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Suisse Romande

Les finances de l'Etat du Valais sont au beau fixe

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Les finances de l'Etat du Valais sont saines. (Archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les comptes 2022 de l'Etat du Valais bouclent avec un excédent de revenus de 56,3 millions de francs. Les recettes fiscales, supérieures de 157,2 millions à ce qui était prévu, et la distribution maximale du bénéfice de la BNS ont dopé les finances cantonales.

Le compte de résultats présente des revenus de 4,3 milliards de francs, des charges de 3,99 milliards et un excédent de revenus de 56,3 millions. Le résultat avant amortissements et réévaluations s'élève à 306,2 millions de francs, c'est "le plus élevé de ces dix dernières années", a indiqué vendredi devant la presse réunie à Sion Roberto Schmidt, chef du département des finances et de l'énergie.

Autre point fort des comptes 2022, des investissements bruts records, de 554 millions de francs, dont 70,3 millions issus du Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat du Valais (Fonds Figi). Les comptes se distinguent aussi par une fortune de 955 millions de francs, "en augmentation de 103,7 millions de francs et représentant 20% du total du bilan", a précisé Roberto Schmidt.

"Au-delà de nos attentes"

Ces bons résultats financiers s'expliquent notamment par une hausse des recettes fiscales (+ 157,2 millions de francs). "L'augmentation est au-delà de nos attentes", a commenté le conseiller d'Etat, elle résulte de la prospérité du marché de l'immobilier, et notamment du boom des résidences secondaires lié à la crise sanitaire.

Les comptes de l'Etat du Valais ont aussi bénéficié de la distribution maximale des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). La part valaisanne s'est élevée à 160,7 millions de francs, soit 53,4 millions de francs de plus que ce qui avait été initialement budgétisé, a rappelé le grand argentier.

Selon lui, cette manne ne tombera pas en 2023 et 2024. D'ailleurs, le canton sera "plus prudent" et n'inscrira aucun montant au budget 2024 contrairement à celui de 2023.

1,6 milliard de subventions

En ce qui concerne les dépenses, le canton a mis l'accent particulièrement sur la formation, la santé et la prévoyance sociale. Il précise avoir pu, l'an dernier encore, "grâce à des finances solides, soutenir l'économie, la population et les institutions valaisannes à un niveau élevé, notamment par le versement de 1,62 milliard de subventions".

Le compte des investissements présente des dépenses brutes de 483,7 millions de francs, couvertes à hauteur de 257,3 millions de francs par des recettes. Les investissements nets se montent ainsi à 226,3 millions de francs. En incluant les dépenses du Fonds Figi, les investissements se montent au total à 554 millions de francs au brut. L’excédent de financement s’élève à 79,8 millions de francs.

"La situation va changer"

"Les comptes sont très bons", s'est réjoui Roberto Schmidt. Le conseiller d'Etat s'est dit tout de même surpris de la bonne tournure des événements malgré les incertitudes liées "à la guerre en Ukraine, au ralentissement de la croissance mondiale, à la résurgence de l'inflation, à l'augmentation des taux d'intérêt et aux marchés financiers sous pression".

"La situation financière du canton est saine, mais cela va changer", estime le chef de département. Ceci en raison notamment de l'inflation et de la hausse "sensible et persistante" des coûts dans certains secteurs comme la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération

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Les tpg ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.

Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.

Grosse subvention cantonale

Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.

Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Récolte de paraphes rémunérés: Vaud contre une interdiction totale

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En réponse à une interpellation relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat vaudois affirme qu'à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à une interdiction totale de la récolte rémunérée des signatures, qui ne pourrait toucher que les initiatives et référendums cantonaux et communaux. Le gouvernement explore plutôt d'autres pistes, comme la soumission des entreprises de récolte de signatures à autorisation.

En réponse à une interpellation du député écologiste Alberto Mocchi relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat indique jeudi qu'"à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures". "Dès lors, une interdiction totale de la récolte rémunérée n'apparaît pas opportune", estime-t-il dans ses décisions hebdomadaires.

"Quant aux contrôles effectués par les communes, ils ne peuvent être renforcés, ces dernières n'ayant aucun moyen de vérifier si une signature apposée sur une liste est authentique et des contrôles plus étendus auprès des personnes signataires nécessiteraient des moyens considérables pour un résultat aléatoire", poursuit-il. En revanche, le Conseil d'Etat signale que le problème est désormais pris très au sérieux par la Chancellerie fédérale.

La récolte de signatures rémunérées a en effet régulièrement défrayé la chronique ces derniers mois en Suisse, en raison de divers soupçons de fraudes. Des mesures ont déjà été proposées, tant au niveau fédéral que dans plusieurs cantons. La justice a aussi été saisie, via des plaintes pénales déposées par la Chancellerie fédérale auprès du Ministère public de la Confédération.

En novembre dernier, les députés vaudois s'étaient prononcés pour mieux cadrer la récolte de signatures rémunérées pour des référendums ou des initiatives. Une motion avait été plébiscitée pour soumettre à autorisation les entreprises actives dans ce domaine et basées dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail

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Les chauffeurs de bus du VMCV refusent de rouler pendant le Montreux Jazz Festival dans les conditions actuelles © Bernard Decrey

Des employés des Transports publics Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve se mobilisent pour exprimer leur colère et leur fatigue. Ils envisagent de faire grève pour le Montreux Jazz Festival, en raison des consignes qu'ils jugent inapplicables.

