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Suisse Romande

Près de 5% des vaudois actifs vivent sous le seuil de pauvreté

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C’est une première, l’Etat de Vaud a pu calculer le taux de pauvreté à l’échelle cantonale. Il en ressort que 4.8% de la population active vaudoise vit dans la pauvreté, soit environ 25'000 personnes.

Par Charles Super

Les chiffres sont publiés dans le Rapport social vaudois 2017 présentés jeudi matin à la presse. Le seuil de pauvreté est fixé à 2000 francs de revenu mensuel disponible pour une personne seule et 3780 pour un couple marié avec 1 ou 2 enfants.  25'000 personnes sont ainsi concernées et vivent sous ce seuil. Autre enseignement de l’étude, sans le filet social vaudois, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté aurait presque doublé. Le conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard :

Pierre-Yves MaillardConseiller d'Etat, DSAS, VD

Entre 2005 et 2015, plus de 600 millions supplémentaires ont été investis dans le social. En parallèle, et c’est le paradoxe, l’économie vaudoise a connu une croissance moyenne annuelle de 2.6%. Pierre-Yves Maillard.

Pierre-Yves MaillardConseiller d'Etat, DSAS, VD

Des chiffres sur la pauvreté au niveau suisse existaient déjà mais, selon l'Etat de Vaud, il est difficile pour autant de faire une comparaison directe avec les données vaudoises :

Pierre-Yves MaillardConseiller d'Etat, DSAS, VD

Si le Rapport social 2017 montre l'importance des politiques sociales pour soutenir le pouvoir d'achat des plus modestes, le conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard discerne tout de même des pistes d’améliorations dans le domaine.

Pierre-Yves MaillardConseiller d'Etat, DSAS, VD

Ce Rapport social 2017 servira de base aux futurs débats sur l’avenir du filet social vaudois. Le PLR Vaud réclame déjà des discussions sur le financement à long terme de l’aide sociale.

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Genève

Campagne de recrutement aux TPG: 4400 candidats pour 209 engagés

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Les TPG ont engagé 209 nouveaux conducteurs en 2024 suite à une campagne de recrutement qui a très bien fonctionné (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La campagne de recrutement à la conduite menée par les Transports publics genevois (TPG) en 2024 a cartonné: plus de 4400 personnes ont postulé. Au final, 209 candidatures ont été retenues. Plus de 300 nouveaux postes seront ouverts aux postulations en 2025.

Les TPG ont atteint leur objectif de recrutement à la conduite pour l’année 2024, annoncent-ils jeudi dans un communiqué. Ce résultat est le fruit d’une intense campagne de recrutement menée de mai à septembre 2024, ajoute la régie publique.

La campagne de communication, qui visait à accélérer le recrutement, a généré 55% des 4400 postulations. Au plus fort de la campagne, les TPG ont enregistré plus de 70 candidatures par jour. La campagne s'est faite principalement par voie d'affichage sur les véhicules des TPG et via les réseaux sociaux.

Les personnes engagées ont entre 22 ans et 60 ans. La majorité se situe dans la tranche d’âge allant de 31 à 35 ans. Toutes résident sur le territoire suisse. Près de 60% visent une reconversion professionnelle. Un tiers des engagements a pu être réalisé par le biais de l’Office cantonal de l’emploi (OCE). Il faut compter trois mois et demi pour une formation complète de conducteur.

Le profil-type est masculin, travaillant à plein temps et résidant à Genève. Malgré une campagne résolument orientée vers le temps partiel et la possibilité pour les femmes d’accéder à ce type d’emplois, les TPG regrettent la trop faible proportion de candidatures féminines.

Une nouvelle ouverture de postes à la conduite est prévue dans le courant du printemps 2025. Les TPG tablent sur l’engagement de plus de 300 nouveaux conducteurs pour l’an prochain. Un effort particulier sera entrepris pour attirer les candidatures féminines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.

En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.

Anne LouisAnne Louis, maître d'enseignement à l'HESAV

Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.

Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.

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Culture

Le Musée du Léman à Nyon expose bien plus que des cartes

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Une centaine de cartes consacrées au Léman sont exposées à Nyon au Musée du Léman. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition temporaire, inaugurée jeudi à Nyon, le Musée du Léman met en lumière une centaine de cartes consacrées au plus grand lac d'Europe. Pour les concepteurs, il ne s'agit pas tant de parler de géographie, que de s'intéresser au regard porté sur cette étendue d'eau à différentes époques.

"Une carte est le reflet plus ou moins fidèle de l'espace qu'elle représente. Mais c'est aussi le reflet de son époque, de son cartographe, des préoccupations et des intentions de ce dernier. Une carte peut permettre de se repérer ou de planifier un itinéraire, mais aussi de revendiquer un territoire, de transmettre un savoir scientifique ou d'attirer des touristes", écrivent les organisateurs dans le dossier de presse.

Intitulée "Ceci n'est pas une carte", l'exposition brosse un "portrait protéiforme du Léman" en s'appuyant sur ces documents. Les visiteurs découvriront ainsi la Table de Peutinger, représentant le réseau routier de l'Empire romain à l'époque d'Auguste et qui constitue la plus ancienne carte sur laquelle figure le Léman, identifié comme "lac de Lausanne".

Lac de Vevey, d'Evian ou de Morges

Le public aura également l'occasion de s'étonner d'une représentation du Léman "à l'envers", héritage d'une convention moyenâgeuse selon laquelle une carte devait être orientée vers Jérusalem. Les divers documents exposés montreront en outre que le nom du lac a changé plusieurs fois, puisque suivant les cartes, il est fait mention du lac de Genève, de Thonon, de Vevey, de Morges, d'Evian, ou encore du lac Léman.

Pour décliner la thématique plus largement et toucher un public étendu, divers événements auront lieu jusqu'à la clôture de l'exposition le 31 août 2025. Au menu: visites guidées, ateliers de dessin, course d'orientation, randonnées pédestres ou encore livret de visite destiné aux plus jeunes.

L'exposition donnera également lieu à la publication du "Grand Atlas du Léman". Plus qu'un précis de géographie, l'ouvrage fera office de "livre d'histoire qui remonte les siècles de carte en carte", écrivent les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Suppression de postes attendue à l'Hôpital fribourgeois (HFR)

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L'Hôpital fribourgeois (HFR) lance un processus interne pour réduire son déficit en vue d'établir le budget 2025 (photo prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Hôpital fribourgeois (HFR) doit économiser 15 millions de francs afin d'établir un budget 2025 proche de l'équilibre. Pour réduire son déficit, il envisage des mesures portant sur les charges salariales. Des suppressions de postes sont à attendre.

Le contexte financier reste marqué par les effets de l’inflation, a relevé jeudi l'HFR qui se prépare à un exercice budgétaire 2025 "exigeant". L'établissement constate que les efforts entrepris au cours des derniers mois pour atteindre l’objectif d’équilibre fixé dans le plan à quatre ans 2024-2027 seront insuffisants.

Le Conseil d’administration a donc mandaté la direction pour qu’elle établisse un plan de réduction des charges pérenne d’un montant de 15 millions de francs pour 2025 et de 60 millions à l’horizon 2027-2028 par des mesures sur les charges et les revenus. Ces réductions touchent la masse salariale.

Les demandes de réductions concernent également les charges de matériel et les autres charges d’exploitation. L'HFR avait bouclé son exercice 2023 avec un déficit important.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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