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Suisse Romande

Parrainer une vache d'Hérens: le concept "Ma reine de l'été" étendu

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"Ma reine de l'été" permet à toute personne intéressée de choisir une reine d’Hérens - dont la bobine figure sur le site edelap.ch - et de la parrainer tout l'été 2023 pour un montant de 275 francs (image d'illustration) (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Pour soutenir l'élevage des vaches d'Hérens tout en rapprochant agriculture et citadins, il est possible de parrainer une reine durant la belle saison. Le concept, baptisé "Ma reine de l'été", déjà déployé l'an passé sur un alpage, a été étendu à quatre autres lieux.

L'objectif de ce projet est de "valoriser le travail d’élevage de la race d’Hérens, de soutenir les alpages et de rapprocher le monde agricole de ceux qui s’intéressent au terroir et veulent découvrir de plus près la vie à l’alpage", indique lundi à Keystone-ATS Camille Besse à l'origine du projet avec Samuel Balet, tous deux étudiants au sein de la Business Team Academy de la HES-SO Valais-Wallis.

"Ma reine de l'été" permet à toute personne intéressée de choisir une reine d’Hérens - dont la bobine figure sur le site edelalp.ch - et de la parrainer tout l'été 2023 pour un montant de 275 francs. En échange, le donateur est invité à participer à trois temps forts sur l’alpage - inalpe, désalpe et rencontre spécifique - et il reçoit une meule de fromage d'une valeur de 100 francs ainsi qu’un certificat de parrain.

Les alpages de Mille et des Grands-Plans dans le Val de Bagnes, ainsi que l'alpage de Rotigen dans la vallée de Tourtemagne, celui de Balavaux à Isérables et de Tracuit sur les hauts de Vercorin sont de la partie. Au total, entre 450 et 500 reines cherchent un parrain ou une marraine. "C'est un sacré travail de tirer le portrait de chacune de ces dames, d'ailleurs toutes ne figurent pas encore sur le site", relève Camille Besse.

Soutenir l'estivage

A l'autre bout, l'alpage hôte reçoit 100 francs par parrainage, de quoi soutenir les propriétaires des belles en estivage. Cent francs par don vont à la fromagerie et 75 francs sont investis dans la création d’événements, de contenus qui mettent en valeur la vie sur l'alpage pendant les trois mois d’été et dans l'organisation.

"On passe parfois pour des sauvages de rester plus de trois mois à l’alpage. Alors on est toujours heureux quand un visiteur s’intéresse à ce qu’on y fait", détaille Samuel Soulier, responsable de l’alpage de Mille, cité dans un communiqué de l'Association pour la promotion de l'agriculture dans le Grand Entremont.

Pérenniser le concept

L'an passé, seul l'alpage de Tracuit avait participé au projet. "Il s'agissait d'un premier test", explique Camille Besse qui termine son bachelor en économie d'entreprise.

Le succès était au rendez-vous: toutes les vaches ont trouvé preneur et certaines personnes intéressées ont été inscrites sur une liste d'attente pour pouvoir participer cette année. L'enthousiasme de toutes les parties prenantes nous a motivés à élargir le concept, ajoute-t-elle.

Pour la suite, les deux étudiants espèrent pérenniser leur projet et l'étendre encore avec pourquoi pas, à terme, la participation de tous les alpages accueillant des vaches d'Hérens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Le LHC retrouve la victoire: "On oublie parfois de prendre du plaisir"

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Des sourires sur les visages lausannois au moment de faire un tour de glace pour saluer le public. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Lausanne retrouve la victoire face à Bienne. Les Lions ont pris leur revanche sur les Seelandais en s’imposant sur la plus petite des marges (1-0).

Les supporters lausannois ont dû faire preuve de patience ce jeudi à la Vaudoise Aréna. Car le premier tiers de cette rencontre entre les Vaudois et Bienne n’a pas vendu du rêve. Le LHC a été globalement plus offensif, mais un certain nombre de pertes de puck a empêché les hommes de Geoff Ward de réaliser des actions de A à Z. Bienne, qui avait réussi à marquer par six fois à domicile la semaine dernière, ne s'est procuré que 8 tirs en 20 minutes.

La plus grande animation dans ce début de match à certainement été la réparation “à la MacGyver” d'un panneau de plexiglas avec… du scotch. La scène paraît absurde, mais notons que la méthode s'est avérée efficace.

Il a donc fallu attendre le début de la seconde période pour voir une action lausannoise se concrétiser enfin. Juste après un powerplay, Lauri Pajuniemi a réceptionné un puck à la ligne bleue et l'a directement envoyé au fond des filets.

Les Lions ont ensuite su tenir le score, même s'ils se sont fait une belle frayeur quelques instants après avoir marqué. Devant la cage de Kevin Pasche, Janne Kuokkanen a dévié un puck du patin en direction du but. Mais le portier lausannois, dans un grand écart, a pu empêcher le drame.

