuis plusieurs années. Dans les deux cas, il n’a été détecté aucun problème sérieux et aucune dérive sécuritaire", a expliqué le conseiller communal. A La Chaux-de-Fonds aussi, aucune agression, ni aucun accident n'est intervenu depuis la fin de l'éclairage nocturne.

Contrairement à celle de Neuchâtel, qui va conserver des illuminations lumineuses mais en format réduit, la Ville de La Chaux-de-Fonds a décidé d'y renoncer. A la place, elle va proposer des décorations éphémères. Les sapins de Noël seront habillés de manière créative et originale par des artistes locaux ou autres partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lancement d'une pétition en soutien à l'artiste licenciée par l'OSR

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Une pétition est lancée en soutien à une artiste, licenciée par l'OSR après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/JENS KALAENE)

Une lettre ouverte, signée par plusieurs personnalités et institutions genevoises, a été lancée jeudi en soutien à une artiste licenciée par l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation. Adressée à l'OSR, à la Ville et au canton de Genève, la pétition rassemblait lundi plus de 1600 signatures.

Publiée sur internet, la lettre demande l'annulation du licenciement avec des excuses publiques de la part de l'OSR, comme l'a rapporté lundi la Tribune de Genève. Après être apparue avec un keffieh sur les épaules "en soutien moral à la population civile de Gaza", à la fin d'une représentation le 8 novembre, une artiste engagée ponctuellement par l'OSR avait été licenciée avec effet immédiat, explique la pétition.

Ses auteurs relèvent que l'OSR a envoyé une lettre aux spectateurs, "dont le contenu ne laisse aucun doute sur le motif de licenciement". Le groupe de soutien dénonce "une différence de traitement dans la reconnaissance de la souffrance, affaiblissant la crédibilité de la neutralité invoquée", en référence au fait que l'OSR avait notamment exprimé son soutien à la population ukrainienne.

"Sanctionner un tel geste, c'est confondre solidarité et idéologie", dénonce la pétition. Avant de soutenir que "le caractère apolitique d’une institution ne saurait impliquer la neutralisation des convictions personnelles de celles et ceux qui y travaillent."

Parmi les premiers signataires se trouvent entre autres le directeur du Théâtre du Loup, les co-directrices du Festival international du film sur les droits humains, et le directeur du théâtre de Vidy. La pétition demande aussi que l'artiste soit rémunérée comme le prévoyait son contrat. Son licenciement l'aurait privée des revenus de deux représentations à venir. Et que les instances publiques chargées du financement de l'OSR condamnent cette décision.

Sollicité par Keystone-ATS, l'OSR n'avait pas pu être joint lundi en fin de journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Ensemble à Gauche présente 6 candidats à la municipalité

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Les six candidats veulent faire de Lausanne une ville "réellement écologique et solidaire^". (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Ensemble à Gauche lance six candidats dans la course à la municipalité de Lausanne, le 8 mars prochain. Franziska Meinherz, Johann Dupuis, Léonie Kovaliv, Julien Nagel, Agathe Raboud Sidorenko et Guillaume Matthey forment "un ticket combatif" pour plus d'égalité, de justice et de dignité.

La formation de la gauche radicale veut faire de Lausanne "une ville réellement écologique et solidaire" et "accessible à tous". Elle estime que l'alliance rose-verte à la tête de la municipalité depuis bientôt 40 ans n'offre aucune réponse à la hauteur des défis climatiques et sociaux, écrit-elle lundi dans un communiqué.

Le ticket est composé de membres de Solidarités et d'indépendants de gauche, issus des syndicats et des mouvements sociaux. Il défend une politique de 100% de loyers abordables, des transports publics efficaces et gratuits ainsi des offres culturelles et sportives gratuites pour les personnes à faibles revenus.

Les candidats veulent lutter contre la précarité et les addictions en investissant dans le travail social, l'animation socioculturelle et les dispositifs de réduction des risques. Ils réclament également une profonde transformation de la police lausannoise "pour éliminer le racisme systémique et les violences policières".

Candidats désignés

La plupart des partis ont désormais désigné leurs candidats pour les prochaines élections communales. Les socialistes partent à trois avec les sortants Emilie Moeschler et Grégoire Junod, associés au nouveau venu Julien Eggenberger. Les Vert-e-s lancent leurs élus sortants Natacha Litzistorf et Xavier Company. Le Parti ouvrier et populaire (POP) présente un nouveau candidat, Xavier Roth.

Le PLR mise sur un trio avec Pierre-Antoine Hildbrand (sortant), Marlène Bérard et Mathilde Maillard. L'UDC propose trois candidats, Valentin Christe, Fabrice Moscheni et Patrizia Mori.

Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR). Florence Germond (PS) et David Payot (POP) ne se représentent pas en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mise à l'enquête du plan d’affectation Rasude

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Les municipaux Pierre-Antoine Hildbrand et Natacha Litzistorf, ainsi que le syndic Grégoire Junod ont présenté lundi les contours du futur quartier de la Rasude. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La Municipalité met à l’enquête publique le Plan d’affectation (PA) du quartier de la Rasude dès mercredi et jusqu'au 18 décembre. Compris dans l’un des six pôles de mutation urbaine de Lausanne, ce "projet équilibré" permettra d'accueillir 1200 emplois et près de 500 habitants.

