Suisse Romande
Nestlé toujours attaché à Cailler
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Au moment de fêter les 200 ans de la marque, Nestlé réaffirme son attachement au chocolat Cailler, à Broc (FR). L'usine, qui a profité de solides investissements ces dernières années, exporte désormais la moitié de sa production.
"Nous restons attachés à la marque Cailler, icône helvétique depuis 200 ans", indique Olivier Quillet, directeur de l’unité chocolat chez Nestlé Suisse depuis avril dernier, dans une interview parue jeudi dans La Liberté. "C'est vrai qu'il y a eu des décisions stratégiques l'an passé qui ont eu un impact sur le site de Broc."
"Mais, en même temps, nous avons investi dans l’usine une vingtaine de millions de francs entre 2015 et 2019", rassure Olivier Quillet. Il y a eu de gros investissements dans l'outil de production. L'emploi à l'usine de Broc, avec ses quelque 300 personnes, est stabilisé depuis une dizaine d’années.
"Et, avec nos produits, nous correspondons parfaitement à ce que recherche le consommateur aujourd'hui: de l'authenticité", affirme le directeur de l'unité chocolat chez Nestlé Suisse.
Nouvelles habitudes
Concernant la nouvelle recette Cailler lancée il y a plus d'un an, Olivier Quillet dit être content des réactions des consommateurs "même si, pour toute l’industrie, 2018 n’a pas été une très grande année notamment à cause de l'été très chaud".
"Plus globalement, il y a une tendance de fond qui explique une diminution du marché du chocolat: la Suisse n'est plus le numéro un mondial incontesté de la consommation de chocolat, les questions de santé diminuent l'attrait du produit, la classique boîte de pralinés qu'on offrait à sa grand-mère est dépassée", relève Olivier Quillet.
Exportations depuis Broc
Le directeur revient par ailleurs sur la volonté de Nestlé d'augmenter ses exportations. "Le groupe a décidé de promouvoir des marques de chocolat locales au niveau local et la marque KitKat au niveau mondial", détaille-t-il.
"Ainsi, pour Cailler, nous concentrons nos efforts sur la Suisse et les pays voisins comme la France et l’Allemagne", poursuit Olivier Quillet. "Par contre, en dehors de Cailler, l’usine de Broc fabrique à 50% pour l’exportation sous d’autres marques comme Nestlé, Lanvin ou encore Menier."
KEYSTONE-ATS
Suisse Romande
Gens du voyage: le Parlement valaisan prône le statu quo
Le Valais ne veut pas devenir le premier canton suisse à se doter de trois aires de stationnement et de transit pour les gens du voyage. Un postulat en ce sens a été largement rejeté par le Parlement, jeudi après-midi.
Le postulat socialiste fait écho à l'intervention de la police cantonale, le 15 avril dernier, lorsque celle-ci a bloqué plusieurs dizaines de caravanes à la hauteur du tunnel de St-Maurice.
"Cette intervention disproportionnée et stigmatisante a clairement montré que le Valais avait urgemment besoin d'aires de stationnement et de transit pour éviter que de tels conflits se reproduisent à l’avenir", souligne le PS.
"D'ailleurs, le canton y est légalement tenu: selon l'article 3 de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire, les territoires réservés à l'habitat et à l'exercice des activités économiques doivent être aménagés selon les besoins de la population. Cela comprend aussi les besoins spécifiques des gens du voyage de Suisse.
L'exception Martigny
Selon le plan directeur cantonal 2019, le canton devait planifier trois emplacements pour les gens du voyage sur son territoire, un dans le Bas-Valais, un en Valais central et un dans le Haut-Valais, en collaboration avec les communes, et mettre en service les aires manquantes. Pour l'heure, seule une aire existe à Martigny.
Le Centre du Valais romand et les deux groupes UDC (Haut-Valais et du Haut-Valais) se sont mobilisés contre ce postulat. Au vote, le non l'a emporté par 86 voix contre 37 et 1 abstention.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: la création d'une communauté tarifaire cantonale refusée
Des députés de quatre partis (Le Centre, PS, UDC et les Vert-e-s) au Grand Conseil valaisan ont milité pour la création d'une communauté tarifaire cantonale en matière de transports publics Leur postulat n'a ni convaincu le Parlement, ni le Conseil d'Etat.
"Genève avec Unireso, Vaud avec Mobilis, Neuchâtel avec l'onde verte, Jura avec Vagabond et Fribourg avec Frimobil ont tous réussi à regrouper leurs différentes entreprises de transports publics sous une communauté tarifaire séparée en différentes zones", ont souligné les postulants.