La patinoire s'est enfin enflammée dans le troisième tiers au rythme des multiples tentatives, tant lausannoises que biennoises. Mais malgré l'augmentation du niveau sonore dans les tribunes, notamment dans les dernières minutes de jeu, le score n’a pas bougé.

Du soulagement

Après deux matchs compliqués, pour ne pas dire catastrophiques contre Bienne (défaite 6-1) et Davos (défaite 2-6) et après s’être incliné aux tirs au but à Ambri dimanche, cette victoire fait du bien dans le clan lausannois. “Ça fait du bien à la confiance, aussi au niveau collectif”, sourit le gardien Kevin Pasche.

Des matchs avec aussi peu de buts au total, on en a peu vus cette saison avec Lausanne. Devant la cage, c’est aussi un défi.

Kevin PascheGardien du LHC

Le coach félicite la réaction de ses joueurs. “On a des gars qui sont revenus dans l’alignement, ça a certainement aidé, mais j’ai trouvé qu’on était bien meilleurs en défense tôt dans le match”, analyse Geoff Ward.

Un gardien en plein apprentissage

On l’a dit, le LHC, et Kevin Pasche devant la cage, ont vécu des moments compliqués ces derniers temps. Par deux fois déjà, il a cédé sa place en cours de match à son coéquipier Antoine Keller. Une situation qui avait été difficile à accepter la première fois. “Ensuite à Bienne, on m’a sorti aussi parce que c’était pas mon match, j’avais pas fait une belle performance. C’est des choses qui arrivent, je les gère un peu mieux même si j'aime pas ce sentiment.”

La semaine dernière, après avoir terminé la rencontre à Bienne sur le banc, il avait à nouveau encaissé 6 buts à la maison face à Davos. Comment le gardien a-t-il géré ces derniers jours?

Kevin PascheGardien du LHC

Kevin Pasche le mentionne souvent, c’est un portier qui se met beaucoup de pression, qui est parfois dur avec lui-même. Oubliant peut-être parfois qu’il est jeune et que c’est avec le temps que naissent les grands joueurs. A-t-il néanmoins changé quelque chose dans sa routine?

Kevin PascheGardien du LHC

En revanche, malgré les objectifs de performance que Kevin Pasche se fixe pour lui-même, il n’a pas senti de pression venant de l’extérieur. Au contraire.

Kevin PascheGardien du LHC

Sur la question de la pression, Geoff Ward ne se fait pas non plus de soucis. “Trois défaites consécutives dans le hockey professionnel, ce n’est pas grand chose. Et on a été dans cette situation, on sait ce que ça fait.”

Samedi, les Lausannois se déplacent à Ajoie pour leur dernier match avant la pause internationale.

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Genève

Lausanne renoue avec la victoire, Genève se contente d'un point

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Ahti Oksanen et Lausanne se sont battus pour écarter Bienne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a renoué avec la victoire lors de la soirée de National League. Un succès 1-0 sur Bienne, alors que Genève a dû se contenter d'un point en s'inclinant 2-1 ap contre le leader Davos.

Pour les hommes de Geoff Ward, cette partie relevait d'une certaine importance. Il fallait en effet mettre fin à une série négative de trois défaites de rang, mais aussi prendre une revanche après la fessée reçue (6-1) à Bienne voici plus d'une semaine.

Dans une rencontre où les défenses ont pris le pas sur les attaques, les 9000 spectateurs ont dû attendre la 23e et un lancer victorieux de Lauri Pajuniemi pour avoir droit à un but. Lausanne, avec Oksanen et Glauser de retour, n'a pas ménagé ses efforts avec 40 tirs sur un excellent Harri Säteri. Les Seelandais eux se sont montrés plus discrets avec 21 lancers. Cela a permis à Kevin Pasche de soigner ses statistiques en s'offrant un cinquième blanchissage cette saison.

Et pourtant Martin Filander a donc pu finalement compter sur leur top scorer Toni Rajala, après que le recours biennois contre la suspension de deux matches pour avoir touché un officiel eut été accepté.

Ce succès permet au LHC de récupérer la troisième place avec 49 points. Bienne fait lui du surplace au 7e rang avec 37 unités.

Genève, un point c'est tout

Il n'a pas manqué grand-chose aux Genevois pour signer un cinquième succès consécutif. Il n'aurait sans doute pas fallu que Vincent Praplan aille sur le banc des pénalités en fin de troisième tiers pour une canne dans le visage d'un davosien.

Car même si Stransky a inscrit le 2-1 décisif à 4 contre 4 en prolongation, les joueurs de Jan Cadieux venaient de retrouver leur homme puni sur la glace.

Sans Teemu Hartikainen, revenu mardi en Coupe d'Europe mais à nouveau blessé, le coach grenat a dû faire avec. Heureusement, il a pu aligner six étrangers avec Raanta aux buts, Lennström et Vatanen en défense, et Granlund, Manninen et Palve en attaque.

