Suisse Romande
Projet d'une nouvelle arène pour les lutteuses valaisannes
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/05/la-federation-suisse-delevage-de-la-race-dherens-ne-reve-pas-seulement-dune-nouvelle-arene-elle-ambitionne-une-maison-des-races-autochtones-sur-le-modele-du-barryland-de-martigny-archives-1000x600.jpg&description=Projet d'une nouvelle arène pour les lutteuses valaisannes', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les vaches croiseront les cornes à Aproz (VS) les 7 et 8 mai à l'occasion de la finale de la race d'Hérens. L'événement mobilise des centaines de bénévoles. Les organisateurs rêvent d'une arène en dur. Un projet est sur la table de l'Office fédéral de l'agriculture.
La finale nationale de la race d'Hérens est aujourd'hui un événement d'une telle ampleur que certains syndicats d'éleveurs ne peuvent plus en assurer l'organisation. D'autres sont épaulés, à l'image du syndicat de Lens/Icogne aux commandes de cette édition 2022 en collaboration avec la région de Crans-Montana (VS).
"En tout, nous avons mobilisé quelque 600 bénévoles", indique à Keystone-ATS Mélanie Montani-Rey, co-présidente du comité d'organisation. Certains volontaires n'ont pas hésité à entamer leurs vacances pour assurer le montage des infrastructures durant deux bonnes semaines.
Il faut dire que le labeur ne manque pas: Propriété de l'armée, le site de Pra Bardy loué pour l'occasion est vierge de tout équipement et il s'agit de le doter notamment d'une arène, de gradins, d'un système d'attaches pour les bêtes, d'une installation électrique ou encore de toilettes.
Des frais qui s'élèvent à quelque 250'000 francs - sur un budget total d'environ 1,5 million - qui pourraient être économisés sur un site déjà équipé, note Blaise Maître, responsable du secteur production animale au service valaisan de l'agriculture et gérant de la Fédération suisse d'élevage de la race d'Hérens (FSEH).
Devant ce constat et la réticence des syndicats à se lancer dans l'organisation de cette imposante manifestation, la FSEH a concocté un projet de nouvelle arène. Celui-ci s'est greffé sur le projet de développement régional (PDR) de Sion porté par l'Association des encaveurs de Sion. L'étude préliminaire du PDR, constitué d'une vingtaine de projets, a été déposée auprès de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) fin décembre 2021.
Maison des races autochtones
Le projet de la FSEH prévoit notamment une arène circulaire en dur et quelque 6000 places assises sur les gradins, comme c'est déjà le cas actuellement à Pra Bardy. L'ensemble du site pourra accueillir au total quelque 25'000 personnes contre 15'000 environ aujourd'hui, détaille Blaise Maître.
Mais la FSEH voit plus grand encore: elle n'ambitionne pas qu'une nouvelle arène mais "une maison des races autochtones" regroupant les vaches de la race d'Hérens, les moutons nez noir et les chèvres à col noir. "Un lieu ouvert toute l'année, avec des animaux, des expositions un restaurant, un peu sur le modèle du Barryland de Martigny", décrit Blaise Maître.
"La décision de l'OFAG sur chacun des projets PDR devrait tomber sous peu", poursuit-il. Ensuite, le chemin sera encore long avant une éventuelle réalisation espérée à l'horizon 2028. La FSEH attend aussi la position de l'armée, propriétaire du nouveau terrain convoité à Chandoline, à l'ouest de la ville Sion.
Si l'étude préliminaire est validée par l'OFAG, l'une des prochaines étapes sera de trouver le financement complémentaire par une recherche de fonds auprès de tiers, complète Blaise Maître: Le budget total du projet est pour l'heure estimé à 10 millions de francs environ et devrait bénéficier d'un soutien commune-canton-Confédération à hauteur de 50% environ.
Clairon ne sonnera plus
En attendant, plusieurs centaines de vaches lutteront les 7 et 8 mai, dont 160 environ le dimanche. Comme d'habitude, la finale des finales sacrera la reine des reines.