"La création d'une telle communauté aurait l'avantage qu'une personne voulant se rendre d'un point A à un point B pourrait le faire avec un seul billet. Elle ne serait plus obligée d'acheter un nouveau billet à chaque changement de moyens de transport", ont détaillé les artisans du projet.
"Trop complexe et coûteux"
"La mise en place d’une communauté tarifaire valaisanne nécessiterait la création d’une société propre pour sa gestion quotidienne, pour effectuer la répartition des recettes de la vente de titres de transport auprès des entreprises de transports et pour réaliser des tâches de marketing et de communication", indique le Conseil d'Etat, défavorable au projet, dans sa réponse au postulat.
"Une telle structure serait complexe à mettre sur pied et coûteuse. Son financement devrait donc passer par le renchérissement du prix des billets ou l’augmentation de l’indemnité à payer par le Canton et les communes ou encore la diminution de l’offre de transport public." Un dernier point qui a notamment convaincu l'UDC du Valais romand à ne pas soutenir le texte proposé.
Mobilis dans le Chablais
"Depuis plus de 20 ans,le Service en charge des transports publics, accompagné d’experts, a étudié l’idée d’instaurer une communauté tarifaire. Les résultats sont unanimes. Ils représentent un très mauvais rapport coûts-bénéfice", résume le Conseil d'Etat.
Des ententes tarifaires existent déjà à Sion,Sierre et Brigue-Viège et une extension de Mobilis a eu lieu dans le Chablais. "Dans nos vallées latérales, cela n’aurait aucune plus-value", rappelle le gouvernement.
Le postulat a finalement été refusé par 100 voix contre 27.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des oeuvres hivernales à découvrir à la Maison Tavel
A Genève, la Maison Tavel met l'hiver à l'honneur en présentant une quarantaine d'oeuvres, principalement des peintures et des photographies, issues des collections publiques. L'exposition "Quel froid!" est à découvrir dès jeudi et jusqu'à fin août au premier étage du bâtiment historique de la Vieille-Ville.
L'exposition s'ouvre sur "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) de Luigi-Tony Laforêt, une toile lumineuse qui représente un paysage au-dessus du village de Kippel (VS) par grand froid. Selon une note manuscrite du peintre au dos du tableau, il faisait entre -20 et -30 degrés. Et l'artiste a ajouté "Che freddo!", soit "Quel froid!", ce qui a donné le titre de l'exposition.
Les oeuvres sont accrochées sur "des parois blanches comme neige", a expliqué jeudi Laurie Bischoff, commissaire de l'exposition. Les photographies et les peintures se répondent. L'oeuvre "Le Léman et Le Mont-Blanc en février" (1918) de Ferdinand Hodler est associée à une image du photographe David Wagnières, qui représente deux nageuses de la Coupe de Noël.
La neige du siècle
Une salle est consacrée à la pratique du ski et du patin à glace. Le public peut ainsi découvrir les peintures du 19e siècle d'Alfred Dumont et d'Eugène Sordet qui illustrent les marais gelés de Rouelbeau dans la campagne de Meinier. L'exposition révèle aussi une facette peu connue d'Eugène Sordet: excellent patineur, il a rédigé un manuel dédié à cette pratique.
Des images de la RTS datant de février 1985 plongent aussi le visiteur dans l'ambiance hivernale. L'arc lémanique avait été recouvert d'une épaisse couche de neige, incitant les habitants à sortir des luges et des skis au centre-ville. Ces chutes de neige sont restées dans la mémoire collective, comme "la neige du siècle".
Une sélection de photographies raconte aussi Genève sous la neige au fil des années. A découvrir également des oeuvres plus contemporaines, dont une chaufferette électrique qui a été donnée par l'artiste genevois John Armleder ou l'iconique bonnet Credit Suisse.
De nouveaux espaces
Inaugurée en 1986, la Maison Tavel qui est un musée consacré à l'histoire urbaine et la vie quotidienne, accueille chaque année environ 60'000 visiteurs. L'institution a renouvelé ses espaces en proposant notamment un salon dédié à la musique, une cour-jardin réaménagée et une salle en sous-sol consacrée au coeur de la collection du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
L'Etat de Vaud va réinjecter 17 millions pour aider les vignerons
Face à la crise du secteur viticole, le Conseil d'Etat vaudois vient à la rescousse des vignerons. La ministre en charge du dossier Valérie Dittli a présenté jeudi à Villeneuve un plan pour la période 2025-2028, intitulé "Avenir de la viticulture vaudoise". D'un montant de 17,2 millions, il s'articule autour de trois axes: marchés, production et relève.
