Suisse Romande
L'ancien préfet de la Sarine Carl-Alex Ridoré pas élu juge cantonal
L’ancien préfet socialiste de la Sarine Carl-Alex Ridoré a échoué mardi devant le Grand Conseil fribourgeois à se faire élire à un poste de juge cantonal à 70%. L'élection, qui opposait quatre candidats principaux, s'est jouée au 5e tour en faveur de Vanessa Thalmann.
Le suspense a tenu à la situation initiale selon laquelle l'ex-préfet âgé de 51 ans, qui n'est plus en poste depuis un an et demi, faisait l'objet de recommandations opposées. En effet, il bénéficiait en premier lieu du soutien du Conseil de la magistrature qui lui donnait la priorité sur les six candidats en lice.
En revanche, la Commission de justice du Grand Conseil lui avait préféré la candidature de la verte Vanessa Thalmann, qui fonctionne aujourd'hui comme greffière-rapporteure auprès du Tribunal cantonal. Une situation décrite comme plutôt rare par les observateurs de la vie politique fribourgeoise.
Préavis pas opposés
Habituellement, les membres de la commission présidée par le député centriste Bertrand Morel fondent leur recommandation sur le préavis du Conseil de la magistrature. Selon lui, cité il y a quelques jours dans les colonnes de La Liberté, "les deux préavis ne s’opposent pas fondamentalement, puisque les candidats sont relativement proches".
"Chaque membre de la Commission de justice a pu exprimer son avis en le motivant notamment par les connaissances qu’il avait des compétences et de la personnalité de chacun", a-t-il expliqué encore dans le quotidien fribourgeois. "L’expérience Carl-Alex Ridoré à la préfecture, entre 2008 et 2021, peut avoir influencé la décision."
Au final mardi, au terme d'une élection qui a duré tout l'après-midi, l'ancien préfet de la Sarine et candidat malheureux à la succession de Christian Levrat au Conseil des Etats en septembre 2021 s'est retrouvé éliminé après le 3e tour, où il n'a obtenu que trois voix, après 19 et 18 voix aux tours précédents respectivement.
Echec dans le Jura
Le dénouement a causé la déception du député PS Pierre Mauron. "Je trouverais dommage que Carl-Alex Ridoré ne soit pas élu, parce que c’est de loin le meilleur candidat", avait-il noté avant le scrutin, aussi dans La Liberté. Evoquant la rente touchée par l’ex-préfet, parti sur l'échec du Grand Fribourg, il avait indiqué que cela aurait fait un juge "gratuit" pour le canton.
Mercredi dernier, Carl-Alex Ridoré avait déjà échoué à se faire élire à un poste de juge suppléant au Tribunal cantonal jurassien. Il avait été éliminé à l'issue du 3e tour de scrutin lors de l'élection des magistrats par le Parlement. Alors que la majorité absolue était fixée à 29 voix, l'ex-préfet n'en a recueilli qu'une.
N'ayant pas obtenu au moins un dixième des bulletins valables comme l'exige le règlement du Parlement, il avait été éliminé de la course aux deux postes à repourvoir de juges suppléants. La candidature de Carl-Alex Ridoré avait été proposée par le Conseil de surveillance de la magistrature du canton du Jura.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Députés favorables au développement de l'aéroport de Sion
L'aéroport de Sion représente 37'000 vols pour 22'000 passagers par an. Les partis de droite, présents au Grand Conseil valaisan, veulent le développer pour des motifs économiques et touristiques. Ils ont accepté deux motions en ce sens.
En 2024, le Conseil d’Etat avait lancé l’idée de cantonaliser l’aéroport de Sion, la concession pour les vols civils actuellement détenue par la Ville se terminant en 2031. Au terme d'une période de consultation mitigée, l'Exécutif cantonal avait décidé de lâcher l’affaire. Vendredi, la majorité du plénum a invité le conseiller d’Etat Christophe Darbellay à reprendre sérieusement le dossier.
Une motion UDC-PLR-Le Centre du Valais romand, intitulée "le Conseil d'Etat doit remettre l'ouvrage sur le métier" a ainsi été largement approuvée, par 93 voix contre 30 et 2 abstentions.
"Nous devons débattre (ndlr: au Grand Conseil) de l'avenir de l'aéroport", a estimé une des cosignataires du texte, la cheffe du groupe PLR Sonia Tauss-Cornut.
"Nous ne pouvons pas perdre le contrôle de cette infrastructure stratégique", a souligné la Centriste Claire-Lise Bonvin, autre cosignataire du texte. "Il s'agit davantage qu'une simple piste d'atterrissage, c'est un pilier de notre économie et une infrastructure majeure pour le tourisme. Chaque année, il génère plus de 70 millions de francs de retombées économiques pour le Valais."
Les mêmes partis (Le Centre du Valais romand, PLR et UDC) ont déposé une seconde motion, proposant de définir une loi concernant l'aéroport. La démarche a été largement approuvée par le Grand Conseil (99 voix contre 22).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat
Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.
Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).
Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.
Mesures "incomplètes"
Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.
Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.
Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.
Débat animé en vue
Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.
La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.
Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: les aspirants policiers doivent encore rester à Savatan
Les aspirants policiers valaisans ne seront plus formés à Savatan, dès le 1er novembre prochain. Une situation qui fâche le député de Saint-Maurice, Laurent Rey et la majorité du Grand Conseil.
Dans leur postulat urgent, l'élu du Centre du Valais romand et son collègue de parti Nathan Bender ont "demandé au Conseil d'Etat de suspendre sa décision de retrait de nos aspirants policiers de l'école de Savatan, ce choix ne répondant plus aux considérants de la décision initiale ni à aucun impératif temporel. De plus, les surcoûts occasionnés par une telle décision n'ont plus aucune justification."
Les cantons de Vaud et de Genève ont en effet choisi de continuer de former leurs futurs gendarmes dans le Chablais, "au moins jusqu'à la fin 2029." Il s'agira toutefois d'une situation temporaire, comme l'a souligné le conseiller d'Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport, Frédéric Favre, des centres de formation devant ouvrir leurs ports à Genève et à Moudon (VD).
"La Confédération ne veut plus louer au canton Savatan", a encore justifié Frédéric Favre. "Si elle devait changer d'avis, nous pourrions modifier notre décision (ndlr: de quitter les lieux). Certitude: nous n'allons pas nous comporter comme des squatteurs. De plus, la solution que nous préconisons dans le Valais central nous coûtera moins cher qu'aujourd'hui."
Malgré les explications du conseiller d'Etat PLR, le postulat urgent a été accepté par le plénum par 93 voix contre 15 et 9 abstentions. Il est transmis au Conseil d'Etat pour traitement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC
Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.
La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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