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Suisse Romande

Le Léman Express a vécu une première année perturbée

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Lancé en décembre 2019, le Léman Express a vécu une première année perturbée. Les grèves en France, le manque de personnel formé et de matériel ainsi que la pandémie de Covid-19 ont affecté l'offre de la nouvelle ligne régionale transfrontalière. (Image d'archive - ©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lancé en décembre 2019, le Léman Express a vécu une première année perturbée. Les grèves en France, le manque de personnel formé et de matériel ainsi que la pandémie de Covid-19 ont affecté l'offre de la nouvelle ligne régionale transfrontalière.

Le Léman Express n'a pas pu déployer son offre initiale, a relevé mercredi l'opérateur Lémanis. Sous réserve de l'évolution de la situation sanitaire, l'offre reviendra à la normale en avril 2021, comme les CFF l'avaient annoncé en août. Les CFF auront alors un nombre suffisant d'agents formés à la conduite des trains transfrontaliers.

Des changements sont prévus dans l'immédiat. Dès lundi, deux RegioExpress s'arrêteront aux heures de pointe du matin et du soir à Versoix au lieu de Coppet (VD). Et en raison d'une demande importante des voyageurs travaillant tôt ou tard, des bus seront ajoutés de manière expérimentale entre janvier et juin à l'aube et en fin de soirée entre Annemasse et la Roche-sur-Foron (F).

"Bilan positif"

Le réseau a rapidement été adopté pour les déplacements. A fin février, avant le début de la crise sanitaire, 45'000 clients circulaient chaque jour sur l'ensemble du réseau, avec une affluence importante sur le nouveau tronçon entre Cornavin et Annemasse (F). Lémanis juge ce bilan "positif et encourageant au vu du contexte et de l'objectif de 50'000 voyageurs par jour fixé lors de la mise en service du Léman Express."

Au printemps, pendant la première vague de la pandémie, la fréquentation était de 5% par rapport au trafic habituel. Elle a repris durant l'été, pour atteindre plus de 30'000 voyageurs quotidiens à la rentrée, le 24 août. Depuis le début de la seconde vague, Lémanis constate une baisse de la fréquentation en Suisse et en France, alors que l'affluence est constante sur le trafic transfrontalier.

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Vaud

Un comité vaudois se dresse contre la loi sur l'électricité

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Le comité vaudois opposé à la loi sur l'électricité craint notamment pour la défigurartion du paysage. Il prend notamment comme exemple le parc éolien de Sainte-Croix. (Archives © KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Défigurer le paysage, bafouer les droits populaires ou taper dans le porte-monnaie des Vaudois : ce sont les craintes d'un comité cantonal vaudois, formé pour soutenir le refus de la loi sur l'électricité soumis aux Suisses le 9 juin prochain. Les sections cantonales de l'UDC, de Paysage Libre et la Ligue vaudoise partent en campagne.

La loi sur l'électricité défigurerait le paysage vaudois, tout en bafouant les droits populaires. C'est la crainte d'un comité cantonal, composé notamment de l’UDC Vaud, de la Ligue vaudoise et de la section vaudoise de Paysage-Libre. Ils vont défendre le non à la votation fédérale sur cette loi, soumise au peuple le 9 juin prochain.

Le conseiller national UDC vaudois Yvan Pahud dénonce notamment les répercussions financières possibles.

La Ligue Vaudoise fait également partie de ce comité. Elle souligne le risque de perte d’autonomie des communes et des cantons en cas d’acceptation. Un des combats de la Ligue vaudoise. Son président, Félicien Monnier :

Félicien Monnier parle de deux visions de l’écologie qui s’affronteront dans les urnes en juin :

Diversification

Le conseiller national UDC Yvan Pahud, ainsi que le reste du comité contre la loi sur l'électricité, ne souhaitent pas laisser tomber l'éolien ou le solaire. Mais cela ne suffit pas selon le député :

Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, parle plutôt d'une diversification des sources d'énergies :