L'Etat avait déjà donné un coup de pouce à la filière en 2022 pour un montant de 5,8 millions de francs. Cette nouvelle enveloppe vise à désamorcer les difficultés actuelles qui s'expliquent par la concurrence des vins étrangers, la consommation de vin suisse en baisse, notamment chez les jeunes, et les aléas climatiques.
"Avec ce nouveau plan d'action, la viticulture vaudoise va disposer d'outils financiers et réglementaires solides pour se développer, valoriser ses terroirs et renforcer sa présence sur le marché suisse et international", a déclaré devant les médias la cheffe du Département de l'agriculture, de la durabilité et du climat et du numérique (DADN) Valérie Dittli.
Entre 2023 et 2024, la consommation de vin en Suisse a diminué de 16% (10% dans le canton de Vaud), tandis que deux tiers du vin consommé sont importés. Par ailleurs, les récoltes 2024 ont été réduites d'environ 30% en raison du mildiou et du gel printanier, rappelle le Canton.
"Le Canton agit plus vite"
Les actions et mesures prises par la Confédération, notamment sur le contingentement de l'importation des vins étrangers, prennent du temps et ne vont pas assez vite, a relevé François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise (FVV). "La Canton agit plus vite. C'est le fruit d'un travail collectif. Nous sommes contents. C'est un bon début", a-t-il commenté.
Pour rappel, la Confédération poursuit aussi son appui à la viticulture suisse. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a annoncé une série de mesures visant à étudier le renforcement de la protection aux frontières, saluées d'ailleurs par le Canton de Vaud et soutenues par le Grand Conseil, via une résolution PLR et UDC.
Au niveau cantonal, les services de Mme Dittli ont en effet collaboré avec les acteurs vitivinicoles, soit la Communauté interprofessionnelle du vin vaudois (CIVV), la FVV et l'Office des vins vaudois (OVV), pour mettre en oeuvre ce plan "Avenir de la viticulture vaudoise" pour les quatre ans à venir. Il repose sur trois axes.
Reséduire la Suisse alémanique
S'agissant des marchés, le plan vise à renforcer la présence des vins vaudois sur les marchés nationaux et internationaux grâce à une stratégie élaborée par la CIVV et mise en oeuvre par l'OVV. Très attendu par la branche, il prévoit la mise en place d'indicateurs économiques pour assurer un suivi régulier des prix du vin en vrac et du raisin. Parmi les mesures envisagées figure une promotion ciblée dans les régions de Berne, Soleure, Lucerne et Bâle, a expliqué Michel Rochat, président de l'OVV.
"Nous allons concentrer nos efforts sur le ciblage de nouveaux consommateurs, particulièrement les personnes de moins de 44 ans, développer les activités de dégustation et nous battre pour augmenter le nombre de référence dans la grande distribution", a-t-il résumé.
Moratoire et redimension
Le deuxième axe est le plus doté avec une enveloppe de 12,5 millions de francs. Un moratoire de trois ans (2026–2028) sur les nouvelles plantations hors du cadastre viticole actuel est préconisé pour contribuer à la stabilisation du marché.
Des mesures structurelles élaborées par la branche visent aussi à adapter le vignoble. Près de 4 millions sont prévus pour accompagner la reconversion de surfaces viticoles vers d'autres cultures ou vers des jachères fleuries, sur une base volontaire.
Le vignoble vaudois représente actuellement 3850 hectares. La redimension de ses surfaces pourrait concerner des centaines d'hectares, ont estimé les responsables de la CIVV et de la FVV. Président de la CIVV, Olivier Mark a préféré parler "d'optimisation des terrains plutôt que de redimensionnement du vignoble".
"Nous sommes en train d'identifier et de cartographier les parcelles qui pourraient obtenir cette aide à la reconversion. Nous devrions avoir fini au printemps prochain. C'est la mesure la plus rapide à mettre en oeuvre", a expliqué François Montet.
Enfin, le plan consacre 1,2 million de francs à la relève viticole. Il prévoit notamment des aides financières pour faciliter la reprise de domaines, que ce soit dans ou hors du cadre familial ainsi qu'un soutien à la formation et à la promotion des métiers de la vigne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Leone Stephane
7 février 2019 à 14:23
"Concernant la nouvelle recette Cailler lancée il y a plus d’un an, Olivier Quillet dit être content des réactions des consommateurs"
Content et non pas très satisfait.
Peu étonnant quand on voit que la vente de produit en magasin à nettement diminué et que le retour de la plupart des gens qui consommait l'ancienne formule est négatif. Couper le chocolat avec encore plus de lait et d’additifs pour diminuer les coût de production quitte à dénaturer le produit ne pouvait pas être productif Monsieur Quillet.