Manninen s'est d'ailleurs signalé avec son 11e but de l'exercice à la 11e en power-play, mais cela n'a pas suffi. Tambellini a pu égaliser à la 44e et Stransky offrir le deuxième point à sa formation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pas d'ouverture des magasins genevois le 22 décembre: recours au TF

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Des associations de commerçants genevois font recours au TF suite au refus de la justice d'autoriser une ouverture généralisée des magasins le dimanche 22 décembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève Commerces et la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE) feront recours au Tribunal fédéral (TF) contre la décision de la Cour de justice genevoise disant niet à une ouverture dominicale généralisée des commerces le 22 décembre 2024. Cette situation fragilise le commerce de détail genevois déjà sinistré, estiment-elles.

Genève Commerces et la NODE expriment leur déception pour les commerçants genevois qui souhaitaient pouvoir ouvrir leurs portes le dimanche 22 décembre 2024 pour animer les rues et encourager l’achat local. Ce bol d’air leur aurait permis de rester compétitifs face au tourisme d’achat dans un pays voisin qui permet des ouvertures dominicales extrêmement libérales ainsi que face à l'e-commerce, écrivent les deux organisations jeudi dans un communiqué.

En effet, le contexte est critique pour le commerce genevois qui accuse un retard conséquent dans ses ventes par rapport aux autres régions suisses. Ces difficultés auront également un impact sur l’emploi et les 18'000 collaborateurs du secteur, ainsi que pour les consommateurs qui devront se tourner vers d’autres lieux plus accueillants.

Genève Commerces et la NODE sont également déçues pour les collaborateurs qui, en nombre, avaient déjà fait part de leur volonté de travailler à cette date. lls auraient bénéficié de compensations plus élevées à Genève que ce que prévoit la loi fédérale sur le travail, soit une indemnisation à 200%.

Autorisation du Département

Le Département de l’économie et de l’emploi avait autorisé une ouverture généralisée le dimanche qui précède Noël sans que les commerces ne doivent passer par une autorisation spécifique de l'Inspection du travail. Les syndicats SIT et Unia ont saisi la Chambre administrative de la Cour de justice. Cette dernière a jugé qu'une autorisation exceptionnelle devait rester obligatoire.

"Les conditions pour une autorisation sont tellement strictes qu'aucun magasin ne va ouvrir ce dimanche-là", a déploré Flore Teysseire, secrétaire générale de Genève Commerces, interrogée par Keystone-ATS.

Les deux associations sont par ailleurs conscientes de la faible probabilité que le Tribunal fédéral rende une décision en quelques semaines. Il est toutefois nécessaire que la Haute Cour se prononce sur des questions de principe, telles que celle des ouvertures des magasins subordonnées à l'existence d'une Convention collective de travail, estiment-elles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un comité de soutien pour l'achat de la propriété de Zep

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La propriété de Zep, située aux Charmilles au bord du Rhône, pourrait être rachetée par la Ville de Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le potentiel achat de la propriété de Zep, aux Charmilles, par la Ville de Genève agite les esprits. Alors que la droite a menacé de lancer un référendum contre le crédit de 21,5 millions de francs voté la semaine passée, un collectif explique pourquoi il est important d'acquérir cette parcelle.

Un appel de soutien à la Campagne Masset, du nom de la parcelle de Zep convoitée par la Municipalité, a été rendu public jeudi. Plus de 320 personnes, dont de nombreux habitants du quartier ainsi que des défenseurs du patrimoine et de la nature, font partie de ce nouveau collectif.

"Il existe de nombreux potentiels pour affecter cette maison à des activités à destination du grand public: espace culturel et social, maison de l'alimentation, maison du patrimoine, etc.", relève le collectif. Ce comité de soutien insiste aussi sur les possibilités qu'offrirait l'ouverture du parc qui entoure la propriété.

Le Conseil municipal avait voté le 27 novembre un crédit de 21,5 millions de francs pour acheter cette parcelle de 35'000 mètres carrés. Elle comprend une maison de maître du 18e siècle, une piscine, des vignes, de la forêt et une prairie. La gauche et le MCG avaient soutenu ce crédit.

Une question de délais

Zep, de son vrai nom Philippe Chappuis, veut vendre cette propriété qu'il possède depuis 2008. Le célèbre bédéiste a accepté de la céder à la collectivité pour 21,5 millions, contre les 25 millions initialement demandés. "Mais ce projet se trouve menacé par un possible référendum, dont le seul lancement pourrait compromettre la vente pour des raisons de délais", indique le collectif.

Les élus de droite avaient dénoncé lors des débats un achat compulsif pour un bien protégé aux niveaux cantonal et fédéral, qui ne pourrait pas être transformé pour un usage public. La menace du référendum avait ainsi été brandie pendant les débats au Conseil municipal.

Le collectif appelle "toutes les personnes et organisations concernées à renoncer au lancement de ce référendum". A ce jour, le référendum n'a toutefois pas encore été officiellement lancé. A noter, que le collectif de soutien comprend quelques représentants des partis de droite, pourtant opposés à cet achat par la Ville de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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