"Ce quartier va devenir un nouveau morceau de ville", a déclaré le syndic Grégoire Junod lundi devant la presse à Lausanne. À deux pas de la gare et d’un important n½ud de transports publics, ce secteur central et aujourd'hui sous-qualifié est "le meilleur endroit à densifier", a-t-il souligné, rappelant que la densification est souvent synonyme de meilleure qualité de vie.

Actuellement fermé, sans logements ni végétalisation, la Rasude deviendra un espace piéton, ouvert et connecté, avec une attention particulière portée au patrimoine, a-t-il relevé.

Deux nouvelles constructions

La Rasude se transformera sans effacer son passé et en préservant son patrimoine bâti. Environ 70% des bâtiments actuels seront conservés, notamment celui de l’avenue de la Gare 45 signé Alphonse Laverrière. Seul le bâtiment de la Place de la Gare 1 et les parties basses du no 4 seront déconstruits.

Les immeubles Gare 45 et Horizon pourront être surélevés de deux étages. Deux nouvelles constructions compléteront l’ensemble: l’une le long des voies ferrées, l’autre au centre du quartier, qui sera légèrement plus basse que la tour Edipresse, a précisé le syndic. La ligne d'horizon et les échappées visuelles seront préservées.

Du vert et du décarboné

En matière d'équilibre urbanistique, 30% des surfaces de plancher seront dévolues aux logements, dont 20% à des logements d’utilité publique (LUP), permettant de loger environ 500 personnes, a annoncé Natacha Litzistorf, municipale en charge du logement et de l'architecture.

"La voie sera remise à ciel ouvert. La moitié de la surface totale (près de 9000 m2) sera dédiée aux espaces publics et environ 40% d'entre eux seront végétalisés. Au moins 80 arbres seront plantés et les nouvelles toitures végétalisées. Photovoltaïque et chauffage à distance participeront à la décarbonisation des énergies.

Dynamiser le secteur

En comparaison avec les cinq plus grandes villes suisses, Lausanne détient le ratio d’emplois par habitant le plus bas (90 emplois pour 100 habitants), a déploré Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie. La Rasude, en sa qualité de site stratégique proche de la gare, prévoit, au lieu de "boyaux obscurs aujourd'hui de multiples activités demain".

"Particulièrement bienvenu", le projet va dynamiser le secteur, a-t-il poursuivi. Il accueillera quelque 1200 emplois, des commerces à taille humaine, un hôtel "très utile pour faire rayonner la ville", de l’accueil de la petite enfance, des bureaux, des espaces culturels et de loisirs ainsi que des services de proximité. Enfin, 500 m2 bénéficieront de loyers maîtrisés au profit d’acteurs culturels et d’utilité publique.

Le quartier sera piéton en surface. Un parking souterrain sera en lien direct avec le sous-sol de la place de la Gare. Il comprendra 275 places, dont 70 à usage public (dépose-minute, taxis, Mobility, places PMR), ainsi que des bornes électriques et environ 1200 places pour vélo.

Projet remanié

Pour rappel, le PA Rasude transmis au canton en février 2023 ne prévoyait pas la sauvegarde du bâtiment Laverrière utilisé par les CFF. Les experts fédéraux ont toutefois recommandé sa conservation, entraînant une révision du projet.

"Les règles ont changé", a commenté M. Junod. Depuis une dizaine d'années, le projet a évolué. Tous les bâtiments patrimoniaux sont désormais conservés.

Le syndic espère ainsi que les craintes des opposants au projet - qui dénoncent notamment la construction d'un "monstre de béton" au centre de la Rasude - seront moins nourries et que les adaptations répondront aux critiques. "Une votation populaire n'est toutefois pas à exclure", a-t-il déclaré.

Après la mise à l'enquête, le PA finalisé sera soumis au Conseil communal, puis au canton. Deux concours - l’un d’architecture, l’autre pour les espaces publics - seront ensuite organisés avec une démarche participative. Idéalement, les travaux de ce projet issu d'un partenariat public/privé pourraient débuter en 2029 pour une mise en service entre 2031 et 2033.

www.la-rasude.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Explications confuses de la femme qui a tué son mari à Vernier (GE)

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Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari au bord du Rhône à Vernier comparaît devant le Tribunal criminel de Genève (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de quatre ans après les faits, la femme qui a tué son mari près du Rhône, à Vernier, comparaît devant le Tribunal criminel de Genève. Poursuivie pour assassinat, elle a livré lundi des explications confuses, se posant en victime.

"Je vais faire quoi de ma vie, moi? Je n'ai pas voulu tout ça. S'il n'avait pas eu d'arme, je n'aurais jamais fait une chose pareille", a relevé, en larmes, la prévenue. Le soir du 29 décembre 2021, alors que le couple s'est encore disputé, elle suit son mari sur un chemin isolé et lui tire une balle dans le dos. L'homme appelle la police, mais il meurt avant l'arrivée de l'ambulance.

Lundi matin, la quinquagénaire a soutenu que rien n'indiquait, sur le moment, qu'elle avait touché son mari de quinze ans son cadet et originaire de l'Ile Maurice. Un homme toxicomane, alcoolique et menaçant, selon elle, mais qu'elle "aime toujours". Les expertises psychiatriques décrivent une femme jalouse et contrôlante, souffrant d'un "grave trouble mixte de la personnalité paranoïaque et borderline".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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