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Suisse Romande

Les étrangers pourront à nouveau tuer les bouquetins en Valais

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Les tirs des bouquetins en Valais à nouveau ouverts aux chasseurs étrangers et hors canton (photo d'illustration) (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Dès l'an prochain, le Valais autorisera à nouveau les tirs "de régulation" des bouquetins par des chasseurs étrangers et venant d'autres cantons. Suspendue en 2021, la pratique a été revue et doit permettre de réguler une population en augmentation.

Le tir des bouquetins a longtemps attiré des chasseurs étrangers en Valais. En 2021 toutefois, le canton avait interrompu cette pratique à la suite d'un reportage de la RTS, lequel avait provoqué un tollé du public, consterné par les conditions de cette chasse touristique. Il était notamment apparu que des chasseurs étrangers débourseraient jusqu'à 12'000 francs pour tuer un bouquetin mâle selon la longueur de ses cornes.

Depuis, des voix s'étaient fait entendre pour permettre le retour des chasseurs étrangers. L'an dernier par exemple, le Grand Conseil avait accepté un postulat demandant de revoir cette interdiction.

Jeudi dans un communiqué, l'Etat du Valais annonce que les tirs seront à nouveau ouverts aux chasseurs étrangers et hors canton dès l'an prochain. Les autorités expliquent avoir opéré "des adaptations afin de garantir les meilleures conditions possibles dans l'organisation des tirs."

Nouvelles modalités

Les clients valaisans, étrangers et hors canton seront désormais soumis à la même directive. Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) n'aura aucun contact avec les agences de chasse ou tout autre partenaire externe. L'organisation des tirs se fera ainsi en lien direct entre les chasseurs et le SCPF.

Les clients devront verser le montant de la taxe en intégralité au canton avant la régulation. Ils devront aussi posséder un permis de chasse reconnu par le SCPF et être accompagnés sur le terrain par un garde-faune, lequel décidera en dernier ressort quel animal sera tué.

Pour les chasseurs étrangers et hors canton, seule la catégorie 11+, soit les mâles de plus de 11 ans, sera disponible en fonction de la planification annuelle de tir validée par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

A noter aussi que les prix des taxes seront fixés en fonction de la catégorie d'âge, et non plus selon la longueur des cornes des bouquetins. Les chasseurs valaisans bénéficieront de taxes moins élevées que les clients hors canton et étrangers.

Régulation nécessaire

Cette année, les gardes-faune valaisans ont dénombré plus de 7000 bouquetins, ce qui constitue un record. Dans son communiqué, le canton affirme qu'une régulation est nécessaire afin de minimiser "la concurrence opérée par les populations de bouquetins sur celles d'autres espèces, comme le chamois." Il est selon lui également nécessaire de diminuer les dégâts causés par les bouquetins à la forêt et aux cultures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

L'Ouest lausannois se dote d'une nouvelle permanence pédiatrique

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La permanence pédiatrique Nord-Sud a ouvert ses portes le 8 janvier 2025, à Crissier. (© EHC)

Un nouveau centre médical a ouvert ses portes à Crissier.  La permanence pédiatrique Nord-Sud prend les enfants en charge sans rendez-vous, lorsque le patient nécessite des soins en ambulatoire. La structure à un mi-chemin entre un cabinet pédiatrique et un hôpital.

L’Ouest lausannois se dote d’une nouvelle permanence pédiatrique. La structure est dédiée à la prise en charge des enfants malades ou qui ont été victimes d'un accident et cela sans rendez-vous. La permanence pédiatrique Nord-Sud est un mi-chemin entre un cabinet pédiatrique et un hôpital : l’ensemble des investigations et des traitements sont réalisés sur place. Pour le directeur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte, il s’agit de répondre aux besoins et aux attentes de la population car les structures hospitalières sont saturées.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

Le centre comprend notamment une radiologie, un laboratoire et une équipe de pédiatres spécialisés. Un nouvelle structure qui permet notamment de pallier la pénurie de pédiatre.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

"Décharger les hôpitaux et raccourcir les délais d’attentes."

Pour le directeur de l'Ensemble hospitalier de la Côte, c’est au système de santé de s’organiser pour répondre aux besoins de la population.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

Le nouveau centre est organisé pour prendre en charge jusqu’à une centaine de patients par jour. Pour le Dr David Longchamp, pédiatre et intensiviste, elle va permettre de faciliter l’accès aux soins et de désengorger certaines structures hospitalières.

Dr David Longchamp Médecin spécialiste FMH en pédiatrie et médecine intensive pédiatrique

La permanence est ouverte 7 jours sur 7, de 9h à 19h30 en semaine, le samedi matin et le dimanche après-midi.

Rappelons que l’application mobile Medigo permet de suivre l’occupation en temps réel des centres d’urgences.

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Genève

Le Chênois, organe officiel des communes des Trois-Chêne, a 110 ans

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Alors que le contexte de la presse romande est morose, le journal communal Le Chênois fait preuve d'une remarquable longévité: il fête cette année ses 110 ans d'existence (image prétexte). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

A Genève, le journal Le Chênois fête cette année ses 110 ans. Tiré à 18'300 exemplaires et distribué dans tous les ménages de Chêne-Bourg, Chêne-Bougeries et Thônex, l'organe officiel des communes des Trois-Chêne sera désormais aussi disponible dans des caissettes à journaux.

L'objectif est d'accroître la visibilité du journal et de le rendre accessible aux personnes ne résidant pas dans les Trois-Chêne, indique la rédaction du Chênois dans un communiqué. Un site internet sera aussi lancé cette année d'anniversaire afin de compléter la présence du média local sur les réseaux sociaux.

