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Suisse Romande

Amiante: plus de contrôles inopinés dans les décharges valaisannes

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Les députés valaisans veulent davantage de contrôles inopinés dans la gestion des déchets contenant de l'amiante (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Le Grand Conseil valaisan a accepté jeudi un postulat en lien avec le stockage des déchets contenant de l'amiante sur le territoire cantonal. Les députés préconisent une hausse des contrôles non-annoncés dans les décharges situées à Charrat, Riddes et Grône. Dans cette dernière, des dysfonctionnements ont été repérés.

L'Ordonnance fédérale sur la limitation et l'élimination des déchets mentionne l'obligation de séparer les déchets spéciaux des autres types de détritus. Ce texte stipule également que "l'exploitant de la décharge est tenu de prendre toutes les mesures pour limiter le risque d'émission de fibres d'amiante lors du déchargement. La hauteur de chute doit être réduite à son minimum, afin que les emballages ne se rompent pas." En ce sens, il est préconisé d'utiliser un camion-grue ou un élévateur pour déposer les sacs dans les fosses.

Selon les députés Melissa Cavallo (PS et Gauche citoyenne) et Marcel Bayard (Le Centre du Valais romand), ces exigences ne seraient pas respectées au centre de recyclage et de stockage des Paujes (CRSP) à Grône, "où ces sacs sont jetés dans les mêmes fosses que les déchets non-contaminés et éventrés dans leurs chutes, laissant s'échapper des poussières nocives".

Le Parlement s'est rallié aux postulants en demandant une augmentation des contrôles non-annoncés dans les trois décharges de type B, afin d'assurer un traitement adéquat de ces déchets amiantés.

Par ailleurs, les députés ont accepté une motion du Centre du Haut-Valais demandant que le nom de la décharge utilisée à l’occasion d'un chantier soit clairement indiqué dans les appels d'offres public effectués par le Canton et les communes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les tâches de sûreté pourront toujours être externalisées

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Le Grand Conseil genevois refuse de mettre fin à la sous-traitance des tâches de sûreté à l'aéroport de Genève (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a refusé jeudi d'internaliser les tâches de sûreté à l'Aéroport de Genève. Un projet de loi de la gauche et du MCG, qui visait précisément à mettre fin à la sous-traitance dans ce domaine, a été rejeté par 51 voix contre 42.

Pour la droite, le coût d'une telle réforme évalué à 72 millions de francs par année plus 20 millions pour la caisse de pension est trop élevé. Patrick Lussi, député UDC et rapporteur de majorité, a aussi insisté sur la flexibilité indispensable pour effectuer ces tâches de sûreté, notamment lors des pics d'affluence saisonniers.

A gauche, le PS a rappelé que les tâches de sûreté aéroportuaire sont de nature régalienne. A ce titre, elles devraient être exécutées par des agents employés directement par la régie publique, et non par des sous-traitants, estime le PS.

Or actuellement, deux-tiers du personnel qui assume ces tâches travaillent pour des entreprises privées, a souligné Romain de Sainte-Marie. Une pratique préjudiciable pour les conditions de travail, selon le socialiste.

Des arguments balayés par la conseillère d'Etat PLR Nathalie Fontanet qui a rappelé que les conventions collectives de travail en vigueur permettent précisément d'éviter la sous-enchère salariale. La magistrate a aussi mis en garde contre une atteinte à l'autonomie de l'aéroport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Une exposition retrace l'histoire de la photographie et son impact écologique

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Lingots d'argent dans le coffre-fort de Kodak, 1945 © Eastman Kodak Company / Musée suisse de l'appareil photographique

A Vevey, le Musée suisse de l'appareil photographique présente une nouvelle exposition. Celle-ci démontre comment la production d'images, du 19ème siècle à aujourd'hui, a exploité les principales ressources naturelles.

Quel est l’impact environnemental de la photographie ? Le Musée suisse de l’appareil photographique, basé à Vevey, présente en ce moment l'exposition “Mining Photography. L’impact écologique de la production d’images”. Celle-ci retrace l’histoire matérielle des principales ressources utilisées pour la production d'images, depuis le 19ème siècle. A travers des photographies historiques et des oeuvres contemporaines, documentées par des spécialistes, cette mise en abyme explique comment les matières premières sont exploitées.

