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Suisse Romande

La Constitution fribourgeoise fête ses 20 ans

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Le président de la Constituante en 2004, Adolphe Gremaud, à gauche, laisse éclater sa joie en compagnie du conseiller national socialiste et ancien président en 2003 de l'assemblée Christian Levrat, lors de l'annonce des résultats du 16 mai 2004 à Fribourg (archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

La Constitution du canton de Fribourg a 20 ans. Le 16 mai 2004, le peuple fribourgeois adoptait la charte par 58% des voix. Avec le projet élaboré par la Constituante, les citoyennes et citoyens ont insufflé un élan de modernité à tout l’ordre juridique du canton.

Le peuple a ainsi reconnu à une large majorité la "qualité" de l’½uvre construite par la Constituante. "Une assemblée tout à fait représentative de la société fribourgeoise", constate l'Amicale de la Constituante dans un communiqué marquant l'anniversaire de l'acte fondamental régissant les institutions fribourgeoises.

"Entre le choc des idées et la recherche de consensus, les constituants ont travaillé dans un esprit à la fois visionnaire et réaliste." Ils ont pérennisé une "passionnante aventure" au sein de l’Amicale de la Constituante, dont l’idée avait été lancée par l'ancien conseiller fédéral Alain Berset.

Innovations nombreuses

Chaque 12 mars, date de l’élection de la Constituante en l’an 2000, l’amicale se réunit pour entretenir les liens et pour suivre la mise en ½uvre de la "nouvelle" Constitution au fil du temps. "Les innovations apportées par la charte sont nombreuses et importantes", indique-t-elle.

Ainsi, la politique de la famille s'est-elle concrétisée dans les allocations pour enfants y compris si leurs parents sont des indépendants, dans les allocations de maternité y compris pour les mères sans activité lucrative et en cas d’adoption, et dans les prestations complémentaires pour familles.

En matière de droits sociaux, l’article sur le droit des personnes âgées à la participation, à l’autonomie, à la qualité de vie et au respect de leur personnalité s’est matérialisé dans le vaste programme "Senior +". Les droits politiques se sont en outre enrichis pour leur part d’un nouvel instrument, la motion populaire.

Grand Conseil renforcé

Sans oublier le droit de vote et d’éligibilité qui a été accordé aux étrangers sur le plan communal, rappelle l'amicale. Les institutions ont également fait l’objet de réformes substantielles: le Grand Conseil a été renforcé par la création d’un secrétariat propre, par la réduction de son effectif de 130 à 110 députés.

En outre, l'instauration du mandat permet au législatif cantonal d’intervenir dans les domaines de compétence du Conseil d’Etat. Le Tribunal cantonal et le Tribunal administratif ne font par ailleurs plus qu’un, et un Conseil de la magistrature surveille désormais la justice.

Enfin, les dispositions sur les langues officielles ont été développées. Elles maintiennent le principe de territorialité et la liberté de la langue, et précisent qu’une commune peut avoir deux langues officielles si la minorité linguistique y est importante. Un projet de loi est en préparation dans le domaine.

"Elle tient la route"

"La Constitution du 16 mai 2004 tient la route", conclut l'amicale dans son communiqué. A la suite d’initiatives populaires, elle a subi deux adjonctions, avec la lutte contre la fumée passive et la transparence du financement des partis politiques, qui auraient pu, "idéalement", se contenter d’une place dans la loi.

A l'heure du bilan, les constituants du canton de Fribourg se retournent donc avec le sourire sur le chemin parcouru, estime l'amicale. Désormais, "ils espèrent que la Constitution va durablement continuer à dynamiser la vie politique et à améliorer le bien-être des habitants".

A l'époque, craignant les dépenses que l’application de la Constitution allait engendrer, l’UDC et le PLR s'y étaient opposés, de même que les associations patronales. Enfin, de nombreux politiciens ont fait leurs premières gammes avec la Constituante, dont Alain Berset et Christian Levrat, tous deux socialistes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Ecoquartier lausannois: fouilles archéologiques aux Prés-de-Vidy

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Des investigations préliminaires l'an dernier dans le secteur du futur écoquartier des Près-de-Vidy, au sud-ouest de Lausanneavaient, ont révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a organisé samedi une journée portes ouvertes sur le site des Près-de-Vidy, au sud-ouest de la capitale vaudoise, pour faire le point sur le futur écoquartier du projet Métamorphose. C'était aussi l'occasion de montrer au public les fouilles archéologiques effectuées actuellement et pour quatre ans, après la découverte d'une nécropole romaine dans ce secteur.

Ces fouilles, nécessaires avant le lancement des travaux de l'écoquartier, ont démarré en septembre dernier, indique la Municipalité dans un communiqué. Des investigations préliminaires l'an dernier avaient, en effet, révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique.

