Suisse Romande
Les contours de la nouvelle Constitution valaisanne se précisent
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/12/la-revision-de-la-constitution-valaisanne-est-assuree-par-130-membres-elus-par-la-population-archives-1000x600.jpg&description=Les contours de la nouvelle Constitution valaisanne se précisent', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La révision de la Constitution valaisanne a franchi une étape. Le texte, qui doit encore être validé par une deuxième lecture, prévoit entre autres une clause de protection pour la minorité haut-valaisanne, un coup de pouce aux femmes et inscrit la neutralité carbone.
Les membres de la Constituante, l'assemblée chargée de penser la nouvelle Constitution valaisanne, viennent d'accepter ce texte par 69 oui, 28 non et 17 abstentions en première lecture. La gauche, les Verts, Appel Citoyen, Valeurs libérales radicales ont souligné en plénum que le texte ne les satisfaisait pas entièrement mais qu'ils soutenaient cette première mouture.
Le PDC du Haut-Valais et l'UDC ont dénoncé un texte "trop cher" qui n'a aucune chance devant le peuple et surtout qui ne prend pas en considération les préoccupations de la minorité germanophone. Le PDC du Valais romand était divisé.
La deuxième lecture, qui aura lieu l'année prochaine, s'annonce explosive. "Chacun va tenter d'y défendre ses acquis et gagner de nouveaux débats. Difficile de prédire si les lignes vont beaucoup bouger", analyse vendredi pour Keystone-ATS Jean-François Lovey, chef de groupe du mouvement Appel Citoyen, qui s'appuie sur les résultats de la consultation populaire menée début 2021 pour choisir ses combats.
Retour sur les grandes décisions
En ce qui concerne le gouvernement, la Constituante a largement entériné le passage de 5 à 7 conseillers d'Etat (81 oui, 37 non) et leur élection à la proportionnelle (par 70 voix contre 47 et 1 abstention), combattu par le PDC à qui profite le système majoritaire actuel. Elle s'est aussi montrée unanime sur la suppression de la règle voulant que le gouvernement ne compte qu'un seul élu par district.
Pour le Grand Conseil, l'élection se fera à la proportionnelle simple dans les six régions, constituées autour des villes (Brigue, Sierre, Sion, Martigny, Monthey) du canton. Exit donc les districts qui fonctionnent comme des sous-circonscriptions. Dans les faits, cela signifie par exemple que le district de Saint-Maurice disparaît et est englobé dans la région de Monthey. "Tant la consultation populaire que le plénum ont largement soutenu cette nouveauté, mais ce n'est pas encore gagné", souligne Jean-François Lovey. "Des mouvements citoyens pourraient s'échauffer et influencer la deuxième mouture."
Autre nouveauté: toute la population résidente, y compris les étrangers, serait désormais comptabilisée dans chaque circonscription pour la répartition des sièges au Parlement. "Le Valais était l'un des derniers cantons à n'avoir pas changé cet aspect", note Jean-François Lovey. Cette répartition se fait par ailleurs sans garantie régionale.
Clause de protection
Le plénum a beaucoup discuté de la protection de la minorité haut-valaisanne. Après des votes en cascade, il a choisi de privilégier une clause de protection qui ne s'active que lorsque la population haut-valaisanne passe sous la barre des 25% de la population totale du canton.
Dans ce cas, la perte de sièges du Haut-Valais est atténuée en étant divisée par deux. Ce système, qui ne fixe pas de quota strict, garantit la représentation de la minorité sans provoquer de distorsion. Au niveau du Conseil d'Etat, la Constituante a refusé d'inscrire une garantie de deux sièges pour la partie germanophone. Elle a conservé en revanche la garantie d'un siège par partie du canton (Haut, Centre, Bas). Une solution aussi plébiscitée lors de la consultation populaire.
"Insuffisant et inacceptable", ont tonné le PDC et l'UDC du Haut-Valais lors du débat final, dénonçant un texte qui ne prend pas en compte les spécificités des germanophones et qui "échouerait devant le peuple". Le vote octroyé aux étrangers au niveau communal reste aussi en travers de la gorge de l'UDC.
La représentation féminine dans les autorités en général a aussi fait l'objet de plusieurs votes en cascade. Le plénum a finalement décidé d'inscrire que "si la répartition entre femmes et hommes dans les autorités politiques est durablement déséquilibrée, la loi peut prévoir une mesure limitée dans le temps visant à corriger ce déséquilibre". Elle était combattue par l'UDC, et le PDC du Haut-Valais.
Dieu avant la nature
La Constituante a rejeté par 66 voix contre 47 et 3 abstentions la création d'une cour environnementale chargée de trancher les questions de droit environnemental et de droit de la protection de la nature et du monde vivant. Elle a aussi rejeté dans des proportions similaires l'inscription d'un droit à un environnement sain, sur et durable, plébiscité par 72,5% des sondés, relève M. Lovey.
Souhaité par 62,2% des répondants à la consultation populaire, l'encouragement à une transition vers l'agriculture biologique n'a pas non plus passé la rampe. En revanche, le plénum a largement accepté d'inscrire la neutralité carbone (comme voulu par plus de 60% des sondés) dans le texte fondateur. Ce résultat montre que "les blocs ne sont pas aussi rigides qu'on pourrait le croire sur les questions environnementales", souligne Jean-François Lovey.