Lors de la dernière édition avant-Covid, en 2019, Clairon s'était imposée. Qualifiée d'office, elle ne luttera pas dimanche, car elle a été abattue. "Elle souffrait d'un cancer de la tétine qui s'est aggravé. Elle ne pouvait plus vêler ce qui rendait sa participation aux combats impossible", précise son propriétaire Jean-Marie Fournier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Troisième campagne pour abolir les violences sexistes et sexuelles
Le canton et la Ville de Genève lancent la 3e édition de la campagne "Violences sexistes et sexuelles: finissons-en!". Plusieurs évènements sont prévus dès jeudi et jusqu'au 30 novembre. Ils mettent l'accent sur la responsabilité collective.
"Aujourd'hui encore, en Suisse comme ailleurs, le sexisme tue", ont rappelé le canton et la Ville de Genève dans un communiqué. Ateliers d'auto-défense, création d'un fanzine ou encore diffusion de podcasts sont au programme de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.
La table ronde "Soumission chimique et violences sexuelles: enjeux et décryptage" lancera le coup d'envoi jeudi au Groove. Un évènement qui marquera aussi le lancement du projet de Team Car professionnelle de l'association We can dance it "pour une fête plus inclusive, plus sûre et plus solidaire".
"Tous concernés"
L'enquête Iceberg, publiée cette année par le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences, a permis de mesurer "la part invisible" des violences. Au cours de leur vie, 36% des femmes et 44% des personnes LGBT ont été confrontées à une violence sexiste, sexuelle ou LGBTIQ+phobe sur leur lieu de travail. A la suite de quoi une femme sur dix a déjà quitté son emploi à Genève.
"Que l'on en soit victime, témoin ou même auteur, les violences sexistes et sexuelles nous concernent toutes et tous", a indiqué Nathalie Fontanet, magistrate de tutelle du bureau, citée dans le communiqué. Et le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez de souligner: "dans ce cadre, les hommes ont un rôle actif à jouer".
Une cérémonie organisée par l'association Soroptimist clôturera la campagne le 30 novembre aux Bains des Pâquis. Une mise à l'eau de lanterne y est prévue en hommage aux victimes de féminicides en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Genevoise Delphine Bachmann critique la position de son parti
Pour la ministre genevoise de l'économie Delphine Bachmann, la position nuancée de son parti, le Centre, sur les accords bilatéraux Suisse-UE est "une erreur stratégique". Elle plaide pour un soutien en faveur de ces accords "nécessaires pour Genève, deuxième canton exportateur".
"La prise de position 'oui, mais' ne représente pas la majorité de l’opinion du parti, et on a besoin d’avoir un message fort pour gagner", déclare Delphine Bachmann dans un entretien publié samedi dans le Temps. Si le Centre soutient ces accords sur le fond, il demande des améliorations ciblées de politique intérieure en matière d'immigration et de contrôle démocratique.
Le président du parti Philipp Matthias Bregy avait déclaré dans les médias que cet accord ne l'emballait pas, mais qu'il était essentiel de maintenir des relations avec l'UE qui reposent sur des règles claires. Des nuances qui ne plaisent pas à Delphine Bachmann. "Avoir un discours hésitant ne nous aidera pas à faire campagne", a-t-elle souligné.
La conseillère d'Etat estime que les cantons ont aussi leur mot à dire. "En particulier un canton comme Genève dont la prospérité s’est construite sur la relation avec ses partenaires extérieurs", souligne-t-elle. Et de rappeler que "Genève a besoin de main-d’½uvre", en insistant sur la croissance qui fait la prospérité et la réussite de la Suisse.
La cheffe du Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE) estime que son parti devrait se positionner rapidement par le biais d'une assemblée des délégués, comme l'ont déjà fait d'autres partis, à l'instar du PLR. "L’économie a besoin de réponses maintenant. On doit lui envoyer un message fort et rassurant: en Suisse, le cadre est stable et va le rester", insiste Mme Bachmann.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Deal: les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du Portugal
Pour sortir du cercle vicieux du deal de rue, les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du modèle portugais, qui a décriminalisé toutes les drogues en 2001. L'idée de la motion déposée cette semaine au Grand Conseil par le député David Vogel est de considérer les consommateurs non plus comme des criminels à envoyer en prison, mais comme des malades qu'il faut prendre en charge.