Le Chênois a été créé en pleine Première guerre mondiale par les autorités de Chêne-Bougeries. Il visait à informer plus efficacement la population des décisions officielles à une époque où les initiatives se succédaient pour soutenir les hommes mobilisés aux frontières et leurs familles livrées à elles-mêmes.

En 1926, Le Chênois devient l'organe officiel des communes des Trois-Chêne. Il publie les avis officiels, les communiqués des sociétés communales et des chroniques historiques. Durant 68 ans, il ne traitera que des affaires communales sous le seul angle officiel, étant sous la responsabilité directe de l'exécutif.

La nouvelle formule ouverte sur l'extérieur est lancée en 1983. Le Chênois dépend alors des conseils municipaux. En 2003, le journal est confié à une association qui comprend des membres des exécutifs et des conseils municipaux. La rédaction compte un rédacteur en chef, un assistant de direction, un graphiste, une équipe de 5 à 7 journalistes et des partenaires rédactionnels bénévoles.

Le Chênois paraît sept fois par an. La longévité du journal est "remarquable" dans un contexte morose pour la presse romande, relève la rédaction. Elle s'explique en grande partie par le soutien financier de communes chênoises, mais également par la fidélité des annonceurs locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Villa de Zep: les partisans d'un parc public se mobilisent

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La villa propriété de Zep est située sur un terrain de 35'000 mètres carrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une centaine de personnes, selon un journaliste de Keystone-ATS, 300 selon les organisateurs, ont participé samedi à une "déambulation" dans le quartier des Charmilles, à Genève pour dénoncer le manque de zones de verdure dans le périmètre. Elles soutiennent le projet de la Ville de Genève d'acquérir le domaine du dessinateur de BD Zep, afin de le transformer en parc public.

Parmi ces promeneurs du samedi, on pouvait reconnaître le conseiller administratif des Vert-e-s de la Ville de Genève Alfonso Gomez, l'ancienne conseillère d'Etat écologiste Michèle Künzler ou l'ancien conseiller national des Vert-e-s Ueli Leuenberger.

L'avenir de la propriété de Zep a pris un tour très politique ces dernières semaines au bout du lac. En novembre, le Conseil municipal de la Ville de Genève avait accepté un crédit de 21,5 millions de francs pour racheter la bâtisse du 18e siècle, construite au bout d'une grande allée boisée, à l'abri des regards.

La parcelle de 35'000 mètres carrés convoitée par la municipalité, qui porte le nom de Campagne-Masset, outre la maison de maître, comprend une piscine, des vignes produisant du vin, une forêt ainsi qu'une prairie. On entre dans le domaine par un grand portail situé sur l'avenue d'Aïre.

Opportunité unique

Pour la gauche et le MCG, la vente de cette demeure hors du commun représente une opportunité que ne doit absolument pas laisser passer la Ville de Genève. Son acquisition par la municipalité permettra notamment de créer un parc public qui serait un poumon de verdure au milieu d'un quartier déjà fortement densifié et qui voit fleurir les nouvelles constructions.

Le PLR a lancé un référendum contre ce crédit d'achat. Il a été rejoint dans son combat par Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC. La droite conteste déjà le prix de vente de 21,5 millions de francs. Un investissement qu'elle estime conséquent au moment où la Ville de Genève prévoit un budget déficitaire pour 2025.

La droite critique également le flou à propos de l'affectation future de la maison et les coûts d'entretien qu'elle risque de générer pour la municipalité. De plus, pour les opposants, la parcelle n'est pas idéale pour devenir un parc public, car le terrain est en pente et ne compte qu'un unique accès depuis l'avenue d'Aïre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Balade culturelle à ciel ouvert au Mont-sur-Lausanne

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La commune de Mont-sur-Lausanne (VD) expose des photos à ciel ouvert pour la cinquième fois dans le cadre de l'itinéraire culturel Open'Art (archives). (© )

La commune du Mont-sur-Lausanne invite pour la cinquième fois à une promenade culturelle. L'édition 2025 de l'exposition à ciel ouvert Open'Art met à l'honneur le travail d'un photographe montain installé en Californie, Eric Raeber. Entre zone urbaine et forêt, quatorze oeuvres de sa série "Dancers at Home" sont à découvrir dès lundi et jusqu'au 13 avril prochain.

Dans sa série, l'artiste crée et construit avec les danseurs des contextes imaginaires qui inspirent le mouvement, incarnent une émotion et révèlent des personnalités. L'intégration d'éléments liés à l'univers domestique ou à des scènes du quotidien du domaine public transforme les poses en récits dynamiques et vivants, expliquent les responsables de la commune et d'Open'Art.

"A travers cette imagerie de la danse, capturée à même son salon, Eric Raeber invite le public à entrer dans des moments fugaces et à retrouver de la beauté au coeur du banal", ajoutent-ils.

Grâce, force et vulnérabilité

Originaire du Mont-sur-Lausanne, mais installé en Californie depuis 30 ans, Eric Raeber avoue une fascination pour la photographie conceptuelle, un genre qui lui permet de contrôler et de façonner des récits visuels qui stimulent l'imagination. Il a trouvé dans le monde du ballet, passion de sa fille, de quoi capturer la grâce, la force et la vulnérabilité.

En 2022, cet ingénieur en électricité a fait le choix de quitter son emploi pour se consacrer à la photographie. Il porte sur le monde un regard poétique, où la précision du technicien rencontre l'élégance de la danse.

L'itinéraire de l'exposition à ciel ouvert peut se parcourir à pied en une cinquantaine de minutes. Un imprimeur local a produit et installé les oeuvres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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