"Une entreprise à la dérive". Ce sont par ses mots que des chauffeurs de bus définissent les Transports publics du VMCV. Plusieurs membres du personnel ont décidé de se mobiliser pour dénoncer des conditions de travail "inadmissibles". Ils font état d’une tension absolue sur les routes et d’une absence totale de soutien de l'entreprise en cas d'incident. Les règles imposées pour éviter la surcharge des bus en cas de forte affluence sont particulièrement pointées du doigt. Certains employés ont décidé de former le groupe Agir pour exprimer leur ras-le-bol.

Bernard DecreyChauffeur de bus du VMCV et membre du groupe Agir

Tout récemment, les consignes données par la direction du VMCV à ses conducteurs en marge du Montreux Jazz Festival ont fait monter le personnel au créneau. Pendant la manifestation, les bus ont l'obligation d’éviter toute surcharge de clientèle sur leur ligne. Une mission inapplicables au vu de la forte affluence à prévoir, estiment les chauffeurs. Mais en cas de surcharge illégale dans leur véhicule, toute la responsabilité incombe aux conducteurs, qui affirment ne bénéficier d'aucune couverture juridique. Ils envisagent alors de ne pas rouler pendant le festival.

Bernard DecreyChauffeur de bus du VMCV et membre du groupe Agir

Autre problématique plus générale: l'absence de WC. Avec un manque conséquent de toilettes sur les lignes, les conducteurs s'abstiennent de boire régulièrement pour éviter tout besoin pendant leurs heures de service. Selon le groupe Agir, les employés peuvent être victimes de déshydratation. Les chauffeurs ont rappelé qu’ils dénoncent ces conditions de travail depuis plus de trois ans, sans retour concret de la part de la direction. 

Damien GrobétyChauffeur de bus du VMCV et membre du groupe Agir

Enfin, le personnel indique, qu'à sa connaissance, 12 procédures judiciaires sont actuellement en cours entre certains chauffeurs et le VMCV, qui compte 156 conducteurs pour toute la région.

 

 

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Lausanne

La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement

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La Ville de Lausanne va doubler son réseau de 40 microcapteurs pour mesurer des paramètres environnementaux tels que le bruit, la température et la qualité de l'air (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne pérennise son observatoire de l'environnement, lancé en 2021. Elle demande un crédit de 200'000 francs au Conseil communal pour renforcer cet outil conçu pour mesurer, analyser et communiquer des données environnementales. Celui-ci permet un suivi local, tout en orientant les politiques publiques et en sensibilisant la population aux enjeux climatiques et sanitaires.

Ce sont les résultats positifs de la phase-pilote qui ont encouragé la Municipalité à poursuivre la mission de cet observatoire, indique-t-elle jeudi dans un communiqué. Cet essai a permis le déploiement d'un réseau de 40 microcapteurs à Lausanne pour mesurer des paramètres environnementaux tels que le bruit, la température et la qualité de l'air, rappelle-t-elle.

"Les données récoltées ont montré qu'il était par exemple possible de mesurer la baisse de bruit routier due au 30 km/h de nuit introduit grâce au plan de mesures de modération de trafic mis en place par la Municipalité ou encore de suivre des indicateurs climatiques tels que le nombre de nuits tropicales", explique-t-elle.

"Il n'est cependant pas possible de mesurer distinctement des bruits forts de courte durée tel que le passage d'un véhicule particulier ou d'un avion. La phase-pilote a permis la mise en évidence des enjeux liés à un tel réseau de mesure et à la gestion des données (robustesse du réseau, qualité, interprétation, visualisation, etc) qui seront pris en compte dans le développement de l'observatoire afin d'assurer un partage d'informations de qualité", écrit-elle.

Doubler les microcapteurs

Concrètement, le renforcement de l'observatoire passera par un doublement au moins du nombre de capteurs. Le dispositif aura pour objectifs de récolter des données, suivre l'évolution de différents paramètres environnementaux à Lausanne et fournir des informations à la population et aux différentes parties prenantes, selon la Ville.

Des outils de visualisation et des indicateurs seront développés pour pouvoir interpréter et vulgariser les données récoltées, notamment avec une carte des emplacements des capteurs et des paramètres mesurés. Afin de donner accès à la connaissance aux différents publics, un bilan annuel sera publié sur le site internet de la commune.

"En capitalisant sur les premiers résultats de l'observatoire de l'environnement et en le pérennisant, la Ville de Lausanne se dote d'un outil d'aide à la décision pour les politiques publiques locales et d'un moyen de promotion de la santé et de sensibilisation du public. Ce dispositif est un élément nécessaire pour un suivi de la qualité environnementale à Lausanne afin de lutter notamment contre les changements climatiques", commente Natacha Litzistorf, municipale en charge de l'environnement, citée dans le communiqué.

La Municipalité prévoit dès lors un crédit de 200'000 francs, qui sera prélevé sur un préavis sur l'assainissement du bruit routier, à hauteur de 100'000 francs, et sur un préavis sur le Plan climat, également de 100'000 francs. Il sera prochainement soumis au Conseil communal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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