Leur analyse offrira des informations très attendues notamment en matière de rites et croyances funéraires, d'organisation sociale et de mode de vie des premiers occupants des lieux, explique la Ville. Ces démarches sont conduites sous l'autorité scientifique de l'archéologie cantonale. Les découvertes les plus significatives devraient à terme être exposées au Musée romain de Lausanne-Vidy.

"Ces fouilles archéologiques sont non seulement indispensables pour la transformation de ce site stratégique mais également très attendues pour renseigner des pans entiers de notre histoire", commente le syndic Grégoire Junod, cité dans le communiqué.

Maison d'information

Pour proposer un lieu de rencontres dans ce quartier du sud-ouest de la ville, tout au long des chantiers et à proximité des fouilles, une maison du projet Métamorphose a été aménagée. Elle a aussi été pensée comme un lieu d'information lors des futurs évènements liés au projet urbain des Prés-de-Vidy.

Situé sur deux sites de part et d'autre de l'avenue du Chablais, cet écoquartier accueillera quelque 2000 habitants et 1500 emplois à l'horizon 2029 (premiers logements) - 2032 (fin des chantiers). Réalisé en étroite relation avec le développement urbain de l'ouest du quartier de la Bourdonnette, ce quartier durable se situe à un emplacement stratégique du territoire lausannois.

"Véritable porte d'entrée de la ville, il est au c½ur de l'agglomération. Il doit jouer un rôle de transition entre le secteur des hautes écoles et les quartiers voisins", souligne la Municipalité.

Un quartier, deux secteurs

Le premier secteur de l'écoquartier, nommé "Les Jardins de Vidy", se trouve sur le site de l'établissement horticole de la Ville de Lausanne. Symbole identitaire du quartier, cet établissement est maintenu au c½ur du quartier, sous une forme concentrée, permettant de poursuivre les activités horticoles tout en laissant place aux nouveaux bâtiments. Des travaux d'optimisation du lieu sont prévus prochainement. Les chantiers seront lancés ensuite, dès 2026.

Le second secteur, nommé "Vidy La Romaine", se situe au sud de l'avenue du Chablais, sur le site archéologique. Le lancement des chantiers des futurs bâtiments est prévu dès 2028, au terme des quatre ans de travaux de fouilles archéologiques.

Le coût de ces fouilles et des travaux préparatoires est devisé à 34,9 millions de francs (dont une partie, entre 12 et 19 millions de francs, sera financée par le Canton). A terme, Lausanne possèdera donc deux écoquartiers: celui des Prés-de-Vidy et celui, plus vaste, des Plaines-du-Loup, dans les hauts de la ville, où, dans une première étape, environ 2000 habitants se sont déjà installés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'Université de Genève se penche sur la démocratie et ses menaces

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Dans le cadre de la Semaine des droits humains, Philippe Lazzarini s'exprimera le 20 novembre à l'Université de Genève sur l'avenir de l'UNRWA (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE), du 11 au 15 novembre, portera sur "les incertitudes de la démocratie". Expositions, performances, tables rondes: une vingtaine d'événements inviteront à réfléchir, débattre et réagir sur cette thématique.

La manifestation débutera lundi avec une table ronde sur la question d'une inscription des Conventions de Genève au patrimoine mondial de l'humanité, au vu de la manière dont le droit international humanitaire est mis à mal dans les conflits. Ce débat sera précédé et suivi d'une lecture de l'artiste marocaine Rim Battal.

D'autres tables rondes porteront sur le rôle des médias au temps des "fake news", le sans-abrisme, la destitution des maires en Turquie, la cyber-menace, les droits des migrants, les restrictions du droit de manifester et la paix. Philippe Lazzarini s'exprimera sur l'avenir de l'UNRWA qu'il dirige et l'écrivain Kamel Daoud, lauréat du dernier Goncourt, sur les revendications identitaires.

Organisée par le Global Studies Institute de l'UNIGE avec plusieurs partenaires, la Semaine des droits humains propose aussi une série d'expositions de photographies sur les personnes sans-abri, le sexisme et les manifestations. Par ailleurs, des enfants ont créé des oeuvres sur les droits humains et une fresque pour la paix prendra place dans le hall d'Uni Mail.

www.unige.ch

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Culture

Fondation Michalski: le geste artisan photographié au féminin

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Une exposition à la Fondation Michalski à Montricher (VD) présente le travail de 19 artisanes romandes. (© @Vincent Guignet)

Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers au photographe Vincent Guignet et à l'écrivain Blaise Hofmann. Une exposition en témoigne du 14 novembre au 5 janvier à la Fondation Michalski à Montricher (VD).

L'exposition "Artisanes", en contrepoint de l'ouvrage paru aux éditions Noir sur Blanc, propose un parcours dans les univers de dix-neuf femmes de métier à l'oeuvre. Photos inédites, lectures, ainsi qu'un choix d'objets de leur main permettent une immersion dans la fabrique du beau, où le temps long de l'artisanat dessine un espace de liberté et de résistance.

Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d'orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d'art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, découpeuse d'art, courtepointière, bijoutière-joaillière, linograveuse, horlogère, tisserande et souffleuse de verre: leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, qui savent, pensent, créent, réparent.