L'élu UDC sous la coupole fédérale pense d'ailleurs que les réflexions ont évolués concernant le nucléaire :

L'exemple de Sainte-Croix

Le comité dénonce notamment l'accélération de l'éolien dans notre pays et le canton, soulignant la vingtaine de projets prévus en terres vaudoises. Une source d'énergie jugée trop intermittente, notamment par le secrétaire général de la section vaudoise de Paysage Libre, Jean-Marc Blanc :

Le secrétaire général enchaîne, en prenant l'exemple du seul parc éolien vaudois actuellement en service, celui de Sainte-Croix :

 

Rappelons que les Suisses sont appelés aux urnes pour se prononcer sur ce sujet le 9 juin prochain.

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Suisse Romande

Le parlement valaisan se penche sur sa viticulture

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Le projet devrait passer la rampe du Grand Conseil mercredi (Photo d'illustration/Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais veut moderniser son vignoble afin d'améliorer sa rentabilité et son développement. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" à 170 millions dont 53 millions à charge du canton est au menu du Grand Conseil cette semaine qui se prononce à la fois sur ce crédit-cadre et sur une modification de la loi sur l'agriculture.

Ces dernières années après des épisodes de gel ou encore de mildiou, le Conseil d'Etat est venu avec "des emplâtres sur des jambes de bois" pour soutenir la branche, a lancé lundi au parlement cantonal le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. "Mais vous nous avez régulièrement reproché de ne pas présenter une vision à long terme pour l'avenir de la viticulture. La voici".

Concrètement, des mesures de production visent à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles. Des mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer "des entités rationnelles d'exploitation" d'une surface de 3000 m2 au minimum.

"Vignoble adapté"

La facture globale du projet s’élève à 170 millions de francs. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs et 16,5 millions de francs sont à la charge de la branche.

"Ça peut paraître peu, ça peut paraître beaucoup. Ça correspond en proportion à ce qu'on a investi ces vingt dernières années pour refaire par exemple le verger valaisan", a précisé Christophe Darbellay. Avec ce projet, on donne "un instrument de travail à cette génération de professionnels qui fera le vignoble de demain", c'est-à-dire un vignoble adapté aux défis du futur, qu'ils soient économiques, environnementaux, ou en lien avec la relève qui fait parfois défaut dans la viticulture.

Les fonds seront alloués à des projets déposés par des caves ou des viticulteurs, a relevé Christophe Darbellay. Un plafond de soutien est fixé à 100'000 francs par année, par exploitation afin d’assurer la répartition des soutiens.

"Projet ambitieux"

"Le PLR soutient ce projet, mais veut y apporter des modifications, car nous estimons que la loi est trop peu claire sur les conditions pour bénéficier de ce programme", a fait savoir la formation. "C'est un projet ambitieux" qui amènera "une certaine pérennité" sur le long terme, a estimé le Centre du Valais romand.

Mais pour qu'il déploie ses effets, "il faudra s'attaquer, à court terme, aux revenus actuels du vigneron, soit au marché du raisin et des vins. Sans quoi les 53 milllions risquent de rester dans les caisses cantonales. Et le projet n'ira guère plus loin que le débat politique", ajoute-t-il.

Le groupe des Vert-e-s salue le projet, mais aurait toutefois souhaité la création d'une loi cantonale dédiée à la viticulture plutôt que deux articles dans la loi sur l'agriculture. Il estime également "dommageable" que la modification législative n'inclut aucune disposition claire quant aux objectifs, ne fasse aucune référence à l'analyse agroalimentaire et manque d'une vision claire sur la question de l'évolution de la surface viticole qui inclut la problématique des vignes abandonnées.

Exceptions souhaitées

Du côté de l'UDC et du Centre germanophones, on relève l'importance d'inscrire clairement des exceptions dans la loi pour les parcelles ayant des conditions topographiques accidentées et structurelles spécifiques. Le soutien de l'UDC du Haut-Valais dépendra de cette mesure, a-t-elle fait savoir.

