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Suisse Romande

Le PS du Valais romand lance huit candidats pour les fédérales

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En automne 2023, les Suisses éliront celles et ceux qui siégeront dans les deux Chambres du Parlement (ici le National). Samedi, le parti socialiste du Valais romand a élu ses candidats (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le PS du Valais romand a désigné samedi huit candidats pour les élections fédérales d'octobre prochain. Pour le National, la liste sera emmenée par le sortant Emmanuel Amoos.

Quelque 150 membres du parti socialiste du Valais romand (PSVr) réunis en congrès samedi après-midi à Haute-Nendaz ont désigné par acclamation les sept candidats au Conseil national. La liste, composée de trois femmes et quatre hommes, sera emmenée par le conseiller national sortant Emmanuel Amoos.

L'élu socialiste est entré sous la Coupole en cours de législature, en juin 2021, pour occuper le siège laissé vacant par Mathias Reynard, élu au Conseil d'Etat valaisan. Domicilié à Sierre, Emmanuel Amoos "fait un super travail à Berne. Il est très impliqué sur le terrain et très rassembleur", indique le président du parti Clément Borgeaud.

Sur la liste figurent six autres candidats: l'actuelle cheffe du groupe PS et gauche citoyenne au Grand Conseil valaisan Sarah Constantin, les députés au Grand Conseil Florian Chappot, Paola Riva Gapany et Christian Roduit, la députée suppléante Emilie Teixeira Perren ainsi que Yannick Morand.

Deuxième siège

Au Conseil national, le parti espère récupérer le deuxième siège perdu en 2015. Une ambition qui "va nécessiter beaucoup de travail", concède Clément Borgeaud, mais son parti est prêt à se lancer dans la bataille "avec des candidatures fortes, aux profils et expériences variées".

Le PSVR se réjouit des listes que présenteront les Jeunesses, les Femmes et le PS60+ du Valais romand lors des fédérales. "Cette multiplicité montre l’engagement fort de nos camarades dans toutes nos sections spécifiques", relève Clément Borgeaud. Des apparentements et sous-apparentements devraient se faire avec le PS du Haut-Valais, le POP Valais, ainsi que les Verts pour une "grande campagne de gauche".

Le jeu sera particulièrement serré: tous les élus au National de la députation valaisanne (2 UDC, 3 Centristes, 1 PLR, 1 socialiste et 1 Vert) à Berne briguent un nouveau mandat.

"Un vrai choix"

Les militants du Valais romand ont aussi lancé samedi l'actuelle conseillère municipale de Monthey Aferdita Bogiqi dans la course pour les Etats. "Avec cette candidate, modèle d'intégration et d'engagement, dont le profil parle à une grande partie de la population, nous offrons un vrai choix aux électrices et électeurs", souligne Clément Borgeaud.

Le PSVr dispose d'un budget de campagne d'environ 90'000 francs.

Les socialistes du Haut-Valais devraient prochainement valider la candidature de Claudia Alpiger pour les Etats.

Nouveau système

Concernant l'élection au Conseil des Etats, le système actuel qui soumet à la population un choix de plusieurs listes partisanes est remplacé avec l'entrée en vigueur de la loi cantonale sur les droits politiques révisée. L'automne prochain, le citoyen se verra donc proposer une seule liste avec tous les noms des candidats au Conseil des Etats.

Figureront d'abord les noms des sortants, par ordre alphabétique, puis ceux des autres candidats, par ordre alphabétique également; le citoyen devra en cocher deux. Actuellement, et depuis 1857, le Valais a toujours été représenté aux Etats par deux élus issus des rangs du Centre (ex-PDC).

Au total, dix personnes composent la députation valaisanne à Berne, huit au National, deux aux Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?

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Parmi les nouvelles monétisations du jeu vidéo, on retrouve les contenus appelés freemium. A comprendre que le jeu est gratuit, mais des achats y sont intégrés. Cela peut amener à des dérives. (Image d'illustration © Unsplash)

En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.

Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.

A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.

Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

La politique prend son temps

Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.

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Suisse Romande

La récolte de livres "Partager Lire" s'achève ce samedi

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La récolte de livres "Partager Lire" de Payot se terminera le samedi 27 avril 2024 (Imagine d'illustration: ©PIXABAY - EliFrancis).

Dernier moment pour participer à la 16ème édition de la récolte solidaire de livres de Payot. Elle s’achèvera ce samedi. Tous les ouvrages sont ensuite donnés à des personnes qui ont moins facilement accès à la lecture. Parmi les bénéficiaires: l'école du seul chocolatier du Burkina Faso.