"Face à une situation qui déborde dans nos rues vaudoises, il est temps d'oser une politique du courage: la motion 'Du bad trip au bon plan' propose de compléter et moderniser la politique des quatre piliers en plaçant l'accompagnement personnalisé au coeur de l'action", ont indiqué les Vert'libéraux dans un communiqué.
"Au Portugal, la création de commissions de dissuasion a permis de coordonner les acteurs sociaux, médicaux et policiers, pour réduire efficacement la consommation à moyen terme, réinsérer les personnes touchées, faire baisser la mortalité chez les toxicomanes et faire des économies substantielles dans la gestion publique", explique le parti vaudois.
"La politique de la drogue doit, si possible, éviter une approche idéologique stérile. Il faut s'inspirer de ce qui fonctionne chez nos voisins et l'appliquer. S'ils y arrivent, pourquoi n'y arriverions-nous pas?", affirme le motionnaire David Vogel.
Portés par "des recherches solides" et le constat "d'une urgence sociale", les Vert'libéraux vaudois proposent via cette motion la mise en place d'un projet pilote inédit en Suisse romande. "Il ne faut pas uniquement nous baser sur la répression sans accompagnement individualisé. En complément de la répression, il nous faut améliorer la prévention et la prise en charge individualisée afin d'essayer de maîtriser concrètement la situation sur le terrain".
Résultats probants
C'est en 2001 que le Portugal a décriminalisé le cannabis et les drogues dures, devenant ainsi le premier pays européen à adopter une approche de santé publique à l'égard de leur consommation. Si ni l'usage ni la possession pour un usage personnel sont illégaux, le trafic et le commerce de stupéfiants restent, eux, interdits.
La loi datant de 25 ans n'abroge pas les sanctions pour possession de stupéfiants, mais les reclasse comme infractions administratives plutôt que pénales. Elle a surtout marqué une rupture avec les politiques punitives traditionnelles. Au lieu d'être condamnés donc, les consommateurs sont dirigés vers un traitement thérapeutique et peuvent bénéficier d'un soutien à long terme.
Concrètement, la peine privative a été remplacée par la participation obligatoire à une formation encadrée par des "Commissions pour la dissuasion de la toxicomanie". Celles-ci sont organisées au niveau régional et composées d'un avocat, d'un travailleur social et d'un professionnel de santé. Leur principe est basé sur la prévention, les soins et la réinsertion sociale.
Selon plusieurs rapports et études, le taux de décès liés à la drogue a chuté depuis 2001 au Portrugal. Il était en 2024 cinq fois plus faible que la moyenne de l'Union Européenne (UE).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'Université de Genève ouvre ses portes pour comprendre le diabète
A l'occasion de la Journée du diabète jeudi, les chercheurs et cliniciens de la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE) ouvrent leurs portes. Le public pourra mieux comprendre le métabolisme de cette maladie et les dernières avancées scientifiques à son sujet.
De 09h30 à 18h00, une douzaine de présentations expliqueront au public les rôles des différents organes dans la maladie métabolique ou pourquoi l'horloge biologique influe sur son évolution, indique l'UNIGE dans un communiqué. Les chercheurs présenteront aussi les nouveaux traitements en développement et donneront l'occasion aux curieux d'observer des cellules à insuline au microscope.
Le Centre de compétence suisse 3R tiendra aussi un stand pour expliquer comment il est possible de remplacer les expériences sur les animaux dans la recherche sur le diabète. Ceci grâce à la création de mini-organes à partir de cellules en laboratoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
Bons Plans LFMIl y a 1 jour
La Vaudoise aréna ouvre ses portes au grand public pour la "Journée de la glace" ce dimanche
-
SuisseIl y a 2 jours
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
LausanneIl y a 1 jour
Stationnements vélo abrités et sécurisés dès 2026
-
GenèveIl y a 2 jours
Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR
-
SuisseIl y a 1 jour
Gunvor retire sa proposition de rachat d'actifs de Lukoil
-
SuisseIl y a 2 jours
Les Vert-e-s récoltent 125'000 signatures pour l'initiative solaire
-
SuisseIl y a 2 jours
Les villes et communes tiennent à leur autonomie sur les 30 km/h