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

Depuis son invention, ce média est profondément lié à l’évolution environnementale. Si de nos jours, tout le monde fait de la photographie, ses répercussions ne sont pas forcément connues. 

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

De l’extraction du cuivre ou de l’argent à la photographie numérique, la production d'images a évidemment laissé des traces sur l'environnement. Son impact est toutefois plus difficile à saisir de nos jours plutôt qu'à l'époque. 

Pauline MartinDirectrice du Musée suisse de l’appareil photographique

Cette exposition est à découvrir jusqu'en juin 2025. Conçue par le Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg, elle est présentée pour la première et unique fois dans le monde francophone, dans une version spécialement adaptée pour les espaces du musée.

 

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Vaud

Le Conseil vaudois inquiet et réjoui à mi-législature

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Le Conseil d'Etat vaudois au complet a présenté jeudi son bilan et ses perspectives à mi-législature. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Une ombre plane sur le canton de Vaud. C’est en tout cas ce que semble penser le Conseil d’Etat. A l’heure d’un point de mi-législature ce jeudi, il a exprimé son inquiétude face à la future campagne autour de l’initiative dite des 12%. Il s'est aussi réjoui d'un bilan de mi-parcours qu'il juge positif.

Le Conseil d’Etat vaudois était coincé entre passé et avenir ce jeudi à l’occasion d’un bilan de mi-législature et de l’annonce de ses priorités jusqu’en 2027. Sans surprise, le gouvernement a surtout mis l'accent sur les finances, qui sont au coeur du bilan mais surtout des perspectives. Le Conseil d’Etat l’a martelé : le contexte financier n’est pas bon. Il faudra ajuster les projets et faire des choix. Une manière surtout de rappeler un enjeu de taille à venir: le vote sur l'initiative des 12%, pour lequel il a concocté un contre-projet. Pour le Conseil d'Etat, une acceptation du texte porté par les milieux économiques serait tout bonnement "inabsorbable" dans le budget. Le gouvernement est résolu à la combattre « fermement ». Valérie Dittli, ministre des finances.

Valérie DittliConseillère d'Etat chargée des finances

Bilan positif

Au rang du bilan, les ministres se sont tout de même félicités des projets réalisés. Parmi eux: le remaniement de l’école inclusive, le projet de loi sur l’énergie, ou encore la lutte contre la pénurie du personnel soignant. On écoute à ce propos la présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier Brodard.

Christelle Luisier BrodardPrésidente du gouvernement vaudois

Toujours côté bilan, la ministre des Ressources humaines et des infrastructures Nuria Gorrite, elle, s’est notamment réjouie des avancées en matière d’accueil de jour des enfants.

Nuria GorriteMinistre vaudoise des infrastructures et des ressources humaines

 

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Culture

Le MBCA rend hommage à la galeriste et collectionneuse Alice Pauli

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Alice Pauli (à gauche) photographiée dans l'atelier d'un sculpteur vers 1955. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rend hommage à la galeriste, collectionneuse et mécène vaudoise Alice Pauli, décédée à l'âge de 100 ans en 2022. Jusqu'au 11 mai, il met en valeur l'héritage de la collection d'art contemporain d'Alice Pauli.

Sur les 454 oeuvres héritées, qui s'ajoutent aux 28 oeuvres déjà léguées en 2018, le MCBA en présente 130 pour son importante exposition. Sur deux étages défilent des peintures, des dessins, des estampes et des sculptures de grands noms comme Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Balthus, Louis Soutter, Willem de Kooning, Giuseppe Penone, Anselm Kiefer, Louise Nevelson, William Kentridge, Rebecca Horn ou encore Anish Kapoor.

"C'est un moment très important pour le canton de Vaud. Il s'agit d'un héritage extraordinaire d'une grande valeur artistique et financière", a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Un trésor inestimable. Un geste d'une générosité inouïe, hors normes", a renchéri Nuria Gorrite, ministre en charge de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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