La consultation populaire aurait souhaité changer à plus de 60% le préambule de la Constitution qui débute par "Au nom de Dieu tout-puissant!". Mais le plénum a souhaité conserver cette mention. "Au vu des résultats (68 contre, 50 pour), nous faisons un peu notre deuil d'une proposition plus inclusive", souligne Jean-François Lovey.
Et le chef de groupe d'ajouter qu'au vu de l'aspect surtout symbolique de cette phrase, Appel Citoyen mettra ses forces dans le maintien des acquis de la première lecture et s'attellera à trouver d'autres consensus pour défendre les positions des citoyens.
Le 4 mars 2018, la population valaisanne avait plébiscité à 72,8%, une révision totale de la Constitution cantonale. L'assemblée constituante, formée de 130 membres élus par la population, a jusqu'en juin 2023 pour soumettre un texte au Conseil d'Etat. A la fin, comme toujours en Suisse, c'est le peuple qui tranchera.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Affluence record pour les Urbaines
Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.
Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.
La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans
En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.
Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.
D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".
Histoire de famille
Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.
L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.
Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
La commune de Loèche valide le projet d'antennes de SpaceX
La commune de Loèche (VS) a débouté les opposants au projet d'implantation de 40 antennes de la société SpaceX d'Elon Musk. Le comité de citoyens débouté annonce vouloir faire recours auprès du Conseil d'Etat, selon la RTS.
"Notre association et 25 autres personnes concernées, avons reçu le 28 novembre, un courrier du conseil communal précisant le rejet des oppositions", expliquent les coprésidents Hanna Schnyder-Etienne et Roman Kuonen dans un communiqué diffusé lundi.
Le permis de construire désormais en force, le collectif de citoyens, qui voit d'un mauvais oeil la matérialisation de ce projet, annonce déjà faire recours auprès du Conseil d'Etat. "Le recours est en préparation", précise-t-il.
Raisons diverses évoquées
Les opposants soulèvent notamment des préoccupations écologiques (consommation électrique, pollution lumineuse), sanitaires (rayonnements électromagnétiques) ou encore de souveraineté des données (contrôle par une entreprise privée).
Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink est un réseau de satellites en orbite basse qui propose une connexion à Internet dans des endroits éloignés ou bien dépourvus d'infrastructures de communication. SpaceX dit disposer aujourd'hui de plus de 6750 satellites en orbite et revendique plus de 5 millions d'abonnés. La société veut désormais s'implanter en Valais, plus précisément à Loèche.
Ces 40 antennes à dôme de type LEO (Low Earth Orbit, orbite terrestre basse), hautes d’environ 2,50 mètres, doivent former les éléments d’une future station terrestre du réseau satellitaire Starlink, développé par SpaceX. Il s'agirait de l'une des plus grandes enceintes du genre en Europe.
Concession provisoire octroyée
L'entreprise d'Elon Musk a déposé au début de l'été une demande de licence de radiocommunication auprès de l'Office fédéral de la communication (OFCOM).
"Le 9 octobre dernier, l'OFCOM a octroyé à Starlink une concession d'essai de radiocommunication qui l'autorise à utiliser le spectre des fréquences à des fins de test et de développement", précise l'office, répondant à une sollicitation de Keystone-ATS. "Cette concession sert à tester dans des conditions réelles de nouvelles installations, technologies ou systèmes de radiocommunication pour lesquels les travaux de normalisation internationale ne sont pas encore terminés."
"Une concession régulière ne pourra être octroyée que lorsque les bases légales en matière de fréquences pour les connexions passerelles vers des constellations de satellites auront été définies en Suisse et en Europe. Ce n'est pas encore le cas pour l'installation de Loèche", conclut l'OFCOM.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La Ferme Pidoux, berceau des sapins de Noël
Dans le canton de Vaud, à Thierrens, la Ferme Pidoux cultive de futurs arbres de Noël. LFM s'est rendue dans cette immense sapinière.
Vous êtes certainement nombreux à vous procurer un sapin de Noël en cette période de fêtes de fin d’année. Mais avant de finir décorés de la tête au pied au milieu d’un salon, ces beaux arbres sont cultivés pendant de longues années.
Située à Thierrens, la Ferme Pidoux produit des sapins sur une surface de plus de trois hectares. Elle en compte aujourd'hui plus de 20'000. Pour atteindre une taille suffisamment grande et partir à la vente, ils doivent tous passer par plusieurs étapes.
Agriculteur et producteur de sapins de Noël, Valentin Pidoux nous a dévoilé sa sapinière. Reportage au sein d'une forêt de conifères.
Depuis cette année, la Ferme Pidoux propose également son propre marché de Noël, exposant une dizaine d'artisans locaux.
-
VaudIl y a 9 heures
Cambriolage avec violence à Yverdon: trois personnes arrêtées
-
SuisseIl y a 1 jour
Un motocycliste se tue sur l'A1 dans le canton de Vaud
-
LausanneIl y a 2 jours
Inauguration officielle du nouveau garage-dépôt des MBC à Denges
-
VaudIl y a 1 jour
Fresque en Lego: Yverdon-les-Bains s'empare du record du monde
-
SuisseIl y a 2 jours
Le projet de limitation de vitesse à 30 km/h divise
-
LausanneIl y a 1 jour
Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Saint Nicolas attire plus de 30'000 personnes à Fribourg
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: Quelque 500 manifestants dans un cortège antiraciste