Il existe des vignobles en forte pente sur l'entier du territoire cantonal, a souligné Christophe Darbellay. "Si cela peut vous rassurer, on passera certaines exceptions de l'ordonnance à la loi, mais on ne veut pas dénaturer le projet", a-t-il indiqué, rappelant que la problématique du parcellaire est le plus grand problème de la viticulture valaisanne.

Plus grand de Suisse, le vignoble valaisan avec ses 4675 hectares est aussi, actuellement, divisé en quelque 75 mille parcelles et plus de vingt mille propriétaires.

Les Suisses boivent moins

Le PS s'est aussi demandé si les mesures seront suffisantes pour soutenir de façon efficace la branche et si les vignerons seront nombreux à participer. "Nous pensons qu'il faut encore beaucoup de travail, de conviction et d'explication", estime la formation qui se demande aussi si le projet tient suffisamment compte des modifications de consommation de la population suisse qui boit moins de vin.

Aucun groupe n'a combattu l'entrée en matière qui a été acceptée par 122 voix contre 1. Le projet, qui sera débattu mercredi, devrait donc, sauf surprise, passer la rampe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ligue des champions: Slavko Vincic arbitrera la finale

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Slavko Vincic dirigera la finale de la Ligue des champions (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Le Slovène Slavko Vincic arbitrera la finale de la Ligue des champions entre Borussia Dortmund et Real Madrid. Le match se jouera le samedi 1er juin à Wembley.

La commission des arbitres de l'UEFA a annoncé la désignation de Vincic (44 ans) lundi. Il avait déjà dirigé la finale de l'Europa League en 2021. Cette saison, il a officié durant le quart de finale retour de C1 entre Borussia Dortmund et Atlético Madrid (4-2).

Le Roumain Istvan Kovacs sifflera pour sa part la finale de l'Europa League à Dublin entre Bayer Leverkusen et Atalanta (22 mai). Quant à la finale de Conference League entre Olympiakos Pirée et la Fiorentina, elle sera arbitrée par le Portugais Artur Soares Dias le 29 mai à Athènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une plainte a été déposée par l'UNIGE pour violation de domicile

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Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Université de Genève (UNIGE), par la voix de sa rectrice Audrey Leuba, a indiqué lundi avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile. La plainte vise les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis mardi dernier, jour et nuit.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice espère encore que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. "Aujourd'hui, je demande solennellement aux membres de la coordination étudiante pour la Palestine de respecter l'ultimatum qui leur a été donné et de libérer les locaux dans le calme".

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

La rectrice de l'UNIGE, dans sa lettre, s'est aussi inquiétée "d'une présence marquée de personnes extérieures l'université" au sein du mouvement. "Les logos de partis politiques, relayés par des banderoles ou des prises de parole, ont également fait leur apparition", a-t-elle constaté.

Rencontre de la dernière chance

Lundi, Audrey Leuba a discuté avec une délégation de la coordination étudiante pour la Palestine. Le dialogue n'a pas permis d'accorder les points de vue. Une étudiante ayant participé à la rencontre a déclaré que la rectrice leur avait annoncé qu'une évacuation des lieux serait ordonnée dans la soirée de lundi.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Un rassemblement devant UniMail est prévu lundi en fin d'après-midi.

Depuis une semaine, plusieurs incidents, liés à cette occupation, ont éclaté. Des individus avaient arraché des drapeaux palestiniens accrochés aux murs, un groupe de défenseurs de l'Etat hébreu avait en outre perturbé une minute de silence dédiée aux victimes de Gaza. Enfin, une personne avait vidé un extincteur sur des militants.

Accès filtrés

Pour éviter tout dérapage, l'UNIGE avait décidé samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtrent dorénavant les entrées.

Le rectorat de l'UNIGE avait formulé deux exigences. Il demandait que cesse l'occupation des locaux en dehors des heures d'ouverture d'UniMail. Il réclamait aussi qu'une banderole proclamant, en anglais, que la Palestine devait être libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), soit enlevée. Une expression associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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