Engagement des corps, ballet des outils, orchestration des mouvements, métamorphose de la matière apprivoisée: l'exposition raconte le geste artisan au féminin, enraciné dans des traditions vivantes, parfois séculaires, inlassablement répété jusqu'à la maîtrise et la réinvention.

Regards et discussions croisés

Les images sont signées Vincent Guignet. Le photographe suisse spécialisé en paysages, événements et portraits, avec une prédilection pour le noir-blanc, travaille tant pour la scène culturelle que sportive, couvrant notamment le championnat du monde MotoGP depuis 2016. Ses images ont été publiées dans la presse internationale.

Blaise Hofmann, écrivain et vigneron, a lui mis les mots sur les gestes. Auteur d'une quinzaine de romans et récits, dont "Faire paysan" (2023, prix culturel vaudois de littérature), il est également l'un des deux librettistes de la Fête des Vignerons 2019.

Plusieurs événements sont organisés autour de l'exposition. Parmi eux, une discussion croisée sur la création du livre réunira, lors du vernissage du 14 novembre, Vincent Guignet et Blaise Hofmann, ainsi que trois artisanes: Valérie de Roquemaurel, souffleuse de verre, Christel Falconnier, bijoutière-joaillière, et Marianne Dubuis, découpeuse d'art.

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Hockey

Fribourg à la recherche de ses matches référence

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Patrick Emond aimerait bien que son équipe enchaîne les bonnes performances (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Actuellement 11e de National League avec 22 points en 19 parties, Fribourg n'est pas là où il aimerait être. Après 4 jours de vacances, les Dragons ont repris le chemin de la glace, avec le sourire.

Une première session d'entraînement de 30 minutes, puis une autre de 40. A Fribourg, on profite de la pause internationale pour ne pas perdre de l'influx. Normal, après un début de saison en deçà des attentes.

"Je pense que cette pause a fait du bien, raconte l'entraîneur Pat Emond. On a enchaîné 25 matches en huit semaines: 19 matches de championnat et 6 matches de Champions League, ça fait beaucoup. Emotionnellement, on a eu des hauts et des bas et je pense que ça fait du bien d'avoir eu une coupure."

Pour son dernier match avant la pause, Fribourg est allé récolter un point à Zurich, solide leader. Mais dans une situation comme celle que vit Gottéron actuellement, ce point sonne presque comme une défaite. "On a montré de bonnes performances dans les derniers matches, malgré des résultats pas toujours à la hauteur de nos ambitions, appuie le coach québécois. Mais la qualité de notre jeu était là. On doit bâtir sur ce match contre Zurich."

Savoir enchaîner

Cette saison, Fribourg peine à enchaîner. Une bonne performance un mardi peut être annulée par un match raté le vendredi. C'est comme si les Fribourgeois n'arrivaient pas à s'appuyer sur un match référence. "Je pense qu'il faut plus qu'un match référence, note Patrick Emond. C'est ça notre difficulté cette année. On a eu de bonnes performances parfois mal payées, mais on n'arrive pas à aligner un certain nombre de victoires qui nous permettraient de dire qu'on s'en est sorti. On joue beaucoup mieux ces temps, mais on a besoin de points. Heureusement, les gars sont très solidaires. Ils travaillent fort et tout le monde veut s'en sortir."

Lundi, Fribourg s'envole pour la Suède, car les Dragons affrontent les Växjö Lakers mardi en Champions League. Une manière de se sortir du quotidien de la National League. "Les matches de CHL pendant la saison nous ont fait du bien, analyse-t-il. Cela amène un peu d'air frais. Les gars aiment ça, ça crée une bonne ambiance. Surtout qu'on y va en charter. L'organisation nous permet de faire ce voyage-là dans des bonnes conditions."

La volonté d'un nouvel élan

Fidèle soldat de Patrick Fischer en équipe de Suisse, Christoph Bertschy n'a pas eu l'honneur d'être sélectionné cette fois-ci, mais le Fribourgeois sait que ce n'est que partie remise. "On en a parlé avec Fischer et on s'est dit que comme il y avait la Champions League et la Spengler à la fin de l'année, ce serait peut-être plus simple de me sélectionner pour les matches à Fribourg en décembre", explique-t-il.

Et le numéro 28 de Gottéron a particulièrement apprécié ces quelques jours de pause: "Cela a fait un bien fou, tant sur le plan physique que mental. Cela libère la tête et permet de revenir avec un nouvel élan. Là on va partir en Suède et on va pouvoir apprendre à se connaître d'une autre manière."

Si la Coupe d'Europe offre la chance de s'évader un peu de la morosité actuelle en championnat, la National League n'est jamais très loin. Après son retour de la Suède, la troupe de Pat Emond reçoit Berne pour un derby des Zähringen importantissime, avant de filer à Davos et de recevoir Växjö. Non vraiment, s'il faut respirer, c'est bien maintenant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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