Il est temps de faire du tri dans votre bibliothèque. C’est même le dernier moment puisque l’action “Partager Lire” de Payot se termine demain. L’idée est tout simplement de faire don des ouvrages qui prennent la poussière chez nous pour qu’ils atterrissent entre les mains de personnes qui n’ont pas facilement accès à la lecture. Cette année, Payot fera notamment don de la récolte à l’Association Hallo Kongo et à la Swiss UMEF University of Niger. Mais une partie des livres de cuisine voyagera aussi jusqu’au Burkina Faso. Ils garniront la bibliothèque d’un centre de formation des métiers de bouche, celle du chef André Bayala. Cela fait maintenant deux ans que son école bénéficie de la récolte solidaire. La bibliothèque de l’établissement est maintenant riche de 3'000 ouvrages. On écoute le Chef André Bayala.

Chef André BayalaDirecteur du centre de formation des métiers de bouche André Bayala au Burkina Faso

André Bayala, qui a été formé en Suisse, était de passage pour aider au tri des livres de l’action. Il est aujourd’hui le seul chocolatier de son pays et dirige donc son centre de formation. Pour entrer dans cette école burkinabée, une seule condition : savoir lire et écrire. L’occasion de donner sa chance à tous, dans un pays où de nombreux jeunes sont encouragés à décrocher le bac sans certitude de trouver un emploi à la fin de leurs études. On écoute André Bayala, directeur de l’école et unique chocolatier du Burkina Faso.

Chef André BayalaDirecteur du centre de formation des métiers de bouche André Bayala au Burkina Faso

Les dons peuvent être déposés dans les librairies Payot, les magasins Coop ou chez Nature & Découvertes.

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Genève

En Ville de Genève, Le Centre s'allie aux Vert'libéraux

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La conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis briguera un deuxième mandat à la mairie de la Ville de Genève lors des élections du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Réuni en assemblée générale, Le Centre-Ville de Genève a accepté de faire alliance avec le Parti vert'libéral. Ce dernier doit se prononcer sur la question la semaine prochaine. Le Centre-Ville de Genève a indiqué vendredi avoir aussi apporté son soutien à la candidature de Marie Barbey-Chappuis à un deuxième mandat à l'exécutif municipal.

En s'alliant avec les Vert'libéraux, avec la mise en place d'un programme commun, Le Centre-Ville de Genève veut offrir une vraie alternative "à la polarisation et au blocage", en permettant l'émergence d'un centre fort à Genève.

La semaine dernière, les formations cantonales du Centre et du Parti vert'libéral avaient annoncé leur décision d'unir leurs forces pour les élections municipales du printemps 2025. La liberté d'adopter cette ligne est toutefois laissée aux représentants des partis dans les communes.

Concernant l'exécutif de la Ville de Genève, Le Centre fait confiance à son actuelle magistrate Marie Barbey-Chappuis, qui se représentera donc pour un deuxième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

L'Hôpital du Valais va plancher sur des mesures d'économie

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L'Hôpital du Valais annonce vendredi qu'elle devra prendre des mesures d'économie pour tenter de retrouver un équilibre financier. (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Confronté à une "augmentation massive des coûts" qu'il ne parvient plus à compenser, l'Hôpital du Valais a mis sur pied une cellule de réflexion. Celle-ci devra trouver des solutions pour que l'établissement retrouve un équilibre financier.

Les tarifs hospitaliers ne suivent pas la hausse des coûts. "L'hôpital a pu obtenir certaines améliorations lors des négociations avec les assureurs maladie, mais elles n'en restent pas moins insuffisantes", indique l'Hôpital du Valais vendredi dans un communiqué.

Si l'établissement n'a pas de prise sur les éléments financiers inhérents au système de santé suisse, amplifés par la conjoncture, il veut tenter d'en atténuer les effets. Son conseil d'administration a donc décidé mardi de mettre sur pied une "Cellule d'encadrement et de soutien favorisant un retour à l'équilibre financier de l'Hôpital du Valais (CESREF)".

Active "jusqu'en 2026 au moins", la cellule devra mettre en oeuvre une cure d'austérité, "tout en préservant les conditions d'une relation de soin de qualité avec les patients". Pour l'heure, l'hôpital du Valais ne communique pas de chiffres sur sa situation financière, mais renvoie au rapport de gestion 2023 "attendu dans les prochaines semaines", a précisé à Keystone-ATS Joakim Faiss, porte-parole de l'Hôpital du Valais.

Conseil d'Etat et Grand Conseil

En raison de ses difficultés financières, l'établissement ne parvient notamment plus à financer les investissements prévus pour l'extension et la transformation des hôpitaux de Sion et de Brigue. En décembre dernier, le Conseil d'Etat a annoncé qu'il mandatait l'expert financier Stefan Stefaniak pour analyser la situation; "nous n'avons pas encore reçu ses conclusions", indique Joakim Faiss.

Les problèmes de l'établissement ont rebondi au Grand Conseil, également en décembre dernier. Les députés ont accepté deux motions urgentes proposant, entre autres, de prendre en charge la mise aux normes parasismiques des bâtiments, et d'actionner le fonds de financement des grands projets d'infrastructure du 21e siècle et d'étendre son utilisation au domaine